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Premier prix de piano et d'orgue au conservatoire de Lille en 1923, Georges Ghestem débuta comme concertiste tout à fait sérieux, avant de produire ces deux comédies musicales, créées toutes deux au Sébastopol de Lille à un an d'intervalle, et qui ne montèrent jamais à Paris. Ses débuts étaient accompagnés par ceux de son librettiste, André Hornez, qui devint un des principaux paroliers de la chanson française des années 30 à 50, en particulier avec Paul Misraki.
Les deux pièces - la première surtout - ont la particularité de contenir plusieurs très longs intermèdes-ballets avec variations jazz très modernes et atypiques pour l'époque, qui annoncent un peu Ray Ventura.
Dès le début des années 30, il s'oriente cependant vers ce qui lui vaut d'être encore connu : la composition de valses, javas et tangos à l'intention des accordéonistes (par exemple "Valse hindoue" et "Valse chinoise", composées avec Joseph Colombo), au milieu desquels se glisse LA chanson-phare de Marie Bizet "L'Hôtel des trois canards" (1937, sur des paroles de CL Pothier).
Il fut également un temps titulaire du célèbre orgue du "Gaumont Palace", ce qui nous vaut quelques enregistrements.
Il devait cependant encore composer une nouvelle opérette, un peu plus connue, en 1949 : "Le Miroir aux alouettes".
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