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Mandrin. Partition complète (24 x 32 cm)

 

Dessin Charles Roussel (1882-1961)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Mandrin. Recueil (24 x 32 cm)

 

Dessin Charles Roussel (1882-1961)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Mandrin. Représentation : au centre, Georges Jouatte

 

Photo
 

 

 

Mandrin.

 

Photo
Extr. de : Paris Soir, 10.12.1934
 

 

 

BNF Gallica

 

Mandrin

  opérette en 4 actes (dont 1 prologue) et 13 tableaux
Texte RIVOIRE (André) (Livret)
COOLUS (Romain) (Livret)
Musique SZULC (Joseph)
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 52 jours
Mogador 12/12/1934 - 01/02/1935 P 52 Création
Distribution à la création
M. JOUATTE (Georges) Mandrin
M. FRIANT (Charles) Antoine
M. ALLARD (Robert) Bernard
M. HERENT (René) Periola
M. CARPENTIER (Marcel) Fouchard
Mme RENAUX (Solange) Isabelle
Mme REGELLY (Hélène) Solange
Mme DUCLOS (Germaine) Colette
Mme DINAY (Monette) Perrette
M. VILBERT (Henri) Olive
M. DUPUIS (José) Le Procureur
M. LACOSTE (Gustave) Un marchand
M. ROSE (Robert) Jérôme
M. JAM (Max) Fernandet
M. METAIRIE Moustique
Mme RELLY (Gina) Bathilde
M. ROSEN Gros Lucas
M. BUFFOLI (Nino) Rondin

chorégraphie FLOYD DU PONT
décors et costumes (maquettes) STERN (Ernst)
direction musicale (40 instrumentistes) DIOT (Gabriel)
mise en scène ROZE (Edmond)

Programme
1934 Mogador
Coll. Jacques Gana

Cette partition a été éditée en 2 versions, avec l'air additionnel 24b "Voleurs volés" (171 p) ou sans (167 p).

La pièce succédait à "L'Auberge du Cheval blanc" qui avait tenu 2 ans à Mogador. Le succès fut sans doute au-dessous des espérances des frères Isola, et "Mandrin" fut remplacé au bout de 2 mois par une reprise de "Rose-Marie", avec les mêmes interprètes que "Mandrin" (Georges Jouatte et Solange Renaux).

L'Histoire
Résumé de la pièce

× L’action se passe eu 1754, l’avant dernière année où Mandrin a exercé son dur métier de bandit justicier, faisant main basse sur l’argent extorqué au pauvre peuple par les Fermiers Généraux.

Il a donné rendez-vous à ses hommes dans un coin du Jura. Nous les voyons rentrer les uns après les autres, chargés de butin, et se félicitant d’avoir échappé une fois de plus aux gabelous et aux gapians qui sont à la solde des agents du fisc.

Cependant, quelques fortes têtes essaient de semer le mécontentement dans la bande. Mandrin paraît : tout rentre dans l’ordre et c’est d’un cœur unanime qu’ils chantent La Marche des Mandrins.

Mais paraît une petite paysanne que les sentinelles ont saisie aux avant-postes et ont prise pour une espionne. C’est au contraire Perrette qui avise Mandrin du terrible danger qu’il court, car ses ennemis des gabelles ont décidé le roi à lancer contre lui les fameux argoulets du Comte de la Morlière et, s’ils ne se dépêchent de changer de campement, ils vont être cernés et faits prisonniers. Mandrin réveille ses hommes déjà endormis et quitte cet endroit peu sûr, surtout à la veille de l’expédition qu’il prépare contre la ville de Beaune.

Quelques Mandrins, sous les ordres du lieutenant Bernard, dit La Tendresse, viennent en reconnaissance dans la ville, déguisés en marchands. C’est le jour de la grande foire. Les prix dérisoires, auxquels ils vendent les objets passés par eux en contrebande, font douter de leur honnêteté et, comme on a signalé la présence des Mandrins dans les parages, le Procureur du Roi est alerté. Il arrive en tremblant sur les lieux. Survient alors la nouvelle sensationnelle d’un engagement décisif entre les Mandrins et un détachement du Royal-Bourgogne. La population, affolée, se rassure en voyant paraître les uniformes de l’armée régulière avec, à leur tête, Mandrin, en Capitaine du Roi. La ville est sauvée ! C’est à qui fêtera les vainqueurs de Mandrin. Le Procureur du Roi et le Receveur des Fermes Fouchard se disputent l’honneur d’avoir comme hôte le Capitaine... de Beaurepaire. Séduit par Isabelle, fille de Fouchard, c’est chez Fouchard qu’il descendra.

