La Tendre Alyne

× La tendre Alyne, fille du marquis de Vermagnat, a deux amants, deux officiers du régiment de Penthièvre, et ces deux militaires lui ont, en collaboration, fait un enfant.

Conseillée par sa soubrette, elle avoue tout à sort père, qui demande aux deux officiers de prendre leurs responsabilités. Ils les prennent, c'est-à-dire qu'ils décident de continuer comme par le passé de se parta-
ger les faveurs d'Alyne. L'un sera le mari, l'autre, l'amant. C'est, tout simple.

Mais l'amant s'en va-t-en-guerre et le mari prend goût à son exclusivité. Quand l'autre revient, il lui refuse toute participation à la coopérative.

Ça pourrait tourner mal — entre gens d'épée, n’est-ce pas ? — mais l'amant reporte sa tendresse sur la soubrette, qui n'est pas mal balancée et qui, entretemps, a épousé le vieux marquis. Lequel ne lui donnait pas entière satisfaction.

[Extrait de "L'Atelier", 14 juin 1941]