D'après "Simplicissimus", pièce italienne de Mario MARIBEL selon la partition chant-piano, Reynaldo MARIBEL selon le recueil pour chant seul, Renat MARIBEL selon Comoedia. Malgré toutes mes recherches, je n'ai pas retrouvé la trace d'un MARIBEL dramaturge en Italie, ni d'une pièce intitulée Simplicissimus.
Lors de la répétition générale, Sim Viva était remplacée par une certaine Dulysse (qui figurait déjà au nombre des choristes). J'ignore si elle a repris son rôle les jours suivants.
La pièce avait auparavant été crée à Lyon, le 22 janvier 1935 selon la SACD et Comoedia, le 4 décembre 1934 selon le théâtre.
L'Histoire
Résumé de la pièce
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Robert de la Morille, qui désire rompre avec l’exhubérante Dolores, est venu passer ses vacances, loin de Paris à Bonant-le-Torrent, en compagnie de son frère Charles et de son cousin, le peintre Gontran de la Morille. Les deux frères ont fait la connaissance de deux jeunes filles, Adrienne et Monique Baudry-Duclin. Robert courtise Adrienne, tandis que Charles ne reste pas insensible au charme de Monique.
Mais le cousin Gontran est, de son côté amoureux d’Adrienne et pour se débarrasser de son rival il révèle à Dolores la retraite de Robert. Elle ne tarde pas à arriver à Bonant-le-Torrent, accompagnée de son mari Pothin-Mésavent, colonel en retraite. Gontran persuade à Robert que le colonel se doute de son infortune et que s’il est venu, c’est pour se venger. Robert décide alors d’épouser Adrienne Baudry-Duclin, pensant que ce mariage dissipera tous les soupçons du mari jaloux, mais la jeune fille, qui sait par Gontran que Robert a une maîtresse, repousse sa demande. Craignant toujours la vengeance du colonel, Robert fait la même proposition à Monique, qui accepte, bien qu’en réalité elle aime Chartes mais elle croit que celui-ci est l'amant de Dolorès. Charles, par dépit, demande la main d’Adrienne qui accepte à son tour.
Au deuxième acte, on assiste à la soirée des deux mariages. Gontran, qui est furieux des résultats auxquels ses manœuvres ont abouti, continue d’essayer de brouiller les cartes. Il fait intervenir Dolorès, son mari et son jeune modèle de nu, Nory de la Fidélité, et finalement, à la suite d'une série de quiproquos, Monique part en voyage de noces avec son beau-frère Charles et Adrienne avec son beau-frère Robert.
Au troisième acte, tous les jeunes mariés se retrouvent dans le même hôtel, à San-Remo. Gontran arrive à son tour, puis tous les autres personnages, et l’on apprend qu’une erreur de transcription au registre d’état-civil fait que Robert est en réalité le mari d’Adrienne et Charles celui de Monique. Ainsi les interventions de Gontran ont finalement échoué : il se console avec la gentille Nory.
[Extrait de "Comoedia", 10 février 1935]
Désirant rompre avec la trop exubérante Dolorès, Robert de la Morille a fui Paris ; il est venu passer ses vacances à Bonaut-sur-Torrent en compagnie de son frère Charles et de son cousin, le peintre Gontran de la Morille. A Bonaut-sur-Torrent, Robert et Charles font la connaissance de deux charmantes jeunes filles : Adrienne et Monique Baudry-Duclin. Charles fait une cour discrète à Monique et Robert ne déplaît pas à Adrienne. Mais Gontran, le cousin, est amoureux d’Adrienne dont il a fait le portrait ; se voyant supplanté par Robert, il imagine de révéler à Dolorès la retraite du beau Robert. Celle-ci arrive à Bonaut-sur-Torrent flanquée de son mari Pothin-Mésavent, colonel retraité. Un quiproquo créé et exploité par Contran fait croire à Robert que Pothin-Mésavent se doute de son infortune et qubl est venu pour se rendre compte et se venger. C’est alors que Robert imagine de se marier avec Adrienne Baudry-Duclin ; à son avis, ce mariage dissipera des soupçons du mari jaloux. Mais Adrienne, toujours prévenue par Gontran, sait que Robert a une maîtresse ; aussi repousse-t-elle la demande de Robert qui fait alors la même proposition à Monique. La douce Monique aime Charles, mais toujours à la suite d’un quiproquo, elle croit que ce dernier est l’amant de la belle Dolorès, aussi, par dépit, elle accepte la main de Robert. Charles, furieux de voir Monique lui échapper, demande la main d’Adrienne. Ainsi Gontran, qui croyait empêcher le flirt Robert-Adrienne, a, par ses manœuvres, favorisé le mariage Charles-Adrienne. Au deuxième acte nous assistons à la soirée des deux mariages : Robert et Monique, Charles et Adrienne. Gontran, désespéré, essaie toujours de brouiller les cartes ; il fera encore intervenir Dolorès, son mari et son jeune modèle de nu : Nory de la Fidélité ; puis, finalement, il s’arrangera de telle sorte que Monique partira en voyage de noces avec Charles, son beau-frère et Adrien ne avec Robert, son beau-frère également. Son stratagème réussit, les jeunes mariés sont séparés... et Gontran triomphe. Mais il apprend qu’une erreur de transcription au registre d’Etat-Civil fait que Robert est en réalité le mari d’Adrienne et Charles celui de Monique. Nouveau désespoir de Gontran qui décide de rejoindre les jeunes mariés partis pour San-Remo. Or, Monique et Charles qui s’aiment, ont voyagé ensemble, de même que Robert et Adrienne. A San-Remo, Monique retrouve Robert qu’elle croit son mari, et Adrienne, Charles, son soi-disant époux. Heureusement le dieu Hasard agira encore et malgré toute les interventions de Gontran, Adrienne sera la femme de Robert et Monique celle de Charles. Quant à Gontran il se consolera avec la gentille Nory. Morale de l'histoire : Ce qui doit arriver, arrive, et tous les moyens soi-disant « simples » de Gontran de la Morille, n’auront pas empêché l’amour de réunir deux couples sympathiques.
[Extrait du programme original]
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