J'hésite. Recueil chant seul
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Dessin Gaston Girbal (1888-1978)
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Coll. "Images musicales" |
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J'hésite. Claude Revel, Gabaroche, Jacqueline Francell, Maryse Tirville
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Photo Lipnitzki
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Extr. de : Excelsior, 19.02.1938 |
BNF Gallica |
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J'hésite. Claude Revel, Gabaroche, Jacqueline Francell, Maryse Tirville
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Photo
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Extr. de : Marianne, 23.02.1938 |
BNF Gallica |
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J'hésite. Claude Revel, Gabaroche, Jacqueline Francell [et Maryse Tirville]
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Photo
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Extr. de : Paris Midi, 05.03.1938 |
BNF Gallica |
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J'hésite. Claude Revel, Gabaroche, Jacqueline Francell
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Caricature Jean-Dominique Van Caulaert (1897-1979)
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Extr. de : Paris Soir, 21.02.1938 |
BNF Gallica |
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J'hésite
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ou Mon coeur hésite
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opérette en 3 actes |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 40 jours |
Antoine |
16/02/1938 - 27/03/1938 |
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40 |
Création |
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Distribution à la création
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Le titre de la pièce était une "signature" pour Gaston Gabaroche, dont c'était le plus gros succès depuis sa création en 1930 dans "Enlevez-moi". C'était sans doute une fausse bonne idée qui pouvait faire croire à une reprise. Peut-être à cause de cela, la pièce devint "Mon coeur hésite" dès le 26 février, après 10 jours de représentations.
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Deux cousines, Jacqueline et Odette, ont hérité un magasin d’armurier. Les armuriers, même les plus placides, vivent d’assassinats par personne interposée, assassinats d’innocentes bêtes par les chasseurs, assassinats de moins innocents amants par des maris furieux, sans compter les assassinats à but lucratif. Tandis qu’Odette accepte très tranquillement d’exercer cette profession cruelle, Jacqueline ne peut supporter l’idée du sang répandu. La boutique est donc partagée en deux ; d’un côté Odette continue la vente des instruments de mort, fusils, revolvers, poignards et cannes à pêche, de l’autre Jacqueline installe un commerce de fleurs.
Les deux cousines ne se partagent pas seulement la boutique, elles ont encore en indivision le cœur de l’hésitant Denis qui ne sait pas à laquelle des deux il dédiera en définitive son amour incertain.
Telle est la situation quand se présentent deux acheteurs. L’un d’eux fait l’emplette d’un browning pour abattre l’amant de sa femme, l’autre achète des corbeilles de fleurs pour décorer sa garçonnière que sa maîtresse honorera ce jour même de sa présence. Déjà, vous l’avez deviné, l’acquéreur des corbeilles odorantes est l’amant auquel sont destinées les balles de l’autre client, le mari.
Les cousines se rendent compte du drame qui se prépare. Voilà pourquoi au deuxième acte tous les acteurs du premier - plus la femme adultère cause de ces différents achats - se retrouvent dans l’appartement du jeune homme. Après des entrées et des sorties sans nombre, Denis, l’hésitant, a enfin décidé qu’il épouserait Odette. C’est lui que l’époux outragé provoque en duel.
Le courage n’est pas sa vertu dominante et il est prêt à toutes les bassesses pour ne pas aller sur le terrain quand il apprend par une des vendeuses que toutes les armes de l’armurerie sont truquées et rendues inoffensives. Subitement il se sent l’étoffe d’un héros, il tient à la rencontre, il l’exige et il faut des excuses très formelles au mari pour qu’il consente... à pardonner.
[Extrait du "Petit bleu", 18 février 1938]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Joubert,
1942
Recueil n° 1 réunissant : - Pourquoi voir tout en noir ? - Un coin sans quelques fleurs - On vous attend, Madame (chant seul) |
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