Document
A propos de "La SADMP" (Beydts, 1931)
et de "Chonchette"
(Terrasse, 1902)
La reprise 2006-2007 par la troupe des "Brigands"
Radio
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Chonchette |
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La SADMP
Diffusé sur France-Musique le 31
décembre 2006,
en direct du Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet |
Dossier de presse
Par la compagnie Les Brigands direction musicale : Nicolas Ducloux
mise en scène : Loïc Boissier Du 26 décembre 2006 au 2 janvier 2007
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Entre les deux «âges d’or» bien repérés de l’opérette française que sont le Second Empire
d’Offenbach et les Trente Glorieuses de Francis Lopez, la musique légère française offre un
demi-siècle de répertoire dont ce seul programme évoque les méandres et la richesse.
Il est urgent de (re)découvrir la musique de Louis Beydts (1895-1953) qui a signé au cinéma la
musique de la Kermesse Héroïque et qui sur les mots impeccables de Sacha Guitry propose un petit
opéra bouffe tout en musique. Le ton du livret et les audaces stylistiques portent la marque de
l’Entre-deux-guerres. Pourtant, Beydts est un ami de Reynaldo Hahn, un disciple d’André Messager,
un homme de la tradition française… celle de la Belle Epoque. Il n’avait que 7 ans en 1902 date
de la création de Pelléas et Mélisande à l’Opéra Comique et de Chonchette au petit Théâtre des
Capucines. Le livret est signé de Flers et Caillavet (les pères de la version française de La
Veuve Joyeuse) et la musique de Claude Terrasse (1867-1923), musicien élégant à l’esprit
avant-gardiste.
Avec cinq interprètes rencontrés au gré des cinq années que compte la courte vie de notre
compagnie (Christophe Grapperon était Popolani dans Barbe-Bleue en 2001, Emmanuelle Goizé était
Drogan dans Geneviève de Brabant en 2002, Christophe Crapez était le Docteur Ox en 2003, Gilles
Bugeaud était du Pas de Vis dans Ta Bouche en 2004 et Jean-Gabriel Saint-Martin Bastien dans Ta
Bouche encore en 2005), Loïc Boissier signe sa première mise en scène et Nicolas Ducloux, chef de
chant de la compagnie, assure du piano la direction musicale du spectacle à la tête de quatre
fidèles et excellents musiciens (Pablo Schatzman, Jérôme Huille, François Miquel et Takénori
Némoto).
« D’un livret de Guitry, concret, prosaïque, cynique, j’ai souhaité offrir une représentation
d’un caractère surréaliste voire artificiel. Du petit vaudeville de Flers et Caillavet, convenu
bien que sincère et finalement étrange, nous souhaitons donner une représentation très réaliste
et spontanée ». Loïc Boissier
La Société Anonyme des Messieurs Prudents (s.a.r.l.)
Opéra bouffe en 1 acte (1931) Musique de Louis Beydts Livret de Sacha Guitry
version pour cinq chanteurs et cinq musiciens avec l’aimable autorisation des Editions Salabert
Orchestration de Takénori Némoto
Direction musicale Nicolas Ducloux Mise en scène Loïc Boissier
Scénographie Florence Evrard Costumes Elisabeth de Sauverzac
Lumières Philippe Lacombe |
Elle (soprano) Emmanuelle Goizé Le Grand industriel (baryton) Gilles Bugeaud
Le Gros commerçant (ténor) Christophe Crapez
Le Baron (basse) Christophe Grapperon Henri Morin (baryton) Jean-Gabriel Saint-Martin
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Piano Nicolas Ducloux Violon Pablo Schatzman
Violoncelle Jérôme Huille Clarinette François Miquel/Julien Chabod
Cor Takénori Némoto |
En partenariat avec le festival des Malins Plaisirs à Montreuil-sur-mer
et le festival Arts Gallica (MC2 Grenoble/Théâtre du Châtelet) Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Le spectacle
L’intrigue
Quatre messieurs de trente, quarante, soixante et quatre-vingts ans se pressent sur le palier
d’une cocotte, se mesurent, s’affrontent puis refusent de se battre pour finalement s’associer et
s’offrir la demoiselle « au prorata » de leurs moyens et des jours de visite qu’elle consent à
répartir.
