Balalaika. Représentation
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Photo
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Balalaika. Air détaché : Balalaïka
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Dessin
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Coll. Jacques Gana |
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Balalaika. Encart publicitaire
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Extr. de : Le Matin, 24.09.1938 |
BNF Gallica |
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Balalaika.
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Photo
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Extr. de : L'illustration, 15.10.1938 |
BNF Gallica |
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Balalaïka. Maquette originale de costume d'Umberto Brunelleschi
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Dessin
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Internet |
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Balalaïka. Maquette originale de costume d'Umberto Brunelleschi
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Dessin
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Internet |
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Balalaïka. Maquette originale de costume d'Umberto Brunelleschi
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Dessin
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Internet |
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Balalaïka. Costume de Bruneleschi, gouache originale
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Dessin Umberto Brunelleschi
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Internet |
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Balalaïka. Costume de Bruneleschi, gouache originale
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Dessin Umberto Brunelleschi
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Internet |
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Balalaïka. Costume de Bruneleschi, gouache originale
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Dessin Umberto Brunelleschi
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Internet |
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Balalaïka. Roger Tréville, Arthur Hardy, Muriel Angelus dans la version originale anglaise (Londres, 1936)
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Photo
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Extr. de : Programme original anglais de "Balalaika" (His Majesty's, 1936) |
Coll. Jacques Gana |
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Balalaïka
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(trad. de Balalaika)
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pièce musicale en 3 actes et 12 tableaux |
Représentations
Création mondiale (VO) |
Londres (Grande-Bretagne) |
Adelphi |
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22/12/1936 |
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 102 jours |
Mogador |
06/10/1938 - 15/01/1939 |
P |
102 |
Création |
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Distribution à la création
Programme
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1936 His Majesty's Theatre, London
Coll. Jacques Gana |
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1938 Mogador
Coll. Jacques Gana |
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La signature d'Albert Willemetz n'apparaît pas sur la partition. Source : archives Willemetz. La partition complète est co-éditée avec Max Eschig, qui devait détenir les droits d'une partie des airs additionnels de Robert Stolz. Cette pièce est comme son nom l'indique une salade russe : composée par des anglais dans un pseudo-style slave, elle est plutôt franchement viennoise pour la musique, d'autant qu'avant d'arriver à Paris elle a navigué en Europe où on lui a ajouté des airs de Robert Stolz !
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
A Montmartre, la nuit, en 1924, à l'époque de la prospérité, de la vie facile, de l'inflation, à l'époque où tant d'étrangers visitaient la capitale... Un cabaret russe, Balalaïka, tenu par un certain Nicky et sa femme Masha. Une Américaine, demande au portier s'il est vrai que les danseurs et les chanteurs de l'établissement sont tous des anciens nobles. « Presque tous », répond ce dernier. Et il commence à raconter leur histoire... Nous remontons alors à 1914 : le foyer de la danse du Théâtre Impérial de Saint-Pétersbourg est envahi par les officiers de Cosaques, malgré l'interdiction de leur colonel, malgré les efforts du jeune régisseur Nicky... Le capitaine de ces « diables rouges » est Pierre Karagin, fils du prince Karagin. Pierre est amoureux de la danseuse Lydia à qui il envoie chaque jour des fleurs, mais qui, luttant contre son coeur, et craignant la colère de son père, l'austère instituteur Ma-rakof, repousse les avances du bel officier. Pourtant, Pierre qui donne le lendemain une fête aux environs de Saint-Pétersbourg, dans les « îles », au célèbre restaurant de nuit Balalaïka, y invite la jeune fille. Lydia assure qu'elle n'ira pas. Mais elle ne peut résister et se rend tout de même à l'invitation. Son père, vient l'y chercher. Elle refuse de le suivre, et Pierre promet d'épouser Lydia. Mais le prince Karagin, vient, lui aussi, au Balalaïka, porteur d'une tragique nouvelle : la guerre est déclarée contre l'Autriche. Pierre et ses amis doivent partir le lendemain à l'aube. Il emmènera Nicky comme ordonnance, au grand désespoir de l'habilleuse Masha qui se consumme d'amour pour lui, tandis que le régisseur ne fait pas attention à elle, étant, lui aussi, amoureux de Lydia. Au bout de deux ans et demi de front, Pierre reçoit l'ordre de rentrer à Pétrograd : il est chargé de veiller sur le tzar. En effet, les esprits sont échauffés, l'insurrection gronde... Et nous nous retrouvons au Théâtre Impérial. Les danseuses sont émues, car le tzar est dans une avant-scène. Lydia est tout heureuse de revoir Pierre. Et Masha, devenue elle aussi, à force de travail, étoile de la danse, feint de