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Le Coffre-fort vivant. Le Coffre fort vivant, de Frédéric Mauzens (1908)

 

 

 

 

Internet

Le Coffre-fort vivant. Bach, Monette Dinay, Roger Bourdin

 

Photo France-Presse
Extr. de : Excelsior, 23.12.1938
 

 

 

BNF Gallica

 

Le Coffre-fort vivant

  opérette en 2 actes et 20 tableaux
Texte BERR (Georges) (Livret)
VERNEUIL (Louis) (Livret)
WERNERT (Henri) (Lyrics)
Musique SZULC (Joseph)
SAUTREUIL (Jean)
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 182 jours
Châtelet 16/12/1938 - 15/06/1939 P 182 Création
Distribution à la création
M. BACH Mathias
M. BOURDIN (Roger) Etienne
M. ALLARD (Robert) Burley / Spolding Jr / un Camelot / Fasol / un Policier /Marquise de Tournebutte
M. DINAN Palmer / Spolding Sr / un Douanier / Rémi / un Policier / Marquis de Tournebutte
Mme GAUDART (Denise) Lucette
Mme MONET (Lisette)
M. CASTEL (Edmond) Varnusson
M. COIZEAU (Jean) Cruchat
Mme DINAY (Monette) Monique
M. BEHAR (Marco) Alker

chorégraphie GUÉ (Georges)
chorégraphie NILE (Jacques)
chorégraphie BARON (Zoe)
costumes WELDY (Max)
costumes KARINSKY
costumes MATHIEU (Henri) et SOLATGÈS (Louise)
costumes ANTOINETTE
costumes (maquettes) CARRÉ (Jenny)
décors DESHAYS (Raymond)
décors BERTIN (Emile)
décors LAVIGNAC
décors PELLEGRY
décors MELLANO de CASSINA
direction musicale DIOT (Gabriel)
mise en scène LEHMANN (Maurice)

Programme
1938 Châtelet
Coll. Jacques Gana
1938 Châtelet
Album Souvenir
Coll. Jacques Gana
1938 Châtelet
Edition économique
Internet

D'après un roman de Frédéric MAUZENS (pseudonyme du comte Francis de Miollis), 1907.
Selon le dépouillement figurant dans l'album-souvenir, Joseph Szulc n'est responsable que de six airs de la partition, le reste étant de Jean Sautreuil.

L'Histoire
Résumé de la pièce

× Joseph Cruchat, antiquaire, quai Malaquais, a trouvé une pièce unique : la première tabatière !... Celle dans laquelle Nicot, ambassadeur de France au Portugal, rapporta, en 1561, au roi Henri III, les premiers brins de tabac qui furent introduits dans notre pays.
Le couvercle de ce bibelot est orné d'un diamant inestimable qui, à lui seul, vaut une fortune.
Pour mettre, devant eux, l'objet aux enchères, Cruchat a convoqué ses meilleurs clients.
Parmi eux se distingue un enragé collectionneur, Léopold Varnusson.
Sa fille, Lucette, est demandée en mariage par Etienne Hardouin, un jeune homme charmant mais sans nom et sans fortune, ce qui ne plait guère à Varnusson.
Aussi Etienne, pour se faire bien voir de son futur beau-père, lui a-t-il fait croire que c'est à lui que la tabatière fut signalée, et que c'est donc grâce à lui qu'il acquerra ce joyau... S'il l'acquiert, car les enchères montent... Un Espagnol va jusqu'à cinq millions quatre cent mille francs !
Pour permettre aux acquéreurs d'examiner de près le diamant qui orne le couvercle de la tabatière, Cruchat l'a fait dessertir par son garçon de magasin, Mathias Bernard.
Le diamant ayant été rendu à Mathias, celui-ci est en train de le replacer sur le couvercle.
Tenant la tabatière d'une main, ses pinces de l'autre, embarrassé, il met pour un instant, le diamant entre ses dents.
Varnusson, déchaîné, lance un dernier chiffre : six millions ! ... Personne ne monte, la tabatière lui est adjugée.
Et Cruchat, fou de joie, donne une bourrade amicale dans le dos de Mathias... qui avale le diamant !
Emotion générale. Cruchat s'arrache les cheveux. Varnusson aussi. Pourtant, le diamant ne peut pas être perdu ?...
Deux jours se passent, néanmoins, et le diamant n'a pas reparu.
Les journaux s'emparent de l'incident. L'anecdote est relatée en détail dans toutes les feuilles : il existe, à Paris, un homme qui a un diamant de six millions dans le ventre !
Ceci à tôt fait de retenir l'attention de deux gangsters, William Palmer et Fred Burley, que toutes les polices du monde ne parviennent jamais à arrêter, tant est grande leur adresse à se transformer. .
Ils décident d'entrer en relations avec le coffre-fort vivant, — c'est comme cela, déjà, que tout Paris a surnommé Mathias Bernard, — et avec son entourage : à tout prix, ils mettront la main sur le diamant.
Mais il faut savoir ce qu'il est devenu, ce diamant !
Pour ce faire, Varnusson et Cruchat font radiographier Mathias, et l'on a l'explication du mystère : le diamant s'est logé dans son appendice. Il est bloqué, et ne sortira plus jamais.
Qu'à cela ne tienne. L'opération de l'appendicite délivrera le diamant, qui pourra, enfin, être rendu à ses propriétaires.
Mais farouchement, Mathias refuse : se faire ouvrir le ventre ? Jamais.
Or, la loi est formelle : un chirurgien ne saurait procéder à une opération sans le consentement du malade.
Fureur de Varnusson et de Cruchat. Mais, devant l'entêtement de Mathias, que faire ?
Monique, une jeune infirmière de la clinique où l'on a radiographié le coffre-fort vivant, semble s'intéresser vivement à son cas.
Elle sait bien qu'un corps étranger ne pourra rester longtemps dans son appendice, sans provoquer, chez lui, des douleurs qui rendront l'opération nécessaire.
Elle feint donc d'être séduite par Mathias et s'efforce de le rendre amoureux d'elle...
Il s'agit de l'arracher à tous ceux qui le guettent, et de se trouver là, seule, quand le diamant apparaîtra.
Et voilà le pauvre Mathias devenu l'objet d'innombrables convoitises, acharnées et rivales :
Cruchat, qui veut ses six millions ;
Varnusson qui veut sa tabatière complète ;
Etienne, qui n'aura la main de Lucette que si son beau-père retrouve le joyau ;
Palmer et Burley, résolus à tout pour s'en emparer ;
Monique qui le guette jour et nuit.
Comment, pour échapper à ceux qui le harcèlent, Mathias s'enfuira à la Martinique, se noiera, sera sauvé par un pêcheur, et débarqué à Mexico...
Comment il deviendra pensionnaire du grand Cirque Alker, puis vedette de cinéma à Hollywood...
Comment, enfin, après s'être emparés du diamant, Palmer et Burley se le verront à leur tour ravir par Étienne, qui le rapportera triomphalement à Varnusson...
C'est ce que la nouvelle pièce de MM. Louis Verneuil et Georges Berr vous fera connaître, au cours de vingt-cinq tableaux que vous applaudirez ce soir.

