Les Auteurs
|
SARVIL (René)
|
Nom pour l'Etat civil :
René Crescenzo |
Naissance : Toulon,
18/01/1901 |
Décès : Marseille, 31/03/1975 (74 ans) |
|
Les Gangsters du Château d'If. Sarvil, Larquey, Alibert, Temerson (photo du film, 1939)
|
Photo
|
|
|
|
René Sarvil, Vincent Scotto et Rellys
|
Photo
|
coll. ANAO |
|
|
René Sarvil (vers 1936)
|
Photo
|
|
|
|
|
|
|
Un de la Canebière. Version filmée (1938) : Alibert, Rellys, René Sarvil
|
Photo
|
|
|
|
Un de la Canebière. Affiche du film (1938) : René Sarvil, Rellys, Alibert
|
Dessin François
|
|
|
|
René Sarvil
|
Photo Lucien Lorelle (1894-1968)
|
Extr. de : Programme original de "La Revue marseillaise" (Moulin de la Chanson, 1932) |
Coll. Jacques Gana |
|
|
Gangsters du Château d'If. Alibert, Sarvil, Rellys
|
Caricature M Cam (Maurice Camugli, 1901-1974)
|
Extr. de : Le Matin, 24.01.1937 |
BNF Gallica |
|
|
Un de la Canebière. Alibert, Rellys, Sarvil
|
Photo
|
Extr. de : Le Matin, 24.09.1938 |
BNF Gallica |
|
|
Le Roi des galéjeurs. Henri Alibert, Lafourcade, Sarvil
|
Photo
|
Extr. de : Paris Midi, 27.12.1938 |
BNF Gallica |
|
|
René Sarvil
|
Photo
|
Extr. de : Programme original de "Le Roi des galéjeurs" (reprise, Marseille, 1938) |
Coll. Jacques Gana |
|
|
René Sarvil
|
Photo Harcourt
|
Extr. de : Programme original de "Au pays du soleil" (reprise, Porte Saint Martin, 1951) |
Coll. Jacques Gana |
|
|
René Sarvil
|
Photo Harcourt
|
Extr. de : Programme original de "Un de la Canebière" (reprise, Tournée Jacques Hélian, 1957) |
Coll. Jacques Gana |
|
|
Georges Crescenzo, Michel Allione. Sarvil, l'oublié de la Canebière. Géménos : Autres temps, 2006. 251 p.
|
Photo
|
Coll. Jacques Gana |
|
|
René Sarvil
|
Photo Lucien Lorelle (1894-1968)
|
Extr. de : Programme original de "Trois de la marine" (Ambigu, 1933) |
Coll. Jacques Gana |
|
|
|
Premier fils d’un émigré napolitain tailleur d’habits, et d'une ciotadine, il naît à Toulon au Pont du Las lors d’une pérégrination temporaire de ses parents. Il passa son enfance à Marseille, y fit ses débuts amateur à 15 ans, puis comme beaucoup d’autres, "monta" en 1930 à Paris, où il fit carrière. La famille de sa mère (Lotéro) d’origine génoise était installée depuis le début du XIXème siècle dans les vieux quartiers de Marseille, Rue Torte (une des plus vielle rue de la cité) chassée vers 1860 par l’installation du grand lupanar, ces Sanjanins émigrèrent à nouveau à La Ciotat, où ils faisaient dans la charpenterie de marine et la voilerie. Cette filiation lui transmettra une parfaite connaissance de ce petit monde de marins et de pécheurs, dont il s’est fait le chroniqueur au second degré. Il connaît bien le parler marseillais et comprend le Provençal que parle une de ses grand mères. Sa femme Juliette Clinchard dite Saint Giniez, auteur dramatique (1908-1980), petite fille d’un Capoulé di Tambourinaire félibréen du Var, ami de Mistral, lui apporta en dot l’autre partie de ce qui constituera l’ossature de leur parfaite maîtrise de la culture de la Provence littorale. Toutes ces influences contribueront à donner un caractère traditionnel à ce qui va devenir Les Opérettes Marseillaises.
Parolier, auteurs d’un millier de chansons sur 50 années de carrière, il a écrit pour les plus grands de l’époque : Mayol, Chevalier, Fernandel, Tino Rossi, Edith Piaf Marie Dubas Reda Caire...
Chansonnier sous contrat a la Lune Rousse de 1930 à 1936, il écrivait tous les spectacles et les revuettes du lieu mythique de l’esprit montmartrois, pour son complice Pierre Dac. Végétant, il n’en jouait pas moins les utilités et le Marseillais de service auprès des touristes Rue de Clichy, lorsque Alibert vint le chercher pour écrire la Revue Marseillaise. Cette initiative installera définitivement le genre marseillais dans la capitale. Puis avec Vincent Scotto, ils vont créer ce qui restera la synthèse de la longue tradition de spectacles marseillais.
A la demande de son commanditaire, il produira ainsi les sept livrets et toutes les paroles des chansons de ce corpus qui entrera dans le patrimoine de la cité phocéenne, les Opérettes Marseillaises.
Il est aussi en 1935 avec Hyppolite Ackermans, le créateur de ce qui restera comme le dernier noël de la tradition calendale le naïf et populaire Noël des Petits Santons. Il sera enfin l'auteur de la majorité des revues qui se jouaient à Marseille entre 1939 et 1944 à l’Odéon de la Canebière, ainsi que de celles qui clôtureront le cycle mémorable de l’Alcazar du Cours Belsunce (1951-1965) avant qu'il ne prenne en 1968 une retraite bien méritée. Il se retire aux Arcs sur Argens (Var), village de sa femme Juliette.
Il décèdera à Marseille en 1975 lorsque auront disparu ses amis Chevalier, Pagnol, et Fernandel.
|
|
|