Accueil     Présentation     Liens     Remerciements     Bibliographie     Actualité du site     Contact  
  Oeuvres     Auteurs     Compositeurs     Interprètes     Techniciens     Editeurs     Théâtres     Chronologie     Documents     SACD    
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

Les Compositeurs

VAN PARYS (Georges)

Naissance : Paris, 07/06/1902
Décès : Paris, 29/01/1971 (68 ans)
 
Georges Van Parys et René Lestelly

 

Photo
 

 

 

coll. ANAO

Une bonne à rien faire.

 

Dessin Julien Pavil (1897-1952)
Extr. de : Comoedia, 22.01.1924
 

 

 

BNF Gallica

Georges Van Parys (1950)

 

Dessin André Lebon
Extr. de : extrait du programme original de "La Ceinture de Vénus" (Apollo, 1920)
 

 

 

Internet

"Le Million", film de René Clair. Partition d'écran.

 

Dessin Henri Cerutti (?-1968)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Le Moulin sans souci, dernière oeuvre commune de Philippe Parès et Georges Van Parys, partition complète (1958)

 

Dessin
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Pan dan l'oeil. Partition du sketch (1925)

 

Dessin Clérice frères
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Voilà le Printemps. Partition du sketch (1927)

 

Dessin Roger de Valerio (1886-1951) signé Rogerio
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Georges Van Parys

 

Photo
 

 

 

Que d'eau, que d'eau. Comédie musicale (1953) avec dans les rôles principaux Jacques Fabbri et Michel Roux, alors débutants.

 

Dessin Raymond Erny d'après Blanche Van Parys
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Les Jours comme ils viennent, livre de souvenirs de Georges Van Parys (Plon, 1969)

 

 

 

 

Coll. Jacques Gana

film Prends la route : Recueil

 

Dessin Charles Roussel (1882-1961)
 

 

 

Coll. "Images musicales"

Van Parys

 

Photo Gaston et Lucien Manuel
Extr. de : Programme original de "Couss-Couss" (Scala, 1931)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Georges Van Parys

 

Photo Gaston et Lucien Manuel
Extr. de : Programme original de "Lulu" (Daunou, 1927)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Georges Van Parys

 

Photo Daniel Chacun
Extr. de : Programme original de "L'Ecole buissonnière" (Nouveautés, 1941)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Oeuvres
  1241 j.
Madame la Comtesse 1922
Une Bonne à rien faire 1924
Lulu 1927 241 J.
La Petite dame du train bleu 1927 117 J.
L' Eau à la bouche 1928 88 J.
Louis XIV 1929 158 J.
Le Coeur y est 1930 38 J.
Couss-Couss 1931 60 J.
Ma petite amie 1937 75 J.
L' École buissonnière 1941 75 J.
Une Femme par jour ! 1943 389 J.
Articles de presse
Comoedia

23/12/1922

"Magic-Siki", revue (1922). Article.
Comoedia

07/04/1928

Promenades et visites : sur la musique gaie et l'opérette française. Article par Pierre Maudru.
  (suite)
Excelsior

08/06/1929

"La Fille à papa", projet avorté (juin 1929). Brève.
Comoedia

28/06/1930

"Grains de Beauté", projet avorté (1930). Brève.
Cinémonde

12/03/1931

Après René Clair, quelques uns de ses interprètes nous parlent du "Million". Article par Michel Gérac (Suzanne Chantal).
Cinémonde

09/04/1931

Cinémonde vous a dit son opinion sur "Le Million", il va maintenant vous le raconter. Film raconté par Jean Castelboux.
Candide

09/04/1931

Le Million. Critique par Jean Fayard.
Notre Temps

29/09/1933

Les Musiciens et le cinéma. Article par Georges Van Parys.
Cinémonde

14/12/1933

Comment naissent les chansons de films. Article par Raymond Berner.
  (suite)
La Rampe

01/06/1937

Georges Van Parys, de toutes ses oeuvres, préfère... son fils qui a deux mois. Article.

