Articles de presse
Vedettes
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19/04/1941 |
Un "grand bonhomme" : Antoine. Article par Henri d'Alzon. |
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Construit en 1866, Boulevard de Strasbourg, sous le nom de "Théâtre des menus plaisirs", il est dirigé à partir de 1888 par André Antoine qui lui donne son nom puis l'abandonne en 1906. Le théâtre est ensuite dirigé par Firmin Gémier, puis René Rocher, et de 1934 à la guerre par Marcel Paston. Il est au cours des années 30 dévolu à la comédie. Sous l'influx de la nouvelle direction (Henry Houry), il représente en 1935-36 puis en 1938 cinq opérettes de genres très différents : marseillaise ("En plein pastis", de Georges Sellers, sans doute pour faire concurrence à Vincent Scotto qui à cette époque monopolisait le théâtres des Variétés, un peu plus bas sur le boulevard), classique ("La nuit est belle", une des dernières oeuvres d'Henri Goublier fils), moderne ("Faites ça pour moi !" et "J'hésite" de Gaston Gabaroche) et carrément "jeune" ("Quand on a vingt ans", de Michel Emer).
Repris après la guerre par Simone Berriau, le théâtre Antoine acquiert alors sa réputation dans le théâtre intellectuel (tout Sartre, mais aussi Tennessee Williams, Arthur Miller, Julien Green...) |