Arthur. Air détaché : Java et java (27 x 35 cm)
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Coll. Jacques Gana |
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Arthur. Air détaché : Je n'ai jamais le temps (27 x 35 cm)
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Coll. Jacques Gana |
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Arthur. Air détaché : Je ne sais plus faire ça (27 x 35 cm)
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Coll. Jacques Gana |
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Arthur. Air détaché : Le français moyen (27 x 35 cm)
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Coll. Jacques Gana |
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Arthur. Air détaché : Moi j'observe tout (27 x 35 cm)
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Coll. Jacques Gana |
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Arthur. Air détaché (chant seul) : Le Français moyen, version film
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Dessin Henri Cerutti (?-1968)
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Internet |
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Arthur. Version filmée, affiche
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Internet |
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Arthur. Encart publicitaire (version film)
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Dessin
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Extr. de : Le Matin, 02.01.1931 |
BNF Gallica |
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Arthur. Scène du film
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Photo
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Extr. de : Ric et Rac, 10.01.1931 |
BNF Gallica |
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Arthur. Encart publicitaire (version film)
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Dessin
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Extr. de : Ric et Rac, 10.01.1931 |
BNF Gallica |
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Arthur.
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Photo
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Extr. de : Comoedia, 06.09.1929 |
BNF Gallica |
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Arthur. Colette Andris (version filmée, 1930)
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Photo
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Extr. de : Comoedia, 24.08.1932 |
BNF Gallica |
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Arthur. Scènes d' "Arthur" (version filmée)
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Photo
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Extr. de : Paris Plaisirs 104, 1931 |
BNF Gallica |
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Arthur. Version filmée (1930)
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Photo
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Extr. de : Excelsior, 26.12.1930 |
BNF Gallica |
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Arthur. Le Théâtre et la mode
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Dessin Pigeat
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Extr. de : Excelsior, 03.09.1929 |
BNF Gallica |
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Arthur. Deux scènes du film (1930)
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Photo
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Extr. de : Cinémonde, 102, 1930 |
Coll. Bib. F. Truffaut |
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Arthur. Scènes du film (1930)
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Photo
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Extr. de : Ciné Magazine, 01.12.1930 |
Coll. Cinémathèque française |
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Arthur
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opérette en 3 actes |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 211 jours |
Daunou |
05/09/1929 - 23/02/1930 |
P |
172 |
Création |
Ba-ta-clan |
06/11/1931 - 19/11/1931 |
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14 |
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Ternes |
20/11/1931 - 26/11/1931 |
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7 |
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Moncey |
27/11/1931 - 03/12/1931 |
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7 |
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Etoile |
21/02/1936 - 02/03/1936 |
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11 |
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Distribution à la création
Programme
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1929 Daunou
Coll. Jacques Gana |
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"Arthur" fut la première opérette française adaptée au cinéma parlant, en décembre 1930. Ne l'avait précédée que "Les Saltimbanques" de Louis Ganne, en mai.
