1930. C'est la première année où le cinéma parlant émerge vraiment, malgré quelques tentatives dès l'année précédente. Les premiers films parlants sont émaillés de quantité de chansons, d'ailleurs des mêmes auteurs que les comédies musicales, et font un peu d'ombre à ces dernières. On relève cependant quatre succès : Bégonia, de René MERCIER, Enlevez-moi, de Gaston GABAROCHE, Sidonie Panache de Joseph SZULC et Six filles à marier de Raoul MORETTI. Le même Raoul MORETTI a d'ailleurs la même année signé deux autres pièces avec moins de succès : Rosy, demi-échec et Femme de minuit (qui comporte pourtant un blues superbe), échec total, mais aussi les deux tubes de "Sous les toits de Paris", le premier film parlant de René CLAIR. Maurice YVAIN avec Pépé (sa partition la plus mince) et Georges Van PARYS et Philippe PARES avec Le Coeur y est ont moins de succès. Enfin, on note la première oeuvre de Guy LAFARGE, début d'une longue carrière puisqu'elle se poursuivra jusqu'aux années 80 : Niquette, et l'incursion dans le genre de Arthur HONEGGER avec Les Aventures du Roi Pausole (mais il avait fait représenter en Suisse, plus tôt dans l'année, "La Belle de Moudon", d'inspiration plus folklorique). |
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