La ville entière acclame ses sauveurs. Grande réjouissance populaire, suivie d’une fête donnée par Fouchard dans son somptueux château, en l’honneur du vaillant Capitaine et de ses soldats. Entre autres divertissements, on verra danser, à la gloire des grands crus de Bourgogne, les vigneronnes de la région dans leurs plus beaux atours.

Or le Capitaine, qu’Isabelle a tout de suite intéressé, éprouve pour elle un sentiment de plus en plus vif, auquel elle semble répondre, car elle ne lui cache pas quelle attirance exercent sur elle sa bravoure et le prestige de sa victoire sur Mandrin, qu’elle croyait invincible.

D’autre part, Fouchard, qui est veuf, se sent attiré à la fois vers deux charmantes jeunes femmes qui le pressent de fixer entre elles son choix ; mais il ne veut pas se décider avant que sa fille soit mariée. Aussi voit-il d’un œil favorable l’amour naissant d’Isabelle pour le brillant Capitaine. Ne serait-ce pas pour lui le gendre rêvé, puisqu’il le mettrait à l’abri de la persécution que Mandrin fait subir à tous les fermiers généraux ?

Tout-à-coup, Perrette arrive essouflée et remet au Capitaine un pli secret. En effet, Mandrin, las de son existence d’aventurier, avait fait tenir au Roi, par des amis sûrs, une lettre où il lui offrait d’entrer à son service avec le brevet de Capitaine. Il aurait pu ainsi réaliser son rêve : se battre tout en restant un honnête homme. Mais à la lecture de la réponse que lui apporte Perrette, sa figure change ! Il est hors la loi et tous les Mandrins avec lui. Déchirant son uniforme, tirant ses pistolets, le Capitaine déclare avec violence aux Beaunois terrorisés qu’il n’a jamais été M. de Beaurepaire ; puisque ses espoirs sont anéantis, que sa grâce est refusée et sa tête mise à prix, eh bien, il reprendra la campagne et fera payer cher aux exploiteurs du peuple son existence menacée. Mandrin il est, Mandrin il reste ! Il va même jusqu’à insulter Isabelle pour rendre définitive la rupture.

A ce moment, il apprend que les troupes du Roi descendent à marche forcée de Dijon sur Beaune ; plus une minute à perdre ; il saute sur son cheval et ordonne à ses hommes de se saisir des otages qu’il leur désigne, entre autres : Fouchard, le Procureur, son fils Antoine qui, épris d’Isabelle, vient d’avoir l’imprudence de provoquer Mandrin.

Cette fois, c’est une ferme perdue des environs, la ferme des Sauvinières, qui est le centre de ralliement
des Mandrins. Les otages sont arrivés à bon port, sous la garde du lieutenant Bernard. Mandrin, bien décidé à être généreux, ménage Antoine, cependant de plus en plus agressif. Survient Isabelle, qui a découvert le quartier général de Mandrin. Elle accable ce dernier de reproches pour la violence qu’il a faite à tous les gens qu’elle aime. Elle réclame la mise en liberté immédiate de son père, du Procureur et d’Antoine. Puis, reprise par la noblesse du plus sympathique des bandits, dont l’intrépidité, la loyauté ont toujours excité son admiration, elle lui offre de partager son existence périlleuse, quels que soient les dangers qu’il pourra courir. Mandrin, pour éprouver la profondeur du sentiment d’Isabelle, lui laisse croire qu’il s’est battu en duel avec Antoine et qu’il a tué son adversaire. En apprenant cette nouvelle, elle pousse un cri de douleur qui éclaire Mandrin sur l’âme de la jeune fille. Puisqu’elle ne l’aime pas exclusivement, c’est le goût de l’aventure qui la poussait dans ses bras. Il n’a pas le droit de lui faire partager son existence de hors la loi qui, tôt ou tard, sera atteint par la justice royale.

Mais avant de se séparer d’eux, Mandrin forcera le Procureur à donner son consentement au mariage d’Antoine avec Isabelle et Fouchard à choisir entre les deux jeunes femmes qui font, pour le séduire, assaut de coquetterie. Après avoir assuré leur bonheur, il rend à ses otages la liberté et il repartira seul vers sa vie de combat et son existence de révolté, au rythme entraînant de La Marche des Mandrins, après avoir allègrement participé à la grande fête des vendanges bourguignonnes.

Isabelle tâchera d’être heureuse avec Antoine ; elle le sera peut-être ; mais il y aura toujours un coin secret de son cœur qui appartiendra à ce héros déjà légendaire.

