Le Roi du cirque. Encart publicitaire ("Ainsi va l'amour")
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Extr. de : Le Matin, 21.11.1937 |
BNF Gallica |
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Le Roi du cirque. Ah ! Comme c'est bon !, air détaché chant seul
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Internet |
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Le Roi du cirque. Ainsi va l'amour, air détaché chant seul
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Internet |
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Le Roi du cirque. Représentation à la Gaîté Lyrique, 1937
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Photo Henri-Martinie
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Le Roi du cirque. Raymond Chanel, fondateur des "Compagnons de l'opérette"
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. André Mauprey
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Max Alexys
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Henri Le Clézio
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Marie Viard
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Pasquali
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Suzy Gossen
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Photo
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Morton
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Blanche Delimoges
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Photo
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Allain Dhurtal
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Photo
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Zena Zick
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. M. Gladine
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Photo
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Mlle Suffel
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. Jules Gressier, chef d'orchestre
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque. M. Descombes
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Extr. de : Programme original du "Roi du cirque" (Gaîté Lyrique, 1937) |
Coll. Jacques Gana |
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Le Roi du cirque
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ou Ainsi va l'amour !...
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opérette à grand spectacle en 2 actes et 17 tableaux |
Représentations
Création mondiale (VO) |
Bruxelles (Belgique) |
Alhambra |
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14/10/1936 |
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 38 jours |
Gaîté Lyrique |
16/10/1937 - 22/11/1937 |
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38 |
Création |
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Distribution à la création
Programme
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1937 Gaîté-Lyrique (création)
Coll. Claude Albisson |
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En novembre 1937, le titre de la pièce fut changé en "Ainsi va l'amour !..." (qui était le titre d'un des morceaux de la partition). Selon Excelsior, la pièce avait été créée à l'Alhambra de Bruxelles le 25 mars 1937.
Justifiant le titre, plusieurs interprètes payaient de leur personne dans divers numéros de cirque : Zena Zick dans des danses acrobatiques, Pasquali dans la voltige équestre, Le Clézio dans la prestidigitation...
C'était un spectacle produit par "Les Compagnons de l'Opérette".
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Harry Cross, — le Roi du Cirque, — est le pseudonyme de Harry Clifford, fils de Lord Clifford. Laissant ignorer qu’il est devenu, de par sa fantaisie, le célèbre Directeur du Cross Circus, il est reçu en tant que fils de Lord par Lord et Lady Chipperdale et s’éprend de leur fille Mirbelle.
Lord Chipperdale est Président de la grosse firme d’armements « la Barkiss Company Ldt ». Certains documents secrets d’une très grande importance sont en sa possession. Ils sont convoités par un couple d’espions, la Comtesse Vera Ivanowna, exilée de Russie, et l’aventurier Barnett. Pour arriver à leurs fins ces derniers usent de tous les moyens possibles : ils cambriolent le coffre-fort de Lord Chipperdale et ils s’efforcent de compromettre Mirbelle, en l’emmenant dans une boîte de Whitechapel « Le Shangaï » où l’on fume l’opium. Mais Harry et Mirbelle déjouent tous leurs projets. Mirbelle résiste au chantage de Barnett qui lui offre de sauver son père si elle consent à l’épouser, et elle convient avec Harry d’un subterfuge qui lui permettra de remettre à Lord Chipperdale un chèque de 50.000 livres qui représente le montant de l’argent volé, en même temps que les documents, somme qui ne lui appartenait pas. et qu’il ne pouvait pas rembourser, ce qui le mettait dans une situation extrêmement grave. Mais ce chèque, Harry l’a signé de son vrai nom, Clifford. Or son compte en banque est au nom de Cross, ce que découvrent Vera et Barnett qui cherchent à le faire arrêter pour chèque sans provision.
Harry est alors obligé de reconnaître qu’il est Harry Cross, le directeur du Cross Circus. Lord Chipperdale, dépité et furieux de voir sa fille aimer un « saltimbanque », le chasse.
La partie semble donc gagnée par Vera et Barnett. Mais Barnett finit par exagérer : il veut maintenant devenir réellement le gendre des Chipperdale. Vera, écœurée de son cynisme, le dénonce à Harry, et l’avise que Barnett porte toujours sur lui les documents qu’il a volés. Harry s’arrange pour les lui reprendre et le faire arrêter. Il sauve ainsi les Chipperdale, qui consentent à lui accorder la main de leur fille Mirbelle.
A cette double intrigue amoureuse et policière s’ajoutent des divertissements chorégraphiques et les attractions acrobatiques, données par les artistes du Cross Circus : Billy, Gladys, Betty.
