Les Auteurs
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MOUËZY-ÉON (André)
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Naissance : Chantenay-sur-Loire,
09/06/1880 |
Décès : Paris, 23/10/1967 (87 ans) |
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"Les adieux de la troupe", souvenirs d'André MOUEZY-EON (Paris, Table Ronde, 1963, Coll. Quelques pas en arrière)
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Caricature Jac Alain
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Coll. Jacques Gana |
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André Mouezy-Eon (vers 1910)
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Photo
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coll. ANAO |
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La Marraine de l'Escouade. Le premier pas d'André Mouezy-Eon dans l'opérette (couverture de la partition, 1917)
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Dessin Clérice frères
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Coll. Jacques Gana |
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André Mouezy Eon
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Photo
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Coll. Pascal Fourgeau |
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André Mouezy-Eon
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Photo Piaz
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Extr. de : Programme original de "Un Coup de veine" (Porte Saint Martin, 1935) |
Coll. Jacques Gana |
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André Mouezy-Eon
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Photo Gaston et Lucien Manuel
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Extr. de : Programme original de "Venise" (Marigny, 1927) |
Coll. Jacques Gana |
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André Mouezy Eon
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Photo Waléry
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Extr. de : Programme original de "La Margoton du bataillon" (Porte Saint Martin, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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La Petite bonne d'Abraham. André Mouézy-Éon
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Photo
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Extr. de : Comoedia, 21.07.1921 |
BNF Gallica |
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André Mouezy-Eon
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Photo Sartony
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Extr. de : Programme original de "Nina-Rosa" (Châtelet, 1931) |
Coll. Jacques Gana |
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André Mouezy Eon
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Photo Gaston et Lucien Manuel
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Extr. de : Programme original de "Sidonie Panache" (Châtelet, 1930) |
Coll. Jacques Gana |
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"Les dégourdis de la onzième" de André Mouëzy-Eon et Charles Davrillans
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Dessin Yves Marevéry (1888-1914)
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BNF Gallica |
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"Panachot, gendarme !" de André Mouezy-Eon (Palais Royal, 1907)
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Dessin Yves Marevéry (1888-1914)
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BNF Gallica |
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André Mouezy-Eon
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Photo Waléry
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Extr. de : Programme original de "Nina Rosa" (reprise, Châtelet, 1939) |
Coll. Jacques Gana |
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André Mouézy-Eon
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Photo Berger
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Extr. de : Programme original de "La Folle nuit" (th. Edouard VII, 1919) |
Coll. Jacques Gana |
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André Mouezy-Éon
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Photo Piaz
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Extr. de : Programme original de "Au temps des Merveiilleuses" (Châtelet, 1934) |
Coll. Jacques Gana |
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André Mouézy-Éon. Les Adieux de la troupe, souvenirs de théâtre. Paris : La Table ronde, 1963. Quelques pas en arrière. 239 p.
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Photo
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Coll. Jacques Gana |
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Issu du croisement hasardeux d'un notaire et d'une romancière pour jeunes filles, il débute très jeune en écrivant des piécettes pour le Théâtre Cluny. Après son service militaire, il devient célèbre du jour au lendemain en se lançant dans le vaudeville militaire, genre très prisé à l'époque (en particulier depuis Courteline), avec "Tire au flanc". Il s'essaie ensuite un peu à tous les genres de la comédie, mais son second triomphe, "Les dégourdis de la 11e" (1913) est du même style que le premier. C'est par ce genre qu'il glisse à l'opérette avec "La marraine de l'escouade" (musique de Moreau-Febvre, 1917), suivie des trois pièces à peine musicales co-écrites avec Félix Gandera et Marcel Pollet. Ensuite, tout au long des années 20, il fait représenter au Châtelet des pièces à grand spectacle qui annoncent les opérettes du même genre qui vont constituer l'essentiel de son activité des années 30. La première sera "Sidonie Panache" en 1930. A partir de là, on pourrait dire que Mouezy-Eon sera (souvent avec la complicité de Willemetz aux lyrics) le fossoyeur de la comédie musicale telle qu'on l'a connue dans les années 20. Devenu après guerre directeur du Châtelet, il trempera peu ou prou dans toutes les pièces jouées dans la maison jusque vers 1950 (il a 70 ans), mauvaise habitude courante chez de nombreux directeurs de théâtre de l'époque, Willemetz en tête. La qualité unique de Mouezy-Eon c'est un certain sens du rythme et de la scène, qui fait que ses productions en mettent "plein la vue" et ne laissent pas le spectateur respirer. La contrepartie, c'est une rare inanité des intrigues, assortie d'une grande pauvreté des ressorts comiques. Initié par les premières oeuvres venues des Etats-Unis signées Friml et Romberg (Rose-Marie, Nina-Rosa, et les autres) et surtout Oscar Hammerstein II pour les livrets, poursuivi avec les français (Au soleil du Mexique, en particulier) ce genre deviendra une règle après la guerre, s'aggravera avec l'inanité gagnant la musique, au point que l'image de ringardise de l'opérette en sera scellée à jamais. On a du mal à comprendre, hors l'intérêt pécuniaire, comment des auteurs aussi fins que Willemetz et Yvain ont pu évoluer vers ce genre qui prenait le contrepied de tout ce qu'ils avaient défendu pendant les années 20.
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