Pépé. Air détaché : A Tahiti (27 x 35 cm)
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Dessin Henri Cerutti (?-1968)
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Coll. Jacques Gana |
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Pépé. Air détaché : Mais alors (27 x 35 cm)
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Dessin Henri Cerutti (?-1968)
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Coll. Jacques Gana |
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Pépé. Air détaché : Quand il fait beau (27 x 35 cm)
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Dessin Henri Cerutti (?-1968)
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Coll. Jacques Gana |
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Pépé. Air détaché : Rêve d'un moment (27 x 35 cm)
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Dessin Henri Cerutti (?-1968)
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Coll. Jacques Gana |
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Pépé. Création de la pièce parlée originale (1923). Pizani, Le Gallo, Coecilia Navarre, Marcelle Lender
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Photo
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Extr. de : Le Matin, 07.04.1923 |
BNF Gallica |
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Pépé. Coecilia Navarre dans la version parlée (1923)
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Dessin Bib
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Extr. de : La Rampe, 15.04.1923 |
BNF Gallica |
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Pépé. Création de la pièce parlée originale (1923)
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 05.04.1923 |
BNF Gallica |
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Pépé. Création de la pièce parlée originale (1923)
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 07.04.1923 |
BNF Gallica |
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Pépé. Création de la pièce parlée originale (1923)
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 07.04.1923 |
BNF Gallica |
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Pépé. Création de la pièce parlée originale (1923)
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 07.04.1923 |
BNF Gallica |
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Pépé. Simone Deguyse
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Caricature Georges Bastia (1904-1980)
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Extr. de : Comoedia, 25.10.1930 |
BNF Gallica |
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Pépé. Harry Baur
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Caricature Georges Bastia (1904-1980)
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Extr. de : Comoedia, 25.10.1930 |
BNF Gallica |
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Pépé. Le Théâtre et la mode
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Dessin Pigeat
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Extr. de : Excelsior, 28.10.1930 |
BNF Gallica |
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Pépé. Lucien Baroux et Harry Baur
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Photo J. Sennep
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Extr. de : L'Echo de Paris, 24.10.1930 |
BNF Gallica |
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Pépé. Comédie musicale au Daunou. Simone Deguyse, Marguerite Ducouret et Gabrielle Ristori
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Photo
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Extr. de : L'Echo de Paris, 31.10.1930 |
BNF Gallica |
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Pépé
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comédie musicale en 3 actes |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 27 jours |
Daunou |
23/10/1930 - 18/11/1930 |
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27 |
Création |
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Distribution à la création
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"Pépé" est l'adaptation musicale d'une pièce homonyme d'André Barde créée au Théâtre Michel le 4 avril 1923.
C'est une pièce atypique du style habituel de Maurice Yvain à cette époque : il s'agit en effet d'une comédie musicale dans le style de Raoul Moretti, où Yvain a abandonné les choeurs complexes à plusieurs voix et les grands finales qui ont fait son succès, et développé la partie dansée.
Anecdote : on entend les airs "Un cocktail" et "Rêve d'un moment" à la radio dans le film "Paris-Béguin" (composé par Yvain en 1931), lors de la première rencontre entre Jean Gabin et Jane Marnac.
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Pierre Fressenoy a une femme jolie, jeune, douce, tendre, patiente, bonne, confiante et qui l'aime. Vous ne voudriez pas qu'une femme aussi parfaite ne fût pas trompée ? Fressenoy trompe sa femme. Il l'aime, assurément, mais il a toujours eu des bonnes fortunes et ce n'est pas au Théâtre Michel que les quadragénaires entendent la sonnette d'alarme pour la tranquillité des familles. Donc, qu'une petite femme passe, et notre homme frétille.
Sa belle-mère, Mme Jannerot, se doute de ses frasques et voudrait devenir grand'mère. Un enfant consoliderait le ménage et lui permettrait, à elle, de guérir de sa « bougeote ». Cette idée plaît à Mme Fressenoy. Elle serait heureuse de donner à son mari le bonheur que ses innombrables maîtresses n'ont pu lui assurer. A moins qu'il n'ait eu, naguère, un enfant ?... Il parle de tant de femmes avec son ami Pailloux... Peut-être, dans tous ces prénoms, celui d'une fille ?...
Vous voyez l'état d'esprit de la bonne Mme Fressenoy et l'habile préparation de M.. André Barde ? Dès que Fressenoy se trouve seul, une petite femme lui saute au cou en l'appelant « Pépé » ! C'est une gamine, et charmante, qu'il a rencontrée, fascinée, qui s'est donnée à lui. Elle était si malheureuse, orpheline, réfugiée chez un vieil ami de son père qui abusait d'elle. Elle se nomme Jacqueline. Elle a besoin d'être aimée, d'être dorlotée. Fressenoy la prend sur ses genoux. Mme Fressenoy les surprend.
La sainte et digne et bonne femme ne fait aucun geste de menace, ni de colère. Tout au contraire, elle sourit ; elle tend ses beaux bras en disant : - C'est ta fille ! Pourquoi me la cachais-tu ?
Ainsi, la petite Jacqueline est obligée de convenir que son amant est son père, son pépé comme elle disait. Elle s'abandonne à la douceur de trouver dans cette belle-mère une grande sœur, une amie. Mais elle est honnête. Elle n'abusera pas vilainement de l'hospitalité qui lui est imposée. D'abord, elle sera la compagne la plus dévouée de Mme Fressenoy. Elle lui apprendra les plaisirs de Paris, couturiers, modistes et dancings. Elle détournera d'elle les galants ; elle protégera son bonheur conjugal. Désormais, son amant n'est que son pépé, rien que son pépé.
Fressenoy peste, rage. Il surprend Jacqueline dans les bras, sur les lèvres du jeune Davillier qui, naguère, courtisait sa femme. Que lui dire ? Il demande la main de mademoiselle sa fille La situation est vraiment comique. Voilà, le séducteur est confondu ; il est puni, il est bafoué. Et son châtiment ne fait que commencer. La belle-mère est soupçonneuse, vous le savez. Elle a bientôt fait de mener une enquête qui est singulièrement facilitée par l'arrivée, la confrontation du vieil ami de Grenoble.
Comment sortir de l'impasse ? Mme Fressenoy, par bonheur, ne doute pas de Jacqueline. Et puis, son médecin vient de lui confirmer une douce espérance. Elle sera mère dans quelques mois. Elle peut pardonner à son mari.
Et la petite Jacqueline ne se trouvera pas,toute seule, avec la seule consolation de l'ami Pailloux. Le jeune soupirant qu'elle aime l'emmène sur la Côte d'Azur.
[Pièce originale, Extrait de "Comoedia", 7 avril 1923]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Salabert,
1930
Partition complète (92 p.) |
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A Tahiti |
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Mais alors |
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Quand il fait beau |
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Rêve d'un moment |
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Livret (136 p.) |
1931 |
Enregistrements originaux ECMF
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Enregistrement intégral d'après la partition
complète chant-piano originale (Enrgt. 2002) |
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