[Extrait du programme original]

Critiques et articles de presse
L'Illustration Critique.
Comoedia 27/11/1934 Le vrai Mandrin, bandit d'opérette. Article par Jules Véran.
Excelsior 08/12/1934 Pour monter "Mandrin" il a fallu dépenser plus d'un million de francs. Article par René Brunschwik.
Comoedia 11/12/1934 Article.
Excelsior 13/12/1934 Critique par Emile Vuillermoz.
Paris Soir 13/12/1934 Critique par Pierre-Octave Ferroud.
L'Echo de Paris 13/12/1934 Critique par Gérard Bauër.
Comoedia 13/12/1934 Article.
(suite)
La Presse 14/12/1934 x. Article par Charles Cuvillier.
Ric et Rac 15/12/1934 Critique par Dominique Sordet.
Le Figaro 19/12/1934 Article par Reynaldo Hahn.
Cinémonde 20/12/1934 Article par Jacques Tivant.
Candide 20/12/1934 Critique par Emile Vuillermoz.
Le Ménestrel 21/12/1934 Critique par Denyse Bertrand.
Le Monde illustré 22/12/1934 Critique par Henri de Forge.
Lyrica 01/01/1935 Critique par Jean Bourbon.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Salabert, 1934

Partition complète (171 p.)
Recueil réunissant :
- Chanson de route
- J'aime, j'aime
- Les Yeux de femmes
- Stances d'Isabelle
- Chanson à boire
- Voleurs volés
- Chanson d'Isabelle

Enregistrements originaux ECMF

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Enregistrement intégral d'après la partition
complète chant-piano originale (Enrgt. 2005)


Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
Diffusions radio RDF/RTF/ORTF
20/06/1948
Avec : Bonneval (René), Peyron (Joseph), Porterat (Maurice), Vieuille (Jean), Bardollet (Léo), Rey (Gaston), Rolland (Jane), Corney (Germaine), Duclos (Germaine), Sansonnetti (Marcelle) - Dir. Cariven (Marcel)
02/12/1951
Avec : Bonneval (René), Peyron (Joseph), Lenoty (René), Moryn (Gilbert), Bardollet (Léo), Rey (Gaston), Rolland (Jane), Ristori (Gabrielle), Sansonnetti (Marcelle)
10/05/1953
Avec : Bonneval (René), Peyron (Joseph), Lenoty (René), Laverne (Henri), Rey (Gaston), Renaux (Nadine), Dachary (Lina), Ristori (Gabrielle) - Dir. Jacobs (Albert)
08/08/1954
Avec : Giraudeau (Jean), Lenoty (René), Peyron (Joseph), Moryn (Gilbert), Rey (Gaston), Duvaleix, Renaux (Nadine), Jacquin (Christiane), Ristori (Gabrielle), Prudhon (Huguette) - Dir. Ellis (Roger)
Cliquez pour lire le document Enregistrement intégral RTF
RTF Radio Lyrique, 7 août 1954 (dif. 8 août 1954)
1954

Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
Chanson d'Isabelle / RENAUX (Solange) (chant)
PATHE PA 469 (1935)

 / 
Chanson de route / JOUATTE (Georges) (chant)
PATHE PA 446 (1935) - Coll. MMP
Acc. orch. dir. Gabriel Diot

 / 
Couplets du caissier / HERENT (René) (chant)
PATHE PA 447 (1935) - Coll. MMP
Acc. orch. dir. Gabriel Diot
Eh bien, n'avais-je pas raison / RENAUX (Solange) (chant)
PATHE PA 448 (1935)
acc. orch. du Th. Mogador, dir. Gabriel Diot

 / 
Les Voleurs volés / HERENT (René) (chant)
PATHE PA 447 (1935) - Coll. Jacques Gana
Acc. orch. et choeurs dir. Gabriel Diot

 / 
Les Yeux des femmes / JOUATTE (Georges) (chant)
PATHE PA 446 (1935) - Coll. MMP
Acc. orch. dir. Gabriel Diot

 / 
Par cet espoir d'un jour / JOUATTE (Georges), RENAUX (Solange) (chant)
PATHE PA 448 (1935) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. du Th. Mogador, dir. Gabriel Diot
Stances d'Isabelle / RENAUX (Solange) (chant)
PATHE PA 469 (1935)
Par des interprètes n'ayant pas participé à la création
Chanson à boire / ADISON (Fred) (orchestre)
(1935)
Chanson de Mandrin / CHASTENET (E.) (chant)
IDEAL 12810 (1935)
Chanson de Mandrin / HIRIGARAY (Jean) (chant)
PERFECTAPHONE 3927 (1935)
Chanson de Mandrin / BUFFOLI (Nino) (orchestre)
GRAMOPHONE K 7477 (1935)
Chanson de route / ADISON (Fred) (orchestre)
(1935)
Les Yeux des femmes / CHASTENET (E.) (chant)
IDEAL 12810 (1935)
Les Yeux des femmes / HIRIGARAY (Jean) (chant)
PERFECTAPHONE 3927 (1935)

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