Articles de presse
Le Gaulois
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04/06/1922 |
"La plus belle femme de France", projet avorté (1922). Article par Jacques Brindejont-Offenbach. |
Comoedia
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04/08/1930 |
Projet avorté, sur un livret de Marcel Achard (1930). Article. |
Comoedia
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25/03/1931 |
La Revue des Nouveautés (1931), par Henri Jeanson et Marcel Lattès. Article par Etienne Rey. |
L'Européen
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04/10/1935 |
Chez Marcel Lattès (pour la création de "Pour ton bonheur"). Article par M. Andral. |
Comoedia
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20/07/1936 |
"Ma première", projet avorté. Brève. |
Le Figaro
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28/08/1939 |
"Histoires d'humour", projet avorté du fait de la guerre. Annonce. |
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Marcel Lattès débuta avant la guerre de 14-18, par des mélodies dès 1907, puis par des comédies lyriques ("Fraisidis", "Il était une bergère", "Les Dandys") avant de glisser vers la comédie musicale en passant par l'Angleterre en 1919 ("Maggie", devenu "Nelly" en France 14 mois plus tard.
Il ne connut que des demi-succès : "Nelly" en 1921 et "Le Diable à Paris" en 1927 (avec Dranem dans le rôle du Diable) tinrent difficilement 3 mois. Seul "Arsène Lupin banquier" (1930, avec Jean Gabin dans son premier - et dernier - rôle important au théâtre) fut un véritable succès. Ses deux dernières pièces, malgré un accueil critique plein d'éloges pour le compositeur, ne restent à l'affiche que quelques semaines.
Il écrivit peu en dehors de ses pièces, mais il produisit tout de même toute la musique de la revue des Nouveautés en mars 1931, ce qui lui valut de signer plusieurs chansons sur des paroles de Henri Jeanson.
C'était un compositeur savant et subtil orchestrateur, qui possédait aussi un grand sens de la mélodie originale. On appréciera particulièrement ces qualités dans les ensembles et les thèmes blues du "Diable à Paris" (On remarquera aussi dans la même pièce une des premières apparitions dans la comédie musicale française de rythmes basques comme le fandango, vingt ans avant Francis Lopez !).
Avec le déclin de la comédie musicale, il se tourne comme beaucoup vers la musique de film (pour laquelle son nom reste fameux en Argentine, car il composa la musique de deux des premiers films de Carlos Gardel, tournés en France, "La Casa es seria" et surtout "Melodia de Arrabal").
Outre les pièces citées plus haut, son oeuvre la plus connue aujourd'hui est la chanson "Et le reste", chantée au cinéma par Arletty et Aquistapace dans le film "Je te confie ma femme" en 1933.
Quand la guerre éclata, il avait débuté l'écriture d'une nouvelle comédie musicale, intitulée "Histoire d'humour" (livret de Léopold Marchand, interprétation de Pierre Fresnay et Yvonne Printemps, l'équipe qui venait de triompher avec "Trois valses", lyrics d'André Hornez).
Il mourut en déportation, ironie de l'histoire, car deux des derniers films dont il avait composé la musique, "Paix sur le Rhin" (1938)" et Entente cordiale" (1939), étaient consacrés à la fraternité entre les peuples...
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