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Document

A propos de "Trois jeunes filles nues" (Moretti, 1925)

Diffusion sur France 2 (2 juin 2006)

MON AVIS

Le 2 juin 2006, France 2 a diffusé "Trois jeunes filles nues", interprété par une troupe d'amateurs composée des animateurs de la chaîne et de France 3, dans une mise en scène de Francis Perrin.

Globalement, le résultat n'est pas déshonorant. Certains interprètes étaient même tout à fait brillants : David Martin dominait la troupe, dans le rôle tenu jadis par Dranem, et Tex dans celui créé par Edmond Roze était excellent aussi. En revanche, Marie-Ange Nardi était beaucoup trop âgée pour le rôle de Lotte et Catherine Ceylac chantait extrêmement faux !

Deux bémols majeurs :

  • Le premier concerne la mise en scène, très peu dynamique (la faute sans doute à l'amateurisme des comédiens, mais le début du 1er acte en particulier semble bien léthargique) et particulièrement ratée au second acte dans les alternances entre la scène et les coulisses.

  • Le second concerne la réorchestration et les "arrangements" faits avec la partition. Toutes les parties les plus complexes (ensembles, finales) sont éludées, sans doute en raison de l'incapacité des interprètes à les chanter. Les danses et les variations jazz sont également tronquées, ainsi que plusieurs airs. Tout cela rappelle les coupures de la troupe ORTF des années 60, lorsqu'il fallait tenir en 2 heures... L'ajout au milieu de la partition d'un extrait de "Là-Haut" de Maurice Yvain tombe par ailleurs comme un cheveu dans la soupe, tant les tempéraments des deux compositeurs - aggravés par l'écart entre les  dates d'écriture - sont différents. Enfin, l'interprétation orchestrale du groupe "Sortie d'artistes", musicalement très correcte, est en revanche stylistiquement totalement à côté de la plaque, plus proche d'un orchestre de brasserie des années 1900-1910 que de la formation jazz 1925 voulue par le compositeur. Etrange paradoxe que de monter en 2006 une pièce de 1925 en la rendant plus désuète que si l'on avait joué l'orchestration originale...

 

Radio


 / 
Emission Etonnez-moi Benoît (France Musique, mai 2006)
Avec Francis Perrin, metteur en scène

 

Vidéo

Cliquez pour voir l'extrait video

Version TV (France 2, juin 2006) 02:17:56

 

Dossier de Presse

Le 28 juin 2005, à 20h50, France 2 diffusait Un fil à la patte, interprété par 30 animatrices, animateurs et journalistes de la chaîne. Ce pari fou, signé Olivier Minne, aussi exaltant et ambitieux que périlleux, France 2 n’avait pas hésité à le suivre. Le lendemain, les chiffres tombaient : 5,2 millions de téléspectateurs avaient suivi la pièce de Georges Feydeau. Le pari était gagné, le théâtre retrouvait la place qu’il avait perdue à la télévision et une troupe venait de naître.

Olivier ne s’est pas arrêté en si bon chemin, cette année il met la barre encore plus haut : il lance sa troupe dans une opérette, il fait chanter et danser 36 de nos animateurs !

Comme pour Un fil à la patte, le public sera heureux de retrouver ses animateurs préférés dans un registre différent, tout au bonheur de jouer ensemble, dans un extraordinaire esprit d’équipe. Heureux de voir éclater, dans les rôles principaux, le formidable talent de David Martin, Catherine Ceylac, Marie-Ange Nardi, Sarah Lelouch, Eglantine Eméyé, Valérie Maurice, Olivier Minne, Laurent Romejko, Yoann Sover, Tex, Patrice Laffont, Jérôme Bonaldi, Nathalie Rihouet, Michel Drucker… Ravi de voir « s’éclater » l’ensemble d’une troupe que des personnalités comme, Jean-Pierre Coffe, Philippe Geluck ou Pierre Bellemare n’ont pas hésité à rejoindre.

Bravo à nos 36 artistes et à tous les professionnels du métier - dont Francis Perrin pour la mise en scène et Stéfanie Jarre pour les décors - qui ont permis que Trois jeunes filles nues devienne ce flamboyant moment de télévision dont France 2 est fière.

Une opérette en trois actes de Yves Mirande, Gustave Quinson, Albert Willemetz et Raoul Moretti.

La lettre d'Olivier Minne

Et voilà, c'est reparti ! Après la formidable aventure humaine et professionnelle du Fil à la patte, la troupe de France 2 vous a préparé un spectacle encore plus surprenant : une opérette ! Encore plus surprenant car non contents de jouer la comédie, vous allez les voir pour la première fois chanter et danser !

