Articles de presse
Candide
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26/10/1933 |
La défense de la musique française : pourquoi l'on joue tant d'opérettes étrangères sur les scènes parisiennes selon M. Reynaldo Hahn. Article par Pierre Leloup. |
Notre Temps
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03/11/1933 |
Panique au Casino, projet avorté (1933). Brève. |
Cinémonde
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19/04/1934 |
J'ai essayé d'extérioriser musicalement les gestes de "Sapho" nous dit Reynaldo Hahn. Article par Raymond Berner. |
Excelsior
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30/11/1935 |
Les auteurs devant leurs générales : Reynaldo Hahn. Article par M. H.-Berger. |
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Arrivé à Paris à l'âge de 4 ans, le vénézuélien Reynaldo Hahn sera naturalisé français seulement à l'âge de 38 ans, en 1912.
Il a déjà derrière lui un assez long passé dans la musique sérieuse, comme compositeur (des opéras comiques et de nombreuses mélodies, certaines composées à l'âge de 12 ans où il faisait comme Mozart le petit prodige dans le grand monde) et comme chef d'orchestre.
Ce n'est qu'en 1923 qu'il se lance dans l'opérette, avec "Ciboulette". Au cours des dix années suivantes il en composera 6 autres (la dernière, "Malvina", étant une version étendue du 1er tableau de "Une revue"), mais avec un succès beaucoup plus modeste.
Il écrivit enfin en 1935 un opéra, "Le Marchand de Venise" (dont l'écriture avait débuté en 1917 !), créé à l'Opéra de Paris deux jours après "Malvina", qui connut un grand succès critique mais fut finalement très peu joué ! Ce fut la fin de son oeuvre scénique, si l'on excepte quelques musiques de scène et ballets.
Il fut également critique musical dans divers journaux du début de sa carrière jusque vers 1920, puis de 1934 à 1939 critique lyrique au Figaro (le journal nommait à ce poste dans la mesure du possible des compositeurs, la charge avait échu avant lui à Antoine Banès puis à André Messager). Comme Messager, il avait souvent la dent dure avec les tenants du jazz, et il fut parfois, comme Messager, très injuste avec les compositeurs qui se risquaient à la syncope et aux éclats de cuivres...
En 1934-35, il écrivit quelques musiques de film, la plus connue étant "Sapho".
En 1945, il fut nommé directeur de l'Opéra de Paris, charge qu'il assura très peu de temps, puisqu'il mourut après un an de mandat seulement.
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