Répertoire
|
Les Éditions Max Eschig furent fondées à Paris en 1907 par un immigrant d’origine tchèque, Max Eschig (1872-1927) qui commença à introduire en France plusieurs éditeurs étrangers, principalement d’Europe centrale. Les premières activités éditoriales de la firme consistèrent à distribuer en France des adaptations françaises d’opérettes du répertoire viennois telles que "La Veuve joyeuse" de Lehár.
Après Salabert, Max Eschig est le second plus important éditeur du répertoire. C'est, à la suite de Lehar, l'ensemble du répertoire allemand, autrichien et hongrois qui figure dans son catalogue : Lehar, Fall, Stolz, Straus, Bromme, Kollo, Granichstaedten, Kalman... mais aussi, sous l'impulsion d'Eugène Cools, directeur des éditions entre 1927 et 1936, un certain nombre de compositeurs français "de second rayon" (mais pas moins méritants, parfois !) souvent représentés seulement en province (les théâtres parisiens étant une quasi exclusivité de Francis Salabert, au moins dans les années 20) comme Hirchmann, Berthomieu, Gavel, Coullon, Renieu... Après le décès d'Eugène Cools, la responsabilité des éditions Eschig reposèrent sur les épaules de Jean Marietti, librettiste vedette de la maison (en tant qu'adaptateur de nombreuses pièces viennoises et allemandes).
A côté de ses fonds d'opérette, Max Eschig fut un éditeur important de musique sérieuse (dont beaucoup d'espagnols et d'hispano-américains : de Falla, Villa Lobos...) et d'ouvrages pédagogiques.
Jusque à la fin, le siège de la maison fut au 48 rue de Rome, à proximité du Conservatoire de musique (à l'époque rue de Madrid).
Après leur rachat par Durand en 1987 elles émigrèrent rue du Faubourg Saint Honoré. L'ensemble fut ensuite absorbé par le groupe Bertelsmann (BMG), et après l'absorption de Salabert en 2001, à nouveau déménagé vers la place de la Bourse. Le nouveau consortium est dirigé, pour la musique théâtrale, depuis l'Italie par le siège européen de BMG (les anciennes éditions Ricordi, à Milan). En 2007, l'ensemble est cédé à Universal, et les fonds rapatriés en France.
|