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Construit en 1781 comme annexe de l'Opéra, il prend son nom lorsqu'après la révolution il est racheté par le comédien et auteur Dumaniant. Détruit par un incendie en 1870 lors de la Commune de Paris en même temps que son voisin le théâtre de la Renaissance, ils sont reconstruits en 1873 sous leur forme actuelle. C'est sous la direction des frères Coquelin qu'il connait son plus grand succès en 1897 : Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand.
En 1924, Maurice Lehmann prend la direction du théâtre. C'est là que, de 1933 à 1938, il va rôder la formule qu'il fera triompher au Châtelet : l'opérette à grand spectacle.
En alternance avec les créations citées ici, la Porte Saint Martin se posait également en concurrente de la Gaîté Lyrique, avec de nombreuses reprises des grands classiques de l'opérette (Offenbach, Lecocq, Hervé...).
Après la guerre, il demeura un des temples de la comédie musicale, à l'opposé de l'opérette lopézienne défendue par le Châtelet et Mogador. On y monta dans les années 50 Lafarge et Moutet, dans les années 60 Gospell, Hair, Mayflower... |