Articles de presse
Comoedia
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02/06/1928 |
"Mademoiselle l'Attachée", projet avorté (1928) [la pièce fut finalement créée sans musique en avril 1929 au Palais-Royal]. Article. |
Comoedia
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05/08/1928 |
Projet avorté pour les Bouffes Parisiens (1928). Article. |
Comoedia
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08/10/1928 |
D'Offenbach à Urgel : la réouverture des Bouffes-Parisiens. Article par Jean-Pierre Liausu. |
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Construite en 1827, la salle s'appelle successivement "Jeunes acteurs" puis "Choiseul", c'est Offenbach qui lui donne son nom définitif en 1855. Il s'agit à l'origine d'un nom double, puisque le théâtre est installé dans la salle actuelle pendant la saison d'hiver et au Carré Marigny, sur les Champs-Elysées, durant la saison d'été.
De 1855 à 1862, on y joue presque exclusivement du Offenbach, avant que celui-ci quitte la salle pour le théâtre des Variétés, mieux situé à l'époque dans le quartier des salles de spectacles.
L'opérette ne déménage pas pour autant, mais les succès sont plus aléatoires, avec quand même la création des grandes oeuvres de Vasseur, Varney, Audran, Messager, Terrasse.
Le destin des Bouffes est scellé dès 1913 quand Gustave Quinson en prend la direction. Egalement directeur du minuscule théâtre de l'Abri (ainsi nommé car installé dans une cave à l'abri des bombes !), il a l'idée de génie, à l'occasion de l'armistice, de faire passer de l'Abri à la grande salle des Bouffes une modeste piécette d'Albert Willemetz : Phi-Phi ! Malgré un début difficile, c'est un triomphe sans précédent, puisque l'oeuvre tiendra 3 ans.
Ceci nous mène en 1921 où, fortune faite, Albert Willemetz prend lui-même la direction du théâtre (il l'assurera jusqu'à sa mort en 1958). La salle est désormais quasi-exclusivement consacrée à la comédie musicale nouvelle, jusqu'en 1938 où Willemetz abandonnera le genre qui a fait sa fortune, après une série de demi-échecs (si l'on excepte "Trois valses" qui doit plus son succès à son texte qu'à sa musique). Par ailleurs, les opérettes à grand spectacle ne se satisfont plus de la scène modeste des Bouffes, qui se retrouve donc voué au théâtre parlé.
Après la guerre, le théâtre sera essentiellement consacré au vaudeville, avec une parenthèse musicale sous la direction de la chanteuse Nicky Nancel au début des années 70. |