A propos de l’ouvrage : Véritable conversation en musique, à l’instar du Capriccio de Richard
Strauss, la S.A.D.M.P. est un petit chef-d’œuvre d’élégance et de raffinement musical au service
d’un livret drôle et impeccable de Sacha Guitry, l’un de ses tout meilleurs. Créé en novembre
1931 au Théâtre de la Madeleine avec Sacha Guitry et Yvonne Printemps (disparus respectivement en
1957 et 1977), cette quasi «Société des Admirateurs de Madame Printemps » remporte alors un vif
succès.
« Très différente de la musique des opérettes de l époque, celle de Louis Beydts est une vraie
pièce pour voix et instruments. Ces derniers ne se contentent pas d’accompagner mais font
réellement partie de la structure musicale et harmonique de l’œuvre. Il m’a fallu toutefois
remanier de façon l radicale l’instrumentation d’origine pour créer une sorte de dixtuor pour
voix et instruments afin de faire valoir cette extraordinaire palette de couleurs subtiles et
chatoyantes… » Takénori Nemoto
La musique
Louis Beydts (1895-1953), disciple d’André Messager et de Reynaldo Hahn, il fut un des
derniers compositeurs à tenter de maintenir la tradition de l’opérette française classique, tout
en la renouvelant. S’appuyant résolument sur les maîtres contemporains français, refusant tout
compromis avec les recettes bon marché, à contre-courant de la mode d’alors dans les théâtres
musicaux, il a signé Moineau, A l’aimable Sabine et de superbes mélodies. Il a composé la musique
de nombreux films dont La Valse de Paris (réalisation Marcel Achard) mettant en scène Offenbach
et la cantatrice Hortense Schneider.
Le livret
Sacha Guitry (1885-1957), Homme d'esprit et brillant comédien, il fit les délices du public
pendant 50 ans avec plus de 100 comédies d'apparence légère, spirituelles et inventives, dont
certaines ont été portées par la suite au cinéma par lui-même. Il écrira sur mesure, pour sa
deuxième épouse, Yvonne Printemps, plusieurs comédies musicales à très grand succès (Mozart,
L'amour masqué...) et également sept revues avec son ami, Albert Willemetz. Il a également
retrouvé Louis Beydts pour plusieurs films (La Malibran, Le Diable boiteux, Le Comédien…)
Extrait (Air d’entrée d’Henri Morin dans la S.A.D.M.P.)
" Mon cœur bat ! Mais c’n’est pas d’avoir monté quatre à quatre cinq étages, Sûr’ment pas !
Cinq étages à mon âge, Ca se monte quatre à quatre, Non ! non ! ce qui le fait battre, C’est
l’amour qui m’ensorcèle Et qui m’a donné des ailes Pour brûler tous les paliers Car cell’que
j’aime habite en haut de l’escalier ! Non, cinq étages Pour mon âge Ce n’est rien ! J’en aurais
bien Monté dix-huit ! Sans être essouflé davantage, Mais l’architect’ qui l’a construit N’a fait
qu’un’maison d’cinq étages Et je n’peux pas En monter plus qu’il n’y en a Evidemment y a
l’ascenseur Mais un vieillard venait d’le prendre A mon âge, on n’aim’pas attendre On va plus
vit’que l’ascenseur ! Ah ! quand on aime, Est-c’qu’on a l’temps d’prendr’ l’ascenseur ! Il monte
avec un’ tell’ lenteur Que je s’rais encore au deuxième Si, bêt’ment, j’l’avais attendu Alors
qu’au ciel déjà me voici parvenu ! Celle que j’aime Habite là, c’est ici même, Qu’elle habite… Ah
! vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite, Allons nous jeter à ses
pieds ! Cell’que j’aime habite en haut de l’escalier ! A gauche, en face de l’ascenseur ! M’a dit
l’portier d’une voix forte ! D’ailleurs y’a pas y’a pas d’erreur, d’ailleurs y’a pas y’a pas
d’erreur, Puisqu’y a qu’un’ port’ sur le palier… Cell’que j’aime habite en haut de l’escalier ! "
Chonchette
Opéra bouffe en 1 acte (1902) Musique de Claude Terrasse Livret de Robert de Flers & Gaston Arman de Caillavet
version pour cinq chanteurs et cinq musiciens avec l’aimable autorisation des Editions Choudens
Orchestration de Christophe Grapperon
Direction musicale Nicolas Ducloux Mise en scène Loïc Boissier
Scénographie Florence Evrard Costumes Elisabeth de Sauverzac
Lumières Philippe Lacombe |
Chonchette (soprano) Emmanuelle Goizé Saint-Guillaume (baryton) Gilles Bugeaud
