La distribution indiquée est celle de 1937 à Paris. La distribution originale à Angers ne contient que des interprètes locaux.
Les registres de la SACD font état d'une création originale au théâtre Michel le 22 juin 1935 (sous le titre "Le Ruban bleu"), mais celle-ci semble être restée à l'état de projet : à cette date, le théâtre Michel donnait "Les Amants terribles", pièce parlée de Noël Coward.
En revanche, Comoedia indique, le 29 juin 1935, une création partielle à Paris, salle d'Iena, sans doute en version de concert. Au même programme, figurait "Un bal en 1830", ballet également composé par Marc Berthomieu.
L'Histoire
Résumé de la pièce
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Jean Barsac dit "Jean Bart" riche armateur a engagé toute sa fortune et celle de son ami le Commandant Mestras sur un bateau qui doit ravir le "Ruban Bleu" aux autres nations.
Au premier acte, au cours d’une soirée donnée en l’honneur du départ, Simonne la nièce de Jean Bart s’éprend du jeune Lieutenant de Vaisseau Cavignac. Mais celui-ci aime Arlette, une aventurière, qui, pour de l’argent, se met au service du capitaine Buxton agent d’une Compagnie rivale, afin de saboter le bateau de Jean Bart et lui faire perdre le "Ruban Bleu".
Simonne doit prendre le départ avec son oncle et Nounou, domestique dévoué et Adèle la fiancée de celui-ci.
Au deuxième acte, le drame se déroule. Arlette essaye d’abord de séduire Cavignac, afin qu’il ne puisse voir le sabotage, Barsac s’en aperçoit et pour que Cavignac revienne à Simonne, il fait lui-même la cour à Arlette, qui avait donné rendez-vous à Cavignac dans sa cabine.
Mestras qui a des doutes sur Buxton, charge Nounou de le surveiller. Celui-ci avec Adèle décide d’assommer Buxton d’un coup de matraque.
Tout à coup le "Jean Bart" a des ratés affollement général Barsac, Mestras et les officiers se réunissent en conseil de guerre. Quelqu’un a saboté le navire. Nounou au lieu de frapper Buxton, fend le crâne à Mestras qui avait perquisitionné dans la cabine de Buxton.
Tous les officiers donnent leur emploi du temps, sauf Cavignac qui ne peut compromettre Arlette.
Il est donc considéré comme coupable.
Au troisième acte, à Rio de Janeiro, réception en l’honneur du "Jean Bart".
Cavignac est aux arrêts sur les instance de Simonne, Barsac demande à Arlette de sauver Cavignac. Arlette avoue, Cavignac ne peut-être coupable puisque au moment du sabotage il était dans sa cabine.
Tout se dévoile, Cavignac dit son amour pour Simonne et dit la vérité. Simonne pardonne et tout finit par des mariages et des chansons.
[Extrait du programme de la reprise, Opéra de Montpellier, 1938]
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