Cotillon III. Air détaché : Jeux innocents
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Coll. "Images musicales" |
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Cotillon III. Air détaché : Loulou
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Dessin
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Coll. "Images musicales" |
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Cotillon III. Air détaché : Radix
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Dessin
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Coll. "Images musicales" |
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Cotillon III.
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 30.04.1927 |
BNF Gallica |
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Cotillon III. Décor du 1er acte
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 09.05.1927 |
BNF Gallica |
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Cotillon III. Marcelle Denya
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Photo Pierre Apers
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Extr. de : Comoedia, 16.05.1927 |
BNF Gallica |
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Cotillon III. Mlle Rachel Lauwers dans le rôle de la baronne de la Garde
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Photo
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Extr. de : Comoedia, 24.05.1927 |
BNF Gallica |
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Cotillon III. Marcelle Denya
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Photo Pierre Apers
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Extr. de : Excelsior, 02.05.1927 |
BNF Gallica |
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Cotillon III. M. Laverne
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Caricature Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Journal amusant, 15.05.1927 |
BNF Gallica |
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Cotillon III. M. Jullien
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Caricature Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Journal amusant, 15.05.1927 |
BNF Gallica |
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Cotillon III
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opéra bouffe en 3 actes |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 48 jours |
Gaîté Lyrique |
29/04/1927 - 15/06/1927 |
P |
48 |
Création |
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Distribution à la création
Programme
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1927 Gaîté Lyrique
Coll. Jacques Gana |
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Il fut édité de cette pièce deux séries de partitions, l'une sous le titre original "Cotillon III" (la partition complète et 3 airs), l'autre sous le titre "Cotillon Jazz" (4 thèmes de la pièce réarrangés pour piano et orchestre de façon plus moderne)
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
En l'an de grâce 1768, sous le règne de Louis XV, les événements sociaux et internalionaux ressemblaient étrangement à ceux de 1927. Louis XV, à la suite d'un troisième traité de Versailles, avait dû évacuer la rive gauche du Rhin ; le peuple se plaignait de la vie chère — car un poulet coûtait vingt sous, somme exorbitante pour l'époque. Le double décime — ou impôt du vingtième — l'affaire de la Compagnie des Indes, appelée aussi la Banque de Chine, l'augmentation de la circulation fiduciaire préoccupaient tous les esprits. C'est dans cette atmosphère rigoureusement historique que se déroule l'action de Cotillon III. Le duc de Richelieu, toujours jeune et fringant malgré ses 72 ans, s'efforce de découvrir la favorite qui remplacera feu Mme de Pompadour, surnommée Cotillon II par le Grand Frédéric, et qui lui permettra de devenir Premier Ministre. Qui sera Cotillon III? Le vieux courtisan fonde de grands espoirs sur la baronne de la Garde — personnage également historique. Jeune et belle, Mme de la Garde rêve de devenir favorite, et comme elle est étrangère, ses chaînes semblent particulièrement grandes. Au nombre de ses adorateurs, Mme de la Garde compte un seigneur de fort belles manières et qu'elle soupçonne d'occuper à la Cour d'importantes fonctions. Mais celui-ci, par une étrange discrétion, n'a jamais voulu lui dire son nom. Elle ne le connaît que sous le diminutif familier de Loulou. Or, Loulou n'est autre que le Roi Louis XV qui, las du protocole, de l'étiquette et des amours officielles, a cru trouver enfin en Mme de la Garde