Mais Trois jeunes filles nues surprendra aussi tous ceux qui ne connaissent pas le monde de l'opérette. Loin de la caricature qui trop souvent nous en a été faite, vous allez découvrir que ces pièces chantées ont gardé un pouvoir comique redoutable. Les situations sont souvent ubuesques, surréalistes, et l'atmosphère qui s'en dégage traduit bien ce qu'était le music-hall pendant les Années folles, préfigurant ainsi ce que serait le burlesque à la francaise.

Le texte de Yves Mirande est savoureux et que dire des " lyrics" des chansons d'Albert Willemetz, maître incontesté des chansons à succès du début du XXe siècle. Vous allez vous régaler en entendant des titres qui furent des tubes à l'époque comme "Raymonde le montre à tout le monde", "Quand on n'en a pas, on s'en passe" ou encore "Est-ce que je te demande si ta grand-mère fait du vélo ?".

Nous faisons revivre un petit bijou de notre patrimoine qui n'a plus été joué à Paris depuis 1941. Francis Perrin, qui définitivement n'a peur de rien et surtout pas des projets fous, signe à nouveau une mise en scène inventive et échevelée. Sous sa houlette, la troupe - qui accueille cette année de nouveaux visages comme Catherine Ceylac, Jean-Pierre Coffe ou Pierre Bellemarre, entre autres - n'a pas compté son temps pour se présenter devant vous avec 11 semaines de répétitions et plus de 200 heures de travail vocal.

Quant à l'aspect artistique, de grands noms se sont associés au projet. Stéfanie Jarre signe trois superbes décors avec toute la poésie qui est la sienne. Jean-Daniel Vuillermoz a laissé sa folie et son extravagance s'exprimer dans la création des 75 costumes. Yann Ollivo et le groupe Sortie d'Artistes ont réalisé une orchestration sur la musique de Raoul Moretti absolument remarquable, sans oublier la chef de chant, Nathalie Dupuy assistée de Laurent Mercou qui ont assuré le coaching vocal des animateurs, et bien sûr les chorégraphies canailles de Marie-Christine Maillet.

Autant de références de qualité réunies par Jean- Francois Varlet qui, en plus d'avoir déniché cette opérette, a assuré la direction vocale et artistique de ce projet pharaonique. Il n'y a que lui pour relever un pari aussi énorme avec la rigueur et la précision qui le caractérisent.

Merci à tous, aux animateurs et à l'équipe de production de m'avoir suivi dans cette nouvelle folle aventure. Sans eux, rien n'aurait été possible.

A vous maintenant d'aimer ces trois jeunes filles autant que nous ! Elles feront tout pour cela, soyez-en assurés.

Olivier Minne

L'interview de Francis Perrin

Bis repetita ! Vous êtes heureux de retrouver le petit monde de France 2 ?

Oui, vraiment ! Désormais, nous nous connaissons bien, nous profitons de la complicité qui s'est installée entre nous l'an dernier et nous avons la joie de travailler et de nous amuser ensemble dans un spectacle bien différent du précédent, puisqu'il s'agit là d'une opérette.

Vous avez déjà mis une opérette en scène ?

Non, mais un opéra à deux reprises, Le barbier de Séville à l'Opéra de Marseille, en 1993 et 1996. Je sais lire une partition et exprimer ce que je souhaite musicalement. Je sais donc bien aussi ce que veut dire diriger des chanteurs, des choeurs et travailler avec un orchestre. Avec les chanteurs, le dialogue ne s'établit pas de la même facon qu'avec les comédiens, mais le secret de la réussite passe par l'organisation. Je ne laisse rien au hasard et je m'occupe de tout, décors, costumes, accessoires, réunions techniques avec le réalisateur, l'éclairagiste, réunions de production... Chef d'équipe, le metteur en scène doit se comporter comme un chef d'entreprise pour obtenir un résultat optimum.

Là, votre équipe, votre troupe, n'est pas composée de chanteurs professionnels. Alors ?...

Alors, ils travaillent beaucoup. En plus des répétitions, ils ont fait deux cents heures de coaching vocal, ce qui est énorme. Et puis, ils sont motivés et vous n'imaginez pas le plaisir que j'éprouve à travailler avec eux car, professionnellement, ils sont vraiment bons.

C'est un genre qui vous plaît, l'opérette ?

Ah, oui ! On s'y amuse énormément et il faut jouer le jeu du musichall. En terme de mise en scène, l'opérette offre une grande liberté et, paradoxalement, exige beaucoup de contraintes : la musique comme la danse doivent rester d'une précision implacable et il faut savoir que Raoul Moretti écrivait de la musique de grande qualité mais particulièrement difficile à chanter.

