Sans tambour ni trompette. Partition complète (27 x 35 cm)
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Coll. Jacques Gana |
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Sans tambour ni trompette. Reda Caire
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Caricature Georges Bastia (1904-1980)
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Extr. de : Comoedia, 30.03.1931 |
BNF Gallica |
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Sans tambour ni trompette. Robert Allard
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Caricature Georges Bastia (1904-1980)
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Extr. de : Comoedia, 30.03.1931 |
BNF Gallica |
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Sans tambour ni trompette.
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Photo
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Extr. de : Paris Soir, 30.03.1931 |
BNF Gallica |
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Sans tambour ni trompette.
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Photo
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Extr. de : Paris Soir, 30.03.1931 |
BNF Gallica |
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Sans tambour ni trompette. Pourquoi sans trompettes ?...
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Photo
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Extr. de : Paris Soir, 08.04.1931 |
BNF Gallica |
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Sans tambour ni trompette
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opérette en 3 actes et 4 tableaux |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 49 jours |
Folies Wagram |
27/03/1931 - 14/05/1931 |
P |
49 |
Création |
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Distribution à la création
Programme
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1931 Folies Wagram
Coll. Jacques Gana |
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D'après la pièce "La Gamine" des mêmes auteurs (Renaissance, 24 mars 1911). Le titre sibyllin (il n'a qu'un rapport très très mince avec l'intrigue !) signifiait surtout, dans l'esprit des auteurs, que musicalement la pièce échapperait à l'orchestration "jazz" courante à l'époque, qui faisait plus appel aux cuivres et à la batterie qu'aux cordes...
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Une jeune fille, Colette, encore mineure, se morfond à Pont-Audemer entre deux tantes, vestales farouches à qui l’âge et un physique ingrat ont rendu difficiles tous rapports avec Cupidon. Elles entendent, naturellement, façonner le monde à leur image et exercer les sévices de leur austérité sur Colette, blondinette naïve, intelligente et un peu romanesque qui rêve d’une vie moins terne et moins claustrée.
La pauvre petite commet un forfait inouï. Elle ose peindre, tout nu — car elle a contracté le goût des arts en la compagnie d’un peintre célèbre, Delanoy — un enfant de cinq ans. À Pont-Audemer, d’aussi scandaleuses libertés avec les bons usages ne passent pas la rampe. Suspectée, Colette est condamnée par celles qui lui ont voué une affection tyrannique et maussade, à se marier avec un nigaud du cru, Alcide Pingois, fils d’un riche notaire, ou à entrer dans un couvent.
Aucune de ces deux solutions ne sourit à Colette qui, non contente d’assurer de son indifférence l’amoureux Alcide, l’éconduit publiquement avec une outrageante désinvolture quand il vient timidement, gauchement, solennellement lui demander sa main. De pareils éclats laissent toujours à Pont-Audemer des souvenirs amèrement tenaces. Colette s’en doute un peu, et, pour déjouer des complications dangereuses pour son avenir, elle décide de quitter sans tambour ni trompette, ses tantes, ses habitudes, sa ville, et la bonne vieille maison qui abrita son enfance.
L’acte deux se passe à Paris, chez Delanoy, dans un studio d’où l’on aperçoit, illuminées dans le lointain, la Tour Eiffel et feu la Grande Roue, car le sujet se passe en 1900. Brillante soirée, entrain, gaîté. Les invités à peine partis, la petite Colette vient demander à Delanoy de lui accorder l’hospitalité. Vous la soupçonnez avec moi d’être amoureuse de Delanoy. Que va-t-il faire, lui ? La renvoyer, alors qu’elle parle de se jeter à la Seine ? Cruauté impossible. La garder? Soit. Mais elle est mineure, et il y a une loi sur les mineures. Il y a aussi, dans les opérettes, des accommodements avec la loi. Un ami de Delanoy. le commissaire de police Vergnaud, parfait mondain et homme de cœur, bien qu’alerté par la Préfecture au sujet de Colette dont a recherché les traces, n’hésite pas à placer les droits de l’amitié au-dessus des devoirs du fonctionnaire.
Tout semble sourire à Colette. Hélas ! elle découvre que celui qu’elle aime en silence est l’amant d’une belle sociétaire de la Comédie-Française, Nancy Vallier. Pour venger son dépit et sa jalousie, Colette barbouille le tableau sur lequel Delanoy a peint la grande artiste. Colère de Delanoy. Effondrement de Colette qui, sur les conseils d’un ancien camarade d’enfance, Pierre, qui l’aime, mais qu’elle n’aime pas encore, dévoile, sans plus de façons, ses sentiments à Delanoy, surpris et touché.
Au troisième acte, Côte d’Azur, car Colette, après tant d’émotion, a besoin de mettre un peu d’ordre dans sa santé. Delanoy va devenir victime à son tour et se laisser ensorceler par la grâce mutine de Colette. Ses cinquante ans ont fort à faire pour tenir devant l’orage. L’arrivée des fameuses tantes, à la recherche de leur nièce, complique les choses mais hâtera le dénouement. Il n’est qu’un moyen pour Colette et Delanoy de fuir leurs menaces : se marier. Ainsi en décident-ils. Mais Delanoy se méfie de son âge. Il se ravise et, héroïquement, provoque, grâce au subterfuge d’une lettre égarée et oubliée, une entrevue entre Colette et Pierre. Ceux-ci découvrent finalement entre eux un amour partagé et interdisent du même coup à tout dénouement pathétique d’intervenir dans cette délicieuse opérette où l’enjouement et la petite fleur bleue font un si charmant ménage.
[Extrait du programme original]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Choudens,
1931
Partition complète (196 p.) |
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Livret (165 p.) |
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Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
Diffusions radio RDF/RTF/ORTF
28/11/1957 |
Avec : Peyron (Joseph), Maurane (Camille), Benoît (J.Christophe), Moryn (Gilbert), Collart (Claudine), Linval (Monique) - Dir. Le Conte (Pierre Michel) |
28/04/1960 |
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18/04/1963 |
Avec : Dachary (Lina), Collart (Claudine), Peyron (Joseph), Maurane (Camille), Moryn (Gilbert), Lenoty (René) - Dir. Cariven (Marcel) |
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Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
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C'est Colette / ALLARD (Robert) (chant)
POLYDOR 521916 (1931)
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Chanson de Sans Tambour / ALLARD (Robert) (chant)
PATHE X 91010 (1931)
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J'ai sûr'ment queq'chose / ALLARD (Robert) (chant)
PATHE X 91010 (1931)
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J'ai sûr'ment queq'chose / ALLARD (Robert) (chant)
POLYDOR 521916 (1931)
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Par des interprètes
n'ayant pas participé à la création
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C'est Colette / CARRARA (Albert) (orchestre musette)
POLYDOR 521925 (1931)
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