dédaigner maintenant le brave Nicky, qui a renoncé à l'amour de Lydia. Tout à coup, c'est le fracas d'une détonation : un attentat a eu lieu ; une bombe a été jetée vers le tzar. Heureusement, Pierre a tiré celui-ci en arrière, lui évitant ainsi la mort. L'homme qui a jeté la bombe s'est enfui. C'est Marakov le père de Lydia, devenu farouche révolutionnaire. Il est traqué. Pierre, ne sachant rien, a accompagné Lydia chez cet homme à qui il vient de nouveau demander la main de sa fille. Marakov croit alors que Pierre Karagin n'a fait la cour à Lydia que pour mieux le surveiller, lui. Il le crie à Lydia qui est folle de désespoir. Marakov est arrêté. Mais la révolution éclate ; il est arraché des mains des soldats, et devient commissaire du peuple. C'est lui qui, à son tour, vient arrêter le prince Karagin, au cours d'une brillante fête donnée dans son palais. Et nous nous retrouvons de nouveau à Paris au « Balalaïka » où Nicky vient d'achever son récit. C'est la Nuit de Noël. Pierre doit danser avec la détestable Anglaise ; il doit chanter pour la clientèle, mais comme il essaye d'attaquer une mélodie qui lui rappelle de trop tristes souvenirs, sa voix se brise ; il éclate en sanglots. Tumulte, protestations... Le cabaret se vide. Les exilés vont fêter ensemble la Noël. Selon la coutume russe, Pierre regarde dans un miroir, pour y voir son avenir. Et qu'y aperçoit-il? Lydia ! Est-ce une hallucination ? Non ; c'est bien le reflet de la jeune fille qui, derrière lui, descend l'escalier qui conduit au cabaret. Elle est à Paris, car son père, Marakov est devenu ambassadeur des Soviets. Lydia va vers Pierre... Et la pièce se termine sans que nous soyons sûrs que le destin unira enfin les deux jeunes gens dont l'amour a survécu à toutes les misères, à toutes les vicissitudes, à tous les drames...
[Extrait du programme original]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Royalty,
1939
Partition complète (133 p.) |
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Partition complète (originale anglaise : "Balalaika", Keith Prowse, 1947, 192 p.) |
1947 |
Balalaika (Posford) |
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C'est lui (Posford) |
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Ce n'était là qu'un rêve (Stolz) |
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Les Yeux d'une blonde (Stolz) |
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Nitchevo (Grun) |
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Quand je fais des pointes (Stolz) |
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Quand l'amour veut qu'on se rencontre un jour (Stolz) |
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Sainte Russie (Grun) |
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Livret (132 p.) |
1936 |
Enregistrements originaux ECMF
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Balalaika
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2005 |
Version filmée, TV, vidéo
Il existe un film américain de 1939, avec Nelson Eddy et Ilona Massey, "adapté" de cette pièce selon la méthode américaine : de la partition de George Posford, il ne reste que le thème principal "Balalaika", le reste étant une compilation d'airs traditionnels russes et de thèmes originaux de Herbert Stothart.
Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
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Sélection 33T
disque 33T 30cm TLP 91.004 |
1982 |
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Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
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Balalaika / CAIRE (Reda) (chant)
PATHE PA 1603 (1938) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. dir. Silvio Mossé |
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Balalaika / CAIRE (Reda) (chant)
PATHE PG 374 (1938)
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Ce n'était qu'un rêve / CAIRE (Reda), FRANCELL (Jacqueline) (chant)
PATHE PA 1602 (1938) - Coll. Hervé David
acc. orch. dir. Silvio Mossé |
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Les Yeux d'une blonde / CAIRE (Reda) (chant)
PATHE PG 374 (1938) - Coll. David Poirot
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Les Yeux d'une blonde / CAIRE (Reda) (chant)
PATHE PA 1603 (1938)
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Quand l'amour veut qu'on se rencontre / CAIRE (Reda), FRANCELL (Jacqueline) (chant)
PATHE PA 1602 (1938) - Coll. David Poirot
acc. orch. dir. Silvio Mossé |
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Sainte Russie / MORYN (Gilbert) (chant)
PATHE PA 1635 (1938) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. dir. Silvio Mossé |
Par des interprètes
n'ayant pas participé à la création
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At the balalaika / KELLER (Greta) (chant)
DECCA F 6263 (1937)
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At the balalaika / GERALDO (orchestre)
DECCA F 6305 (1938)
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At the balalaika / MELFI (M.) (orchestre)
COLUMBIA DF 2559 (1938)
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At the balalaika / SYLVESTER (Victor) (orchestre)
ODEON 279210 (1937)
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Balalaika / CHANTEUR X (chant)
IDEAL 13717 (1938)
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Balalaika / PESENTI (A-J) (orchestre)
PATHE PA 1675 (1938)
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Balalaika / CHARDON (Félix) (orchestre musette)
IDEAL 13711 (1938)
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If the world were mine / GERALDO (orchestre)
DECCA F 6305 (1938)
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Sainte Russie / CHANTEUR X (chant)
IDEAL 13717 (1938)
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Sélection / ROUSSEAU (Louisette), GENIO (Marcel) (chant)
JAP 514229 (1938)
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Sélection / NEW MAYFAIR ORCHESTRA (orchestre)
LA VOIX DE SON MAITRE L 1062 (1938)
Dir. Ray Noble |
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