le Baron (ténor) Christophe Crapez le Vicomte (basse) Christophe Grapperon
Charles (baryton) Jean-Gabriel Saint-Martin |
Piano Nicolas Ducloux Violon Pablo Schatzman
Violoncelle Jérôme Huille Clarinette François Miquel/Julien Chabod
Cor Takénori Némoto |
En partenariat avec le festival des Malins Plaisirs à Montreuil-sur-mer
et le festival Arts Gallica (MC2 Grenoble/Théâtre du Châtelet)
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Le spectacle
Chonchette voit le jour en avril 1902 au Théâtre des Capucines à Paris. Ce vaudeville
miniature met en scène une blanchisseuse aux prises avec quatre galants hommes dans une boutique
située en dessous de l’appartement d’une cocotte qui n’apparaît jamais mais ressemble trait pour
trait à l’héroïne de la SADMP. La musique de Terrasse nappe cette comédie de grâce et
d’incongruités. « Le prototype de l’opérette, c’est Monsieur de Pourceaugnac, c’est Le Malade
imaginaire, c est Le Bourgeois gentilhomme. Et l’on peut dire qu’on joue de l’opérette à la
Comédie-Française lorsque ces ouvrages y tiennent l’affiche » Claude Terrasse.
« Claude Terrasse est une sorte de Haydn de l’opérette : grand savoir et savoir-faire
dissimulés derrière le goût indéfectible et profondément joyeux d’un jeu avec la musique. Entrer
dans son univers, passer la première impression de facilité ou de superficialité de cette
musique, se prendre à remarquer des tournures très étudiées et parfois rebelles, pour finalement
se perdre dans l’absurde le plus jubilatoire !... Se trouver à la sui e d’aussi grands maîtres
donne le vertige, mais c’est justement grâce à ce tourbillon désinvolte que je me suis pris à
rejouer de l’orchestration, comme on jouerait le vicomte dans Chonchette. Ou alors, ce serait
prendre discrètement l’habit de maître du jeu et distribuer les notes aux instruments comme des
cartes à jouer aux instrumentistes, qui en feraient leur jeu, et le nôtre, puis, j’espère , le
vôtre… » Christophe Grapperon
La musique
Claude Terrasse (1867-1923) est à juste titre considéré comme le véritable successeur
d’Offenbach par sa verve comique et son humour pénétrant et caustique. Plongé dans les milieux
artistiques d’avant-garde, il collabore avec Alfred Jarry (Ubu roi), Franc-Nohain et signe
notamment La Botte secrète, Le Sire de Vergy et Les Travaux d’Hercule.
Le livret
Robert de Flers (1872-1927) & Gaston Arman de Caillavet (1869-1915) De 1901 à 1905, ils
collaborent pour de nombreuses opéra bouffe aux côtés de Claude Terrasse (Les Travaux d’Hercule
en 1901, le Sire de Vergy en 1903, Monsieur de la Palisse en 1904) et Le Chandelier sur une
musique d’André Messager ainsi que des comédies de boulevard légères et spirituelles, dont
beaucoup connurent un grand succès. En 1909, ils signent la version française de la Veuve Joyeuse
de Franz Lehar. Après le décès de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers écrira le livret du
très célèbre Ciboulette de Reynaldo Hahn, en 1923.
Repères biographiques
Les Brigands Compagnie de théâtre lyrique
En 2000, Loïc Boissier ouvre avec Nicolas Ducloux la partition de Barbe-Bleue d’Offenbach et
propose à quinze de ses collègues du Chœur des Musiciens du Louvre d’en monter une version légère
sur la Scène Nationale de Montbéliard. Benjamin Lévy dirige et Stephan Druet met en scène. L’
équipe s’organise en 2001 pour faire tourner ce spectacle une vingtaine de fois en France et
notamment sur les Scènes Nationales de St-Quentin-en-Yvelines, La Rochelle et Martigues. Elle
s’intitule Les Brigands du nom d’un des chefs-d’œuvre d’ Offenbach. S’affirme par la suite le
goût pour des pièces méconnues du compositeur : ce sera en 2002, avec le soutien de la Fondation
France Télécom, Geneviève de Brabant et une première série de représentations au Théâtre de
l’Athénée Louis-Jouvet à Paris, puis en 2003, Le Docteur Ox et une première captation
audiovisuelle (une heure de programme pour ARTE et un DVD récompensé d’un Diapason d’or).