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Arthur est le masseur à la mode ; toutes les femmes rêvent d'être traitées par cet « esthéticien », qui prétend conserver aux lignes féminines la sveltesse et la pureté ; il a ouvert une académie de beauté où elles accourent toutes pour endurer les pires supplices, afin de garder la silhouette chère aux couturiers, et la jeunesse. Mais Arthur ne se prodigue pas, c'est un artiste et un fantaisiste, il faut que la femme l'inspire et c'est rare ; la plupart passent entre les mains de ses aides, de ses élèves, dont le principal est le pédicure hindou Saïvah ; pourtant cet homme, qui méprise les femmes, — il en voit trop — s'est laissé tomber par une jeune fille du monde, ruinée par la guerre et qu'il a épousée ; il l'aime, il en est jaloux ; il a peur qu'elle ne l'ait épousé que par intérêt et qu'elle ne rêve de compensations. Et c'est en effet ce qui se produit : Mado, sa femme, a retrouvé dans l'un de ses amis de régiment, Hubert de Fondragon, celui qu'elle aima, quand elle était jeune fille : ils devaient se marier, mais la guerre en les ruinant tous les deux, les a obligés à aiguiller autrement leur vie ; ils sont amant et maîtresse, mais avec d'infinies précautions ; enfin ce soir Arthur va à un banquet corporatif, ils vont pouvoir avoir une soirée de libre et Mado envoie Hubert chercher une baignoire dans un théâtre ; il mettra comme d'ordinaire la réponse dans le tiroir d'un petit meuble africain qui leur sert de poste restante. Mado a recueilli chez elle une sorte de parente pauvre Antonine, sa cousine, qui a débarqué un beau jour de la Martinique ; elle lui sert d'intendante et on rudoie beaucoup la pauvre fille qui n'est pas jolie et ne semble pas intelligente ; mais Antonine fait l'idiote plus qu'elle ne l'est, pour avoir la paix, et son seul confident est Saïvah qui a découvert aussi qu'elle était amoureuse, sans espoir, de Roger Beautramel, un jeune provincial, envoyé à Paris par sa mère pour qu'Arthur le place dans une maison de coulisse ; Roger est un sportif et ne fait pas attention aux femmes, mais sa mère ne comprend pas cette disposition d'esprit et pour plus de sécurité, car elle a peur des vilaines femmes, lui a recommandé de se mettre au mieux avec Mado, la femme de son protecteur, une femme mariée étant la meilleure garantie pour les mères inquiètes. C'est au cours d'une visite faite par Mme Beautramel qui vient s'assurer auprès d'Arthur de la bonne conduite de son fils qu'Arthur découvre subitement dans le tiroir du meuble africain qu'il fait admirer, une lettre d'Hubert, ne laissant aucun doute sur ses relations, bien que le nom de la femme ne soit pas mentionné, mais Mado est la seule femme de la maison ; il a une scène terrible avec Mado, qui commence par nier naturellement et a subitement une inspiration de génie en voyant passer Antonine ; c'est celle-ci qu'elle accuse d'être la maîtresse d'Hubert ; Arthur trouve le subterfuge d'abord invraisemblable, mais sa femme finit par le persuader et il trouve dégoûtant qu'un de ses amis ait abusé chez lui d'une jeune fille qui lui était confiée ; il devra réparer en l'épousant, Mado est affolée, elle essaye en vain de résister, mais la décision d'Arthur est irrévocable et Mado est obligée de confesser tout à Antonine en la suppliant de la sauver ; ce sera bien entendu, un mariage blanc, Antonine ne servira que de couverture, et en plus elle y gagnera de sortir de cet état de demi-domesticité où elle est ; celle-ci, qui y voit peut-être l'occasion de se rapprocher de Roger Beautramel, accepte et l'annonce à Arthur qui la dote et qui est ravi ; reste encore à l'annoncer à Hubert, qui ne comprend rien et menace de gaffer, en voyant qu'on veut lui faire épouser la bonne, sans en comprendre la raison. Au deuxième acte qui se passe à Juan-les-Pins, tout a changé ; la petite Antonine, l'ancienne Cendrillon, qu'Hubert a bien été forcé d'habiller proprement, puisque pour le monde elle est Mme de Fondragon, a pris de l'autorité et de l'abatage ; elle enlève les prix aux concours de costumes de bains, elle fait du sport dans des tenues sensationnelles, si bien qu'on ne parle que d'elle et qu'elle éclipse même sa belle cousine ; Arthur lui-même, commence à tiquer sur ce personnage qu'il ne remarquait même pas, Mado devient jalouse, Hubert a mille ennuis, car il est tout de même l'éditeur responsable ; et c'est la suite de ces intrigues qui se croisent et s'enchevêtrent, qui forment la matière du deuxième et troisième acte et la pièce se termine dans la chambre d'Antonine, et conformément à la morale, mais après quelques événements assez inattendus.
