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Reprise en 1919 par les chansonniers Saint-Granier et Gaston Gabaroche qui lui donnent son nom, cette petite salle est à ses débuts consacrée à des revues. Faute de succès, ils passent la main dès 1920 à Raoul Audier qui montera en 1927 la première comédie musicale de ... Gaston Gabaroche ! En dehors de cette pièce, les plus gros succès de la Potinière dans le domaine furent "Mon vieux", oeuvre collective, et "Mon amant" de Victor Alix (mais cette dernière fit cependant l'essentiel de sa carrière à la Scala).
En 1935, comme beaucoup d'autres, la salle devient un cinéma.
Rouverte par les frères Isola en mars 1938 dans le but de revenir à leurs origines de magiciens, elle s'appelle brièvement "Théâtre Isola" et de septembre 1938 à 1942 "Georges VI", puis redevient "Potinière" sous la direction de Jean de Turenne. Elle referme en 1959, rouvre en 1961 sous le nom de "Théâtre des deux masques" (nom qui avait déjà été porté par le Théâtre Fontaine dans les années 30), puis reprend son nom en 1962, vivote quelques années et ferme en 1973.
Pierre Sala la reprend et en fait un théâtre expérimental, le "Biothéâtre", qu'il renomme "Potinière" en 1978, avant de passer la main en 1984 pour héberger les enregistrements des émissions télévisées de Philippe Bouvard !
Enfin, en 1993, la Potinière prend le nom de "Pépinière Opéra", et se consacre avant tout au théâtre musical (pour l'inauguration fut montée une comédie musicale de Gérard Calvi et René de Obadia, "Les Innocentines"). |