Cette pièce est la première de Guy LAFARGE, qui deviendra après la guerre l'un des seuls représentants du genre de la comédie musicale en France, d'abord à Paris dans les années 50 (Il faut marier Maman, La Belle Arabelle...) puis jusque dans les années 80 dans les théatres de province (Nantes, Lyon, Bordeaux...) en compagnie d'André GRASSI puis de Jack LEDRU.
L'Histoire
Résumé de la pièce
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L’action de cet ouvrage se déroule en Orsanie : ne cherchez point ce pays sur la carte, bien que les auteurs l’aient situé quelque part dans les Pyrénées. Le prince régnant s’ennuie ferme et tous ses courtisans, le premier ministre en tête, croient devoir partager son ennui. Seul, un jeune page, Loïsis, entreprend de ramener en Orsanie ce rire qui est le propre (et parfois le sale) de l’homme. La Providence l’aide en faisant tomber du ciel un avion chargé de trois Parisiens : la jeune Niquette, son oncle Verdurel, et leur mécanicien Oscar.
Pour rester plus longtemps auprès d’une aguichante dame de compagnie, Oscar imagine de faire passer Verdurel et Niquette pour des artistes lyriques venus participer à la grande fête annuelle du pays. Le premier ministre, à qui Niquette plaît fort, confirme un mensonge qui favorise ses desseins.
Verdurel et Niquette se prêtent tout d’abord à ce jeu, mais, quand approche l’heure de la représentation, ils ne songent plus qu’à disparaître pour ne point laisser découvrir leur supercherie. Verdurel enlève en avion l'ancienne maîtresse du prince, et Niquette s’enfuit de son côté. Tous les personnages se retrouvent à Paris, dans un bal masqué, où le prince, grâce à la complicité du page Loïsis, retrouve Niquette, et avec elle le rire et la gaîté, car il s’est épris peu à peu de la jeune fille.
[Extrait de "Comoedia", 15 novembre 1930]
En Orsanie, charmant petit pays situé à la frontière pyrénéenne, non loin du Val d’Andorre, le Prince s’ennuie et toute la Cour, par souci de l’étiquette, s’ennuie comme lui, encouragée dans cette attitude par le Premier Ministre Razus et son compère Epigastre, médecin officiel. Seul, le page Loïsis voudrait réagir et ramener le rire en Orsanie. Précisément, la Fête Nationale des Roses approche : des artistes de Paris doivent venir prêter leur concours à l’Opéra : ce sera l’occasion souhaitée de se distraire enfin ; Anita, favorite délaissée du Prince, se réjouit elle aussi car elle caresse l’espoir de voir le triste monarque revenir aux amours.
Mais que se passe-t-il ? Un avion vient d’atterrir dans le parc du château. Et c’est l’arrivée de la petite Niquette, de son oncle Verdurel et d’Oscar, leur mécano. Grâce à un quiproquo, on les prend pour les artistes attendus.
Le deuxième acte a lieu le jour de la Fête Nationale orsanienne. Razus, épris de Niquette, a fait mettre en prison les vrais artistes, dès leur arrivée. Verdurel, pour sortir d’embarras, ne trouve rien de mieux que d’enlever en avion Anita, dont il veut faire une grande artiste. Niquette, elle, aime le Prince ; elle grave son nom sur un arbre et est surprise par Loïsis en qui elle trouve un complice. Hélas ! le coeur du Prince ne s’éveille pas, et Niquette s en va très triste... Le Prince alors, sent en lui un profond changement ; il n’est pas encore amoureux, certes, mais il veut des joies et des plaisirs. Où trouver tout cela ? A Paris.
Le troisième acte se passe chez Verdurel, à Paris, le jour des vingt ans de Niquette, au cours d’un bal masqué où le Prince, conduit par Loïsis, vient incognito. Niquette, grâce à un innocent subterfuge, réussit à conquérir enfin celui qu’elle aime.
[Extrait du programme original]
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