[Extrait du programme original]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Salabert,
1929-1930
Partition complète (85 p.) |
1930 |
Arthur |
1929 |
Java et Java |
1929 |
Je n'ai jamais le temps |
1929 |
Je ne sais plus faire ça |
1929 |
Le Français moyen |
1929 |
Moi j'observe tout |
1929 |
Nina |
1929 |
Arthur (in "Album Salabert piano seul" n° 14) |
1929 |
Fantaisie-sélection (Moi j'observe tout / Je n'ai jamais l'temps / Nina / Java et Java / Mon corps ingénu / Avec celui qu'on aime / Quand on a de l'appétit / J'bricole / Le Français moyen) (piano seul) |
1929 |
Java et Java (in "Album Salabert piano seul" n° 12) |
1929 |
Livret (144 p.) |
1929 |
Enregistrements originaux ECMF
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Arthur
Partition de référence : Version piano seul in "Album Salabert" n° 14
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2000 |
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Java et Java
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2000 |
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Je n'ai jamais le temps
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2000 |
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Je ne sais plus faire ça
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2000 |
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Le Français moyen
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2000 |
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Moi j'observe tout
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2000 |
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Fantaisie-sélection
Pot-pourri réunissant : Moi j'observe tout / Je n'ai jamais l'temps / Nina / Java et Java / Mon corps ingénu / Avec celui qu'on aime / Quand on a de l'appétit / J'bricole / Le Français moyen
Partition de référence : Piano seul
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2020 |
Version filmée, TV, vidéo
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Version filmée (1930)
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1930 |
(Sortie le 17 décembre 1930).
Avec : Louis-Jacques Boucot (Arthur Michoux), Edith Méra (Mado Michoux), Lily Zévaco (Antonine), Robert Darthez (Roger Beautramel), Georges Bever (Saïvah), Marguerite Ducouret (Mme Beautramel), Antonin Berval (Hubert de Fondragon), Colette Andris
Scénario adapté par l'auteur Réalisation : Léonce Perret |
Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
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Arthur (film)
Version filmée, scénario romancé (coll. Le Film complet, n° 1254, 29.11.1932) |
1932 |
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Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
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Couplets du masseur / BOUCOT (Louis) (chant)
EDISON BELL Rad F 522 (1930) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. dir. Georges Bailly |
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Java et java / BOUCOT (Louis) (chant)
EDISON BELL Rad F 522 (1930) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. dir. Georges Bailly |
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Moi j'observe tout / PERREY (Mireille) (chant)
PATHE X 2203 (1930)
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Nina / PERREY (Mireille) (chant)
PATHE X 2203 (1930)
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Par des interprètes
n'ayant pas participé à la création
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Arthur / ALIBERT (Henri) (chant)
PATHE X 2207 (1930)
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Arthur / GIGETTO (orchestre musette)
PARLOPHONE 85002 (1930)
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Arthur / PEGURI (Louis), PEGURI (M.) (orchestre musette)
COLUMBIA DF 401 (1930)
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Français moyen / AMATO (Nicolas) (chant)
DECCA F 1755 (1930)
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Français moyen / GESKY (chant)
GRAMOPHONE K 5892 (1930)
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Français moyen / KICKLEY (chant)
EDISON BELL Rad F 421 (1930)
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Français moyen / MILTON (Georges) (chant)
COLUMBIA DF 362 (1930)
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Français moyen / VILLEPRE (Hortense) (chant)
PERFECTAPHONE 3369 (1930)
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Français moyen / GARDONI (Fredo) (orchestre musette)
PATHE X 9991 (1930)
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Français moyen / HUIT JOYEUX MONTPARNOS (orchestre musette)
(1930)
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Java et java / MILTON (Georges) (chant)
COLUMBIA DF 362 (1930)
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Java et java / ALEXANDER (Maurice) (orchestre musette)
BROADCAST 2015 (1930)
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Java et java / TOURBILLON (orchestre musette)
PARLOPHONE 80634 (1930)
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Je n'sais pas faire ça / REJEAN (Max) (chant)
PATHE Sap X 3751 (1930)
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