la confidente qui saurait l'aimer bourgeoisement. Le duc de Richelieu, en sa qualité de diplomate, ne manque pas de commettre l'indiscrétion qui compromet tout. Par lui, Mme de la Garde découvre l'identité de Loulou et cela suffit pour que le Roi s'éloigne de la belle étrangère. Mais, dans la demeure de Mme de la Garde se trouvent une certaine Jeanne Vaubernier et une jeune méridionale, Annette Montclars, venue à Paris dans l'espoir d'y connaître des personnes influentes dont la protection fera nommer Maréchal de France son promis, Christian de La Valette, jeune cadet aux gardes qu'elle adore et qui l'adore. Le Roi remarque Annette pour sa beauté, et Jeanne pour la saveur de son langage. Le duc de Richelieu croit découvrir en Annette la future Cotillon III. Mais il a compté sans l'honnêteté de la jeune fille et sans l'arrivée intempestive de Son Excellente Absintani, représentant extraordinaire du Rey d'Alger à la conférence de la paix — car il y avait déjà, à cette époque des conférences de la paix toutes plus inutiles les unes que les autres. Son Excellence Absintani est bien l'Ambassadeur le plus extraordinaire qu'on puisse imaginer : il n'a aucune idée de ce qu'est le protocole et pratique une politesse toute personnelle. Il se plaît en France — ce qui est fréquent chez les étrangers. — II préférerait une situation stable dans ce pays à ses fonctions d'ambassadeur du Dey, un homme charmant, niais un peu vif et qui faisait empaler ses fonctionnaires pour un « oui » ou pour un « non ». Absintani se propose d'abord comme père fictif d'Annette Montclars, car l'étiquette veut que toute favorite, pour être admise à la Cour, ait un père et un mari de bonne noblesse. Mais une série de quiproquos fait croire à Louis XV, que Annette est sa fille. Il se rabat aussitôt sur Jeanne Vaubernier ; mais, au moment où Richelieu donne Absintani pour père à celle-ci, l'Ambassadeur, toujours à la recherche d'une situation, imagine de se faire passer pour un des innombrables enfants naturels, du Roi. Jeanne Vaubernier devenant de ce fait la petite-fille de Louis XV, celui-ci ne peut plus la prendre pour favorite. Mme de la Garde croit triompher. Elle obtient du Roi qu'il fasse épouser Annette par le Vice-Roi de Gênes et Jeanne Vaubernier par M. de La Valette qu'elle fera ensuite envoyer en province. Ainsi, elle sera débarrassée de ses deux rivales. Mais le Roi découvre que ni Annette ni Absintani ne peuvent être ses enfants et dès lors tout est remis en question. Annette, se croyant trahie par La Valette, songe à accepter le cœur du Roi, mais le bon sens d'un brave curé de campagne, au cours d'un voyage que le Roi fait dans le Midi, dénoue l'imbroglio politique créé par le duc de Richelieu, montre au Roi de France la vérité. Mme de la Garde épousera le Vice-Roi de Gênes, ce qui vaudra la 'Corse à la France ; Annette épousera M. de La Valette : Quant à Jeanne Vaubernier, on lui donnera pour époux un jeune chevalier qui lui porte quelque intérêt : Du Barry. Et c'est ainsi qu'entre dans l'histoire la fameuse Mme Dubarry.
[Extrait du programme original]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Choudens,
1927
Partition complète (290 p.) |
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C'est moi (Cotillon Jazz) |
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Dans mon palais j'ai trois déesses |
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Jeux innocents (Cotillon Jazz) |
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Loulou (Cotillon Jazz) |
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Nous avons grandi côte à côte |
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Quand le fouet de la diligence |
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Radix (Cotillon Jazz) |
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Livret (99 p.) |
1925 |
Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
Diffusions radio RDF/RTF/ORTF
Date inconnue |
Avec : Moryn (Gilbert), Duvaleix, Peyron (Joseph), Allard (Robert), Smith (René), Berton (Liliane), Felder (Linda), Ristori (Gabrielle) - Dir. Cariven (Marcel) |
25/06/1950 |
Avec : Moryn (Gilbert), Duvaleix, Lenoty (René), Ville (Paul), Allard (Robert), Rolland (Jane), Moizan (Geneviève), Ristori (Gabrielle) - Dir. Cariven (Marcel) |
14/02/1954 |
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15/04/1958 |
Avec : Duval (Denise), Giraudeau (Jean), Germain (Pierre), Broissin (Nicole), Vitale (Jacques) - Dir. Bervily (Edouard) |
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