Cet ensemble permet de dire que dans l’ouvrage « Le Roi du Cirque » il y a de l’Opérette, du Music-hall, du Cirque.
[Extrait du programme original]
Le rideau se lève sur un campement de cirque ambulant, Billy clown-acrobate-régisseur-écuyer tombe du ciel ou plutôt du cintre à l’aide d’une corde lisse — il nous semble que déjà André Baugé avait fait une entrée analogue qui n’est pas à la portée de tous les acteurs. Billy est amoureux d’une femme de la troupe. Ce n’est pas la femme à barbe mais simplement — effet de maquillage — une femme à moustaches.
Tout ceci ne fait que nous préparer à voir le formidable, l’extraordinaire, le génial Harry Cross, le patron, le roi du Cirque. Entendons-nous bien. Harry est pour tout le monde un simple directeur de cirque ambulant, mais nous, les initiés, nous savons qu’en réalité c’est un Lord passionné de la piste, un Lord en barres... parallèles. Chut ! n’ébruitons pas ce mystère.
Aux environs de l’endroit où campe le cirque est le château de Lord Chipperdale. Le grand seigneur est dans la marine de Sa Majesté, ce qui lui permet d’arborer un uniforme que l’amiral suisse lui envierait. Vous pariez qu’il va donner une fête, qu’il invitera Harry Cross non point sous le nom d’Harry
Cross mais de Lord Clifford ; vous pariez ensuite que l’amiral a une fille et que cette fille est amoureuse d’Harry ; vous pariez encore que l'on fait appel au cirque tout proche pour fournir la partie artistique de la réjouissance et permettre au corps de ballet de la Gaîté de déployer ses grâces ; vous pariez enfin que les artistes du « chapiteau » seront éberlués de voir le « patron » dans ce rôle d’homme du monde. Vous avez gagné votre pari mais vous n’avez pas gagné le fou-rire.
L’amiral — qui décidément connaît mal ses hôtes — a convié un couple que nous devinons à leur allure être un couple inquiétant : une aventurière russe, Vera, et un aventurier anglais, Barnett. Ces tristes personnages veulent voler des documents que le maître de la maison tient enfermés dans son coffre-fort ainsi que cinquante mille livres qui doivent s’y trouver également. Pour cela Vera cherche à enjôler Harry afin de l’écarter de la maison et Barnett entreprend Mirbelle, l’admirable fille de l’amiral.
Tout ceci nous conduit à une fumerie d’opium à cause d’un certain ballet chinois et aussi pour placer un tableau d’obscurité renouvelé de Rose-Marie. Harry vient arracher Mirbelle à ce lieu de perdition. Il a sauvé la fille des mains des magots chinois mais il n’a pas sauvé le magot du papa. Les documents et les livres sterling ont quitté le coffre-fort.
Pour les livres sterling Harry arrive a la rescousse. Il a une idée — pour nous il a dû la puiser dans une opérette. Au cours d’une seconde fête — sans doute l’amiral ruiné a-t-il pu se procurer les petits fours à crédit — Mirbelle vendra un baiser aux enchères et Harry achètera ce baiser cinquante mille livres.
Ingénieux, n’est-ce pas ? Heureusement que la jolie miss fait le détail car au cours du change cinquante mille livres pour les lèvres seulement... Laissons l’arithmétique et enchaînons.
Il reste à retrouver les documents. L’aventurière Vera vient trouver Harry au cirque dans sa roulotte qui est grande comme la scène de la Gaîté. Elle est séduite par ses bottes d’écuyer et sa veste de dompteur. Les remords l’assaillent et elle livre à celui qu’elle aime sans espoir le secret de son complice : Barnett porte les documents dans sa poche.
Le dénouement ne se fait pas attendre. Au cours de la représentation du cirque à laquelle assiste Barnett dans la loge de l’amiral et de sa jolie fille, Harry, toujours en bottes d’écuyer et en veste de dompteur, exécute des tours de prestidigitation. Vous avez deviné ? Vous êtes trop intelligent. On fait disparaître le lapin. Le lapin est passé où ? Dans la poche du monsieur. Les documents y sont et c’est pour avoir l’honneur de vous remercier.
[Extrait du "Petit Bleu", 22 octobre 1937]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Choudens,
1937
Partition complète (182 p.) |
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Ah ! Comme c'est bon ! |
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Ainsi va l'amour |
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Annouchka |
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Au trot du petit baudet |
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Enregistrements 78T/mn
Par des interprètes
n'ayant pas participé à la création
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Ah ! Comme c'est bon / PRUD'HOMME (Emile) (orchestre musette)
ODEON 279281 (1937)
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Au trot du p'tit baudet / PRUD'HOMME (Emile) (orchestre musette)
ODEON 279281 (1937)
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