Il rencontre Philippe Parès, fils de Gabriel Parès (alors chef d'orchestre de la Garde Républicaine) au début des années 20, au cours Edmond Lavagne (Lavagne, de 20 ans leur aîné, sera quelques années plus tard le 3e larron de leurs premières musiques de films). Après une première pièce encore "en amateur", Georges Van Parys commence dès 1923 à composer de petites oeuvres (opérettes en un acte ou sketches musicaux) et des chansons, tout en gagnant sa vie comme pianiste accompagnateur, en particulier au célèbre cabaret "Chez Fysher", où il devient l'accompagnateur attitré d'Yvonne George.
En 1927, Georges Van Parys et Philippe Parès collaborent ensemble une première fois pour "La Petite dame du train bleu" qu'ils ont vainement essayé de faire monter à Paris, et qui échoit à Lyon. Six mois plus tard, ils parviennent à placer au Daunou, grâce à Jane Renouardt, leur "Lulu". Cette seconde pièce est un succès, qui leur permet de faire monter à Paris leur première oeuvre commune. Ils collaboreront systématiquement sur toutes leurs oeuvres jusqu'en 1931 (quatre pièces et plusieurs musiques de films muets, puis celle du "Million" de René Clair), après quoi le succès mitigé de "Couss-couss" et surtout l'orientation accrue de Georges Van Parys vers le cinéma, celle de Philippe Parès vers l'édition et la production, sépareront leurs routes. Ils ne se retrouveront qu'en 1958 pour une oeuvre d'inspiration beaucoup plus classique qu'à leurs débuts, "Le Moulin sans souci".
Pour Van Parys, la voie est tracée : il sera un des plus importants compositeurs de musique de films français jusqu'à la fin des années 60, en quantité et en qualité. Il sera en tout cas le plus populaire, ayant le don de caser un air à succès dans la plupart de ses partitions. Parallèlement, il n'abandonnera jamais le théâtre, allant de façon très éclectique de la comédie musicale (Une femme par jour, 1943) à l'opérette néo-classique (Virginie Déjazet, 1946) en passant par l'opéra-bouffe et l'opéra-ballet ("La Belle de Paris", Opéra-Comique, 1962, ou "Tristoeil et Brunehouille", parodie-raccourci de l'histoire de l'opéra).
On a du mal à imaginer que Van Parys, dont l'image de marque musicale est aujourd'hui liée à des oeuvres d'un style très intemporel (complaintes, valses, ritournelles) ait été en 1927-1928 le plus "jazz" des compositeurs français. Et pourtant, "Lulu", "L'eau à la bouche", "Louis XIV", "le Coeur y est" contiennent de nombreuses pages plus syncopées que la moyenne de leurs contemporaines. Elles sont très soignées quant à l'harmonisation et aux arrangements orchestraux : certains critiques ont même noté que c'était presque trop ! Le principal reproche que l'on peut faire rétrospectivement à ces partitions, c'est leur relatif manque de personnalité : on n'y trouve que rarement, comme chez Yvain ou Moretti, et même Christiné (ou comme chez Van Parys lui-même quelques années plus tard) de ces subtils décalages qui différencient le faiseur de l'artiste.
Par ailleurs, Georges Van Parys ne s'est pas distingué à cet époque par le choix de ses librettistes : Serge Veber est d'une vulgarité qui passe souvent les bornes (surtout dans "Lulu" et "L'Eau à la bouche"), sans la manière de Willemetz ou Barde pour faire passer ces turpitudes, et "Couss-Couss" a des relents colonialistes (voir l'analyse) difficilement supportables aujourd'hui. Seul "Louis XIV" peut être partiellement sauvé, pour son aspect satirique, et "Le Coeur y est", dont le livret, signé Raoul Praxy, est dans la ligne de ceux que cet auteur écrivait à la même époque pour Gaston Gabaroche.

Enregistrements après 1945, disques et radio, documents

Cliquez pour lire le document

Un musicien heureux : Georges Van Parys
in "Musica Disques", n° 104, novembre 1962
1962


 / 
A la découverte de Georges Van Parys (1902 - 1971)
Les grands airs du cinéma À l’occasion de la sortie du disque "Georges Van Parys et le cinéma" dirigé par Laurent Petitgirard, membre de la section Composition de l’Académie des Beaux-Arts, Carrefour des Arts invite Natalie Van Parys, petite-fille du compositeur, à venir faire découvrir le parcours musical de son grand-père, grande figure de la musique populaire française.
Canal Académie, 17 juin 2007
2007

Cliquez pour lire le document

Deux piécettes en un acte de Georges Van Parys (1925-1927)
Enregistrement original intégral des partitions chant-piano
2020

Cliquez pour lire le document

Le Million (film) : Le film chantant de René Clair (1931)
Enregistrement original intégral de la partition chant-piano
2020
  Minnie Moustache : Enregistrement intégral RTF
RTF, 2 mars 1957 (dif. 8 mars 1957)
1957

Site conçu et réalisé par Jacques GANA - Illustrations et enregistrements sonores © leurs éditeurs et ayants droit respectifs