Articles de presse
Comoedia
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06/09/1934 |
MM Lafarge et Dubost se sont rendus acquéreurs du Trianon Lyrique. Article. |
Comoedia
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01/05/1935 |
"Folies et Prince", projet avorté (1935). Brève. |
Candide
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18/08/1943 |
"Valentin" projet avorté qui deviendra en 1966 "Entrez dans la danse", et "Oh ! Ce Joseph !" qui deviendra 3 mois plus tard "Belamour". . |
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Diplômé de l'École des Travaux Publics en 1926, le service militaire lui donne l'occasion d'aborder la composition : sa première oeuvre ("Le Capitaine Tic", d'après Labiche) est en effet créée en 1928 par les soldats de son régiment ! Un fois rendu à la vie civile, il commence des études musicales approfondies à Bordeaux. En 1930, "Niquette" est créée au Trianon Lyrique. Elle sera suivie au même théâtre des deux autres oeuvres écrites par Guy Lafarge avant-guerre. Musicalement (le théâtre choisi l'indique d'ailleurs clairement), elles sont bien faites, les partitions copieuses mais suivant au début assez peu la mode (le seul fox-trot de "Niquette" est assez maladroit), et surtout assez peu personnelles. Les livrets vont d'ailleurs dans le même sens, se situant dans les deux premiers cas hors du temps. En 1934-35, Guy Lafarge entreprend l'adaptation de "L'Oeuf à voiles", roman burlesque de Cami sur la découverte de l'Amérique, mais la disparition de Dranem, pressenti pour le rôle principal (Christophe Colomb !) remet le projet aux calendes grecques. En 1937, une mini-opérette en un acte écrite avec Willemetz et Guitry, "Camille ou Tu seras gendarme" boucle la série des oeuvres de Guy Lafarge de l'avant-guerre. En revanche, il commence à la même époque à composer des chansons, qui le pousseront vers un style plus populaire. En 1942-43, il écrit trois pièces oubliées ("Belamour", avec Milton et "La Course à l'amour", avec Georges Guétary aux Nouveautés, puis "Les Débrouillards de la Garonne" à Bordeaux). Il se consacre ensuite surtout à la chanson, avec le plus grand "tube" de sa carrière, "La Seine", en 1948. Il faut attendre 1950 pour le retrouver sur scène avec "Il faut marier maman", son plus gros succès théâtral. Suivront "La Leçon d'amour dans un parc" (1951), "Schnock" (1952, revu en 1957 sous le titre "L'Ecole du bonheur"), puis enfin "La belle Arabelle" créée par les Frères Jacques en 1956. Ce sera sa dernière oeuvre parisienne, la comédie musicale ayant jeté ses derniers feux dans la capitale. Mais après quelques années consacrées à d'autres activités, Guy Lafarge, comme Pascal Bastia et quelques autres, retourne à son piano, et compose pour les théâtres de province six nouvelles pièces : il commence par achever "Entrez dans la danse" (Lille, 1964), sur la vie de Valentin le Désossé, dont la gestation aura duré presque 20 ans, puis "Un Chapeau de paille d'Italie" (d'après Labiche, Strasbourg, 1966), "Les Noces de Bouchencoeur" (encore Labiche, Besançon, 1966) "L'oeuf à voiles", enfin ! (Nantes, 1977), "Le Petit Café (d'après Tristan Bernard, Mulhouse, 1980) et "La Cagnotte" (Labiche toujours, Lille, 1983). Il fut également pendant tout l'après guerre directeur artistique chez Decca (où il présida à l'enregistrement d'une quantité d'opérettes), et eut de nombreuses responsabilités officielles, comme son aîné Maurice Yvain qu'il admirait tant.
Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
Vidéos
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Le Petit café, comédie musicale de Guy Lafarge et Jack Ledru (1980). Diffusé sur TF1 le 3 mai 1983.
Comédie musicale de Jean Valmy d'après la pièce de Tristan Bernard. Couplets de Jean Valmy et Guy Lafarge. Musique de Guy Lafarge et Jack Ledru. Créée le 14 décembre 1980 à Mulhouse, enregistré au Grand Théâtre de Bordeaux en décembre 1982.
Avec : Jean Pomarez (Albert), Jacques Marin (Eugène), Paul Mercey (Philibert), Guy Marly (Bigredon), Pierre-André Galinier (Gastounet), Jean-Claude Barbier (Le Général / Le Maître d'hôtel), Christine Moinet (Yvonne), Dany Luck (Edwige), Florence Roussilhe (Bérangère)
Orch. et ballet du Gd Th. de Bordeaux, dir. Jean-Pierre Burtin Chorégraphie : Jean Garcia Maître de Ballet : Pierre-André Galinier Décors : Jacques Marillier Costumes : Marie Kant Mise en scène : Raymond Vogel
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1983 |
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