En 2004, le choix se porte sur une partition au titre insolite : Ta Bouche. Cet ouvrage de
1922 est écrit pour neuf chanteurs : un format idéal pour l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet où il
est donné pendant un mois entier avec grand succès. Au printemps 2005, ce spectacle bénéficie
d’une nomination aux Molières, reçoit le prix SPEDIDAM du meilleur spectacle musical, il est
repris durant dix semaines au Théâtre de la Madeleine à Paris et fait l’objet d’une captation
pour les DVD et France 2. La compagnie s’entiche dès lors du parolier Albert Willemetz et propose
en novembre 2005 sur la Scène Nationale de La Rochelle une nouvelle production de Toi, c’est Moi
une comédie musicale de 1934 dont la musique est signée du cubain Moïses Simons.
Pour la saison 2006/2007, Toi C’est Moi est donné pour 21 représentations à travers la France
d’octobre à décembre 2006. La S.A.D.M.P. de Louis Beydts et Chonchette de Claude Terrasse, deux
petits opéras bouffe du début du XXème siècle sont données en août 2006 à Montreuil-sur-Mer et
pour huit représentations à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet en décembre 2006. De février à juin
2007, la compagnie propose une nouvelle production de Les Brigands d’Offenbach dans une version
pour quinze chanteurs et quinze musiciens.
Nicolas DUCLOUX, direction musicale et piano
Elève de Marie-Françoise Bucquet et de Théodore Paraskivesko, Nicolas Ducloux étudie à Londres
avec Paul Berkowitz (Guildhall School of Music and Drama) et auprès de la grande pédagogue Maria
Curcio. Il obtient avec distinction les diplômes de piano et composition et est lauréat des
concours internationaux de Vierzon et de Martigues (Henri Sauguet). Pianiste et chef de chant de
la Compagnie Les Brigands, dont il est l’un des fondateurs, il participe à la création de tous
les spectacles. Pour La S.A.D.M.P/Chonchette, il assure la direction musicale. Il est pianiste et
chef de chant pour La Péniche Opéra (concert Claude Terrasse à l’Opéra-Comique, Pas si Bêtes au
Théâtre des Champs-Elysées, Kabaret RécitaKle à la Péniche…), compositeur d’un spectacle de
chansons (Théâtre Essaïon), pianiste d’une comédie musicale pour enfants (Théâtre Fontaine). Il
interprète et souvent compose les musiques de scène de pièces de Pouchkine, Hugo, Brecht,
Goldoni, Racine, Thomas Bernhardt, Ludwig Tieck (Opéra de Clermont-Ferrand, Théâtre de
l’Oiseau-Tonnerre, Théâtre de l’Usine) Il travaille avec Marc Minkowski comme soliste, chef de
chant ou en orchestre. Accompagnateur, on l’entend aux côtés de Marie-Louise Duthoit, Emmanuelle
Goizé, Eva Gruber, Varda Kotler, Cécile Perrin, Yann Beuron, Loïc Boissier, Christophe Crapez,
Jean Delescluse, Jacques Gomez. Il donne de nombreux concerts de musique de chambre et a
notamment fondé le Trio Werther spécialisé dans la musique française, avec qui il enregistre deux
disques (Théodore Gouvy, Benjamin Godard). Dans le cadre de la série consacrée aux Ballets russes
par l’Orchestre National de Lyon, il donnera en 2006/2007 six concerts-conférences en compagnie
du musicologue Philippe Cathé.
