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Court Circuit, mis en scène, fait vivre des personnages de fantaisie, d’une fantaisie toute moderne.
Le 1er acte, dont l’action se déroule dans un studio de prises de vues... et de sons, nous initie aux petits « trucs », à la préparation, à la « cuisine » de ce huitième art, si à la mode depuis peu.
Un jeune inventeur, Jean, amoureux d’une dactylo, Zette, est mis à la porte du studio par le metteur en scène Ritier, individu jaloux, hypocrite... et arriviste.
Une star qui « tournait », Marie Duhaut, semble regretter le départ de ce jeune inventeur électricien, un Parigot bien sympathique.
Acte II
Nous sommes chez Jean, dans une petite demeure modeste sur les bords de la Seine, à Sartrouville. Jean est navré et déplore, auprès de sa vieille maman, dans la gêne, d’avoir été congédié. Ce jour-là, il y a régates dans le bassin d’Herblay. Un accident de course se produit et Jean sauve une femme sur le point de se noyer. Marie Duhaut, car c’est elle la rescapée, se sèche dans les vêtements prêtés avec obligeance par Mme Duval et contracte une dette de reconnaissance : elle contribuera à la réussite de Jean Duval.
Acte III
Jean réintègre son poste au studio : il y fait piètre figure, quel mauvais caractère il a !
Pourtant l’idée lui vient de chanter lui aussi. L’essai est un succès. Tout le monde crie à la révélation, et Zette, la dactylo, n’est pas la dernière à manifester son enthousiasme.
C’est même un mariage entre Jean et Zette pour le lendemain.
Acte IV
Quinze ans après. Le nouveau ministre du Cinéma-Sonore Jean Duval se prépare à fêter son quinzième anniversaire de mariage.
Dans l’allégresse générale il apprend que Zette, qu’il aime éperdument, le trompe avec Ritier... devenu son secrétaire.
Ce qu’il advient ? mieux vaut ne pas vous le dévoiler prématurément.
L’affection d’un petit enfant permet parfois d’oublier bien des chagrins.
Elle permet aussi de constater que le juste retour des choses d’ici bas n’est pas un vain mot.
[Extrait du programme original]