Articles de presse
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Comoedia
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27/07/1929 |
"Pho-Pho", projet avorté. Brève. |
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Il fut adopté à l'âge de 32 ans par Emilie Broisat (1846-1929), sociétaire alors retraitée de la Comédie Française, sa tante, sans doute pour une question de succession. De ce fait, à partir de 1920 il utilise fréquemment la signature d'Henry Coullon-Broisat. Né et mort parisien, l'essentiel de sa vie professionnelle se déroula autour de Cannes, où il résidait la plupart du temps.
Sa carrière de compositeur débute à la fin de la guerre : il compose en 1917 une opérette sur le thème des marraines de guerre ("Les Marraines"), sur un livret de Rina Saisset (qui utilise le pseudonyme de Jean Cimiez), soeur d'un de ses camarades décédé au champ d'honneur. Il compose ensuite (essentiellement entre 1918 et 1922) plusieurs suites de mélodies très classiques, et deux petites opérettes-sketches en un acte, toujours avec Rina Saisset.
En 1923-24, une seconde grande opérette, "Les Amants malgré eux" (restée vraisemblablement inédite) et surtout une suite d'orchestre, "Une Caravane dans le désert", qui sera utilisée à plusieurs reprises lors de concerts ou de séances de cinéma (par exemple lors des représentations marseillaises de "L'Atlantide", version muette de Jacques Feyder, 1921).
En 1928-29, il fait jouer successivement "Qu'en pensez-vous", composé pour l'essentiel en 1926 (à Cannes et Marseille, puis - enfin ! - à Paris, pendant la saison d'été de la Potinière) et "Finette", composée en 1925 (en Belgique seulement). Les deux sont d'un style radicalement différent de ses oeuvres précédentes, plutôt sagement néo-classiques : ici, Henri Coullon s'adonne au jazz, dans des compositions plutôt réussies. A la suite de ces deux créations scéniques, il envisage de poursuivre dans cette voie : ses archives contiennent un programme de 5 opérettes en 3 actes à paraître en 1929-30 ! Néanmoins, l'ensemble resta un voeu pieux, et aucune ne vit le jour.
Dans les années 1933-1934, il compose en compagnie du librettiste Pierre Adornier une demi-douzaine de piécettes en un acte pour les théâtres pour enfants, comme il y en avait plusieurs à l'époque (Le "Petit Monde" de Pierre Humble étant le plus connu). L'ensemble fut publié par l'éditeur lyonnais Max Orgeret.
"Sous les cieux de Paris", en 1936, est sa dernière oeuvre répertoriée, grâce à 6 partitions pour chant seul publiées par Philippo. Là encore, il n'est pas du tout certain que la pièce ait été représentée.
(Mille mercis à Chantal Verron, petite-fille du compositeur, qui m'a généreusement cédé tous les documents en sa possession !)
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