Loïc BOISSIER – Mise en scène
Diplômé de Sciences-Po, Loïc Boissier est à vingt-cinq ans l’administrateur des Musiciens du
Louvre. Il a pris goût au chant au sein du Choeur de l'Armée Française et se glisse dans les
rangs quand en 1995 est créé le Chœur des Musiciens du Louvre. Il participe dès lors sous la
baguette de Marc Minkowski à de nombreux enregistrements (Händel, Lully, Rameau, Gluck,
Charpentier, Offenbach) et à des productions telles que La Belle Hélène d’Offenbach au Théâtre du
Châtelet ou Platée de Rameau à l’Opéra de Paris. En 1998, il monte avec Nicolas Ducloux deux
productions légères (Bagatelle et Croquefer d’Offenbach) avant de créer en 2001 la compagnie Les
Brigands. Durant l’été 2001, Il est membre de l'Académie Européenne du Festival
d'Aix-en-Provence. Depuis 2001, il participe à l’ensemble des productions de la compagnie Les
Brigands dont il est par ailleurs l’animateur. Avec la S.A D.M.P et Chonchette, il signe en août
2006 sa première mise en scène. Il mettra en scène en collaboration avec Stéphane Vallé Les
Brigands d’Offenbach en février 2007 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet.
Florence EVRARD - scénographie
Florence Evrard a suivi des études de lettres modernes et une formation de plasticienne à
l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués. En 1989 elle rencontre le scènographe André Acquart avec
lequel elle collabore sur plus d’une trentaine de projets : expositions, scénographies de théâtre
et d’opéra. En 2003 elle devient une collaboratrice régulière de la Compagnie Les Brigands dont
elle signe les scénographies de Docteur Ox, de Ta Bouche, de Toi c’est moi, de La SADMP et de
Chonchette. Dans le domaine lyrique elle a travaillé aussi à l’Opéra de Paris en 2004 où elle a
cosigné les décors de L'Heure espagnole de Maurice Ravel et de Gianni Schicci de Puccini sous la
direction de Seiji Ozawa et dans une mise en scène de Laurent Pelly. Au théâtre elle travaille
régulièrement avec des metteurs en scène explorant les textes d’auteurs contemporains : Yamina
Hachemi, Fred Personne, Laurent Levy, J-C Grinewald, Maurice Attias, Gérard Abela. Elle
intervient aussi en tant que plasticienne auprés de grandes institutions comme l’INSERM (création
d’un film d’animation pour le Grand prix 2001), l’Institut National de la Recherche Agronomique
dont elle conçoit l’exposition Recherches en lumières (créée pour le Cinquantenaire et présentée
à Tokyo dans le cadre de l’Année de la France au Japon en 1998), La Villette (création en 1999
d’un nouveau lieu polyvalent, le Parquet de Bal).
Elisabeth de SAUVERZAC - costumes
Elisabeth de Sauverzac dessine et réalise des costumes et accessoires de costumes pour
l’opéra, le théâtre et la danse. Au théâtre, elle travaille avec Philippe Adrien, Christophe
Thiry, Dominique Lurcel, Yves Chenevoy, Brontis Jodorowsky … sur un répertoire très varié :
Bertolt Brecht, Molière, Dario Fo, Carlo Gozzi, Arnold Wesker, Nathalie Papin, Alfred de Musset,
Jean-Pierre Siméon, Fabrice Melchiot… Pour la danse, avec Peter Goss, Maribé Demaille et Nathalie
Pubellier. Pour l’opéra elle assiste Anthony Ward pour la création des costumes de Macbeth de
Giuseppe Verdi mis en scène par Phyllida Lloyd à l’Opéra de Paris-Bastille. En 2003, elle signe
la scénographie et les costumes de C’est bien de Philippe Delerm mis en scène par Véronique
Lesergent, ainsi que de Nathan le Sage de Gottold Ephraïm Lessing mis en scène par Dominique
Lurcel. Pour la Compagnie Chenevoy, elle signe les costumes de Salvador, l’enfant et la montagne
de Suzanne Lebeau, En 2005, elle signe les costumes et le décor de Cabaret Carton de Sophie
Renauld. Elle collabore à tous les spectacles de la compagnie Les Brigands depuis son premier
spectacle, Barbe Bleue, de Jacques Offenbach en 2001.