[Extrait du programme original]

Critiques et articles de presse
Le Figaro 10/12/1938 Article par Louis Verneuil.
Paris Soir 15/12/1938 Article.
Le Figaro 16/12/1938 Avant-première par Louis Verneuil.
Le Petit Parisien 18/12/1938 Article.
Paris Soir 18/12/1938 Article.
Excelsior 18/12/1938 Article par Gabriel Reuillard.
Ce soir 19/12/1938 Article par JB.
L'Echo de Paris 21/12/1938 Article par Pierre Berlioz.
Le Ménestrel 23/12/1938 Critique par Marcel Belvianes.
L'Action française 23/12/1938 Article par Dominique Sordet.
Excelsior 23/12/1938 Article par Emile Vuillermoz.
L'Intransigeant 23/12/1938 Article par Gustave Bret.
Journal des Débats 23/12/1938 Article par Henri de Curzon.
Le Petit Parisien 23/12/1938 Article par Henry Bénazet.
Paris Soir 23/12/1938 Article par Henri Gil-Marchex.
Le Petit bleu 23/12/1938 Article par Adhémar de Montgon.
Le Journal 24/12/1938 Article par Louis Aubert.
L'Action française 26/12/1938 Article par Dominique Sordet.
Le Figaro 26/12/1938 Article par André Warnod.
Paris-Midi 06/01/1939 Article par Intérim.
Larousse mensuel 01/02/1939 Critique.
La Vie Parisienne 01/02/1939 Critique par Hugues Delorme.
La Griffe 17/03/1939 Article par Pierre Ferjac.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Royalty, 1939

C'est pour Monique (chant seul)
Je suis un doux (chant seul)
Un fin clocher (chant seul)


Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre

 / 
Ayons du cran (Sautreuil) / BOURDIN (Roger) (chant)
PATHE PA 1685 (1939) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. dir. Gabriel Diot

 / 
L'Amour il faut qu'ça gaze (Sautreuil) / BOURDIN (Roger), GAUDART (Denise) (chant)
PATHE PA 1685 (1939) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. dir. Gabriel Diot
On en a (Sautreuil) / BOURDIN (Roger) (chant)
PATHE PA 1684 (1939)
acc. orch. dir. Gabriel Diot
Un fin clocher (Szulc) / BOURDIN (Roger) (chant)
PATHE PA 1684 (1939)
acc. orch. dir. Gabriel Diot

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