Philippe LACOMBE - lumières
Philippe Lacombe est un créateur de lumières dans de nombreux domaines artistiques. Au
théâtre, il travaille avec de nombreux metteurs en scène dont Agathe Alexis, Gabriel Garran,
Jean-Luc Revol et Dominique Lurcel. Il a mis en scène des spectacles de variété avec Anne
Roumanoff et Charlélie Couture. Il a également réalisé des lumières pour de grands parcs
d’attraction (Astérix, Planète magique), des défilés de mode (Castelbajac) et des expositions
(musée des Automates, Maison de l’Oiseau, musée maritime de la Rochelle, musée du coquillage…) En
suivant le processus de création aux côtés des initiateurs des différents projets, la lumière lui
permet de se mettre au service de la dramaturgie afin d’en enrichir le sens.
Takénori NEMOTO - orchestration & cor
Parallèlement à sa carrière de corniste-concertiste, Takénori NEMOTO travaille aujourd’hui en
tant que compositeur/orchestrateur après avoir reçu les prix d’écriture, d’harmonie, et
d’orchestration à Tokyo et à Paris. Plusieurs ensembles et compagnies lyriques tels que
l’Ensemble Justiniana, l’Opéra National de Paris, les Brigands et l’Ensemble Calliopée lui ont
déjà fait appel pour des créations musicales ou pour des orchestrations.
Christophe GRAPPERON - orchestration
C’est après avoir étudié l’accordéon de concert qu’il aborde des études de chant, de direction
de chœur et de direction d’orchestre au Conservatoire National de Région d’Aubervilliers-La
Courneuve et à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse d’Evry-Ville Nouvelle. Il obtient son
Diplôme d’Etude Musicale de Chant dans la classe de Daniel Delarue et de Direction de chœur au
CNR ainsi que le Certificat d’Aptitude de professeur chargé de Direction des Ecoles de musique.
Titulaire d’une licence en musicologie à l’université de Paris VIII, il approfondit l’étude de la
direction de chœur et d’orchestre avec Pierre Cao, Catherine Simonpietri et Nicolas Brochot. Il
est engagé comme baryton par plusieurs ensembles vocaux : Soli Tutti , Les Jeunes Solistes,
séquenza 9.3 et le Chœur des Musiciens du Louvre dont Marc Minkowski lui propose la direction en
2002. On a pu l’entendre comme soliste dans le Requiem de Fauré, Didon et Enée de Purcell, le
Dialogue des Carmélites de Poulenc, le Docteur Miracle de Bizet ou encore au sein de la compagnie
les Brigands dans Barbe-Bleue , Geneviève de Brabant, Le Docteur Ox d’Offenbach. Sous la
direction de Marc Minkowski, il chante aux côtés d’Anne-Sofie von Otter au théâtre du Châtelet et
au disque (récital Offenbach en janvier 2002), le rôle du Notaire dans la Grande Duchesse de
Gerolstein d’Offenbach au théâtre du Châtelet et en 2006 le Scythe dans Iphigénie en Tauride de
Gluck à l’Opéra de Paris.
Emmanuelle GOIZE - soprano
Elle étudie le chant aux CNR de Boulogne-Billancourt et de Bayonne ainsi qu’au CNIPAL de
Marseille avec Ivan Matiakh Elle chante sous la direction de Benoît Girault (Don Giovanni),
Jérôme Savary (La Périchole, La Vie parisienne), Benjamin Lévy (La Fiancée du scaphandrier). Elle
interprète les rôles principaux de Pomme d’Api et de La Botte Secrète de Claude Terrasse sous la
direction de Xavier Delette. Au cinéma, elle joue dans la comédie musicale Jeanne et le garçon
formidable de Jacques Martineau et Olivier Ducastel. Elle a fait partie de toutes les créations
de la Compagnie Les Brigands : Barbe Bleue, Geneviève de Brabant, Le Docteur Ox, Ta bouche et Toi
c’est moi. Sous la direction de Marc Minkowski, elle a interprété Papagena dans La Flûte
enchantée au Teatro Real de Madrid et la seconde sorcière dans Didon et Enée au Théâtre du
Châtelet. Enfin elle interprétera tour à tour Fragoletto et Fiorella dans Les Brigands de Jacques
Offenbach de la compagnie éponyme.
Gilles BUGEAUD - baryton
Après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de
Nicole Broissin, Gilles Bugeaud crée un trio comique « La Troisième Ligne » avec lequel il se
produit sur scène et à la télévision. Comme interprète, il chante un répertoire varié qui va de
Jacques Offenbach à Léonard Bernstein et travaille notamment sous la direction de Mireille
Larroche, P. Caurrier et M. Leiser, Philippe Hui, Dominique My, Eric Krüger, Stéphan Druet et
Jean Lacornerie. Aimant à mêler le théâtre et la musique, il s’intéresse naturellement au…
théâtre musical. On put ainsi le voir dans un spectacle très original d’Alain Germain : Notes de
Champagne mais aussi dans La Petite Sirène, opéra pour enfant d’Isabelle Aboulker ou encore dans
Nel Haroun , une revue orientale qu’il joua aux côtés du danseur Mayodi. Passionné par le
répertoire du cabaret, il crée son one man show musical intitulé : J’ai mangé ma fourchette dans
lequel, accompagné au piano par Christophe Manien, il remet au goût du jour des chansons d’humour
du XXème siècle. Avec la Compagnie des Brigands, il interprète le Comte Du Pas de Vis dans Ta
Bouche en 2004/2005 et Pedro Hernandez dans Toi c’est Moi en 2005/2006.
Christophe CRAPEZ - ténor
Après avoir étudié le violon pendant dix ans Christophe Crapez débute le chant avec René
Bianco de l'opéra de Paris. Il obtient une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement à
l’unanimité au CNR de St-Maur et débute sa carrière en 1996. Il se produit depuis dans de
nombreux théâtres : Opéra Comique, Opéra Royal de Wallonie, Opéra National de Varsovie, Opéra de
Lausanne… Il participe à de nombreuses créations en oratorio et mélodies avec des ensembles tels
que les percussions de Strasbourg, Musica 13, Carpe diem, TM+ ou 2e2m, ainsi qu'en opéra :
Bataille navale de Chouillet, L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau de Nyman,
Correspondance(s) de Serre-Milan [qui lui est dédié], Micromégas de Méfano, Diane au bois de
Debussy, et Le petit souriceau stupide de Shostakovich; Of Mice and men de Floyd ou Soldaten de
Gurlitt. Il se produit également dans des oeuvres classiques : Lo Speziale de Haydn, Le Nozze di
Figaro, Don Giovanni et La Flûte enchantée de Mozart… et dans de nombreuses productions
d'opéra-comique ou d'opérette : La Vie parisienne, La grande Duchesse de Gérolstein , La belle
Hélène , La Périchole, Fantasio, La Princesse de Trébizonde, Véronique de Messager ou Les Cloches
de Corneville de Planquette.… Il interprétait le Docteur Ox dans la production éponyme
d’Offenbach par la compagnie Les Brigands. Il est conseiller artistique à la Péniche opéra ainsi
qu'auprès de la maison de disque Maguelone. Il participe régulièrement à des récitals de mélodies
françaises et étrangères.
Jean-Gabriel SAINT-MARTIN - baryton
Né en 1980, Jean-Gabriel Saint-Martin découvre le chant au sein du Chœur d’enfants de l’Opéra
de Paris dirigé par Francis Bardot. Parallèlement à une Maîtrise de Droit, il est l’élève de
Nicole Fallien depuis 1998, et participe à de nombreux concerts d’oratorios à Paris et en
province depuis 2001, sous la direction de Francis Bardot, Philippe Mazé, Georges Guillard,
Stéphane Caillat, Bernard Fabre-Garrus, Rémi Gousseau et Denis Rouger. Par ailleurs, il débute
sur scène dès 2001 dans Le Docteur Miracle et La Maison du Docteur de G. Bizet avec la compagnie
Le Quatuor Arlequin lors d’une tournée en France. L’année suivante il chante le rôle de Guglielmo
dans Cosi fan tutte de Mozart dans une production sous la direction de Natalie Marin et Maria
Madau avec l’Orchestre Pasdeloup. Il chante le rôle de Papageno dans La Flûte Enchantée de Mozart
ou Gardefeu dans La Vie Parisienne de Jacques Offenbach. En 2005, avec la compagnie Les Brigands,
il chante le rôle de Bastien dans Ta Bouche de M. Yvain lors d’une tournée en France et en
Belgique. Il intègre le CNSMDP en 2006 dans la classe de Pierre Mervant.
Images
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