Riche des trois formidables décors de Stéfanie Jarre, cette opérette est un grand spectacle où chacun a sa partition à jouer et à défendre, un spectacle très drôle, truffé de clins d'oeil mais aussi de moments tendres et de scènes de charme avec nos trois ravissantes jeunes filles très dénudées. Il met vraiment en valeur les 36 interprètes car aucun rôle, même le plus petit, n'est anodin.

On assiste à un renouveau de l'opérette, comment l'expliquer ?

Sans doute par un besoin de se ressourcer, dans le contexte actuel de morosité ambiante, par une envie de fraîcheur, de légèreté et de gaîté. Ce petit côté rétro des années 20 dans lequel nous allons à fond, la facon de s'amuser propre à cette époque, sont très divertissants. N'oublions pas que Trois jeunes filles nues recèle quelques tubes avec des vers faciles à retenir et des musiques que l'on a envie de chanter. On atteint un degré de folie extraordinaire et je suis sûr que les spectateurs auront la même joie à déguster le spectacle que nous aurons eu à le monter.

Pour une seule représentation ! C'est frustrant, non ?

Bien sûr. Un tel challenge, une telle gageure ! Le 5 avril, le soir de la représentation, ce sera pour moi l'aboutissement de six mois d'un travail dont je suis fier. L'an dernier, nous attendions avec impatience le prochain spectacle, le voilà. Si l'an prochain nous devons recommencer, et si l'on me le demande, ce sera avec le même plaisir que j'accepterai.

Vous fêtez cette année vos 40 ans de carrière, qu'est-ce que ca vous inspire ?

Cet anniversaire tombe en même temps que les Trois jeunes filles nues, ce qui, pour moi, représente une belle médaille. Sur le fond, je trouve que tout est passé très vite, je me rends compte que j'ai fait énormément de choses mais toujours avec passion et en toute liberté. Au cinéma, j'ai eu mon heure de gloire, mais ma vie a toujours été au théâtre. Sur scène, on se met tous le soirs en danger et j'aime prendre des risques, c'est ce qui fait avancer. Bref, je suis encore là aujourd'hui, dans le métier, et j'en suis tout étonné.

Pourquoi étonné ?

Je me suis toujours dit que tout pouvait s'arrêter du jour au lendemain et ce type d'incertitude m'a poussé à m'investir à fond sur chaque projet. Même si dans ma carrière tout n'est pas d'égale qualité, je ne regrette rien, j'ai fait ce dont j'avais envie et je n'aime pas renier les choses. Je me souviens d'une interview au moment de mes premiers prix de Conservatoire, le journaliste me demandait comment je voyais mon avenir et j'avais ré'pondu "durer". Le but est atteint et pour le parcours qui me reste à faire je n'ai rien perdu de mon enthousiasme. Voilà, je suis heureux car ce métier m'a beaucoup récompensé.

Résumé

Madame Ducros a quatre nièces, Lilette, Lola, Lulu et Lotte. Elle a confié l’éducation des trois premières à Hégésippe, un ancien séminariste, Lotte préférant rester à la maison de Bougival et rêver en secret du mentor de ses soeurs. Hégésippe est en fait le régisseur général d’un music-hall aux revues légères, les Folies-Bocagères. Alors que Madame Ducros croit qu’il parfait l’éducation de ses nièces à l’école Berlitz, il leur apprend à faire « l’artiste » et conçoit pour elles un numéro de nu sur la scène des Folies. Par leur charme dénudé, prétend-il, elles pourraient bien attirer l’attention d’hommes fortunés, futurs époux possibles… Mais c’est sans compter sur le pouvoir de l’amour : au cours de leurs promenades, les jeunes filles sont abordées par trois charmants marins en permission qui tombent fous amoureux d’elles !

Comme au vaudeville, tout le monde se retrouve aux Folies-Bocagères pour la première de la nouvelle revue d’Hégésippe où tous ceux qui n’auraient jamais dû se croiser se rencontrent et où l’on va de quiproquos en situations cocasses. Le sort voudra qu’Hégésippe se mette en Cupidon, Lotte aussi nue que ses soeurs et les trois officiers de marine à servir de compères à la nouvelle revue.

Tout ce beau monde s’en sortira-t-il avec les honneurs ? Qui triomphera, la moralité ou la magie du music-hall ?... Vous le saurez en regardant évoluer ces Trois jeunes filles nues sur France 2 !

Les 3 actes

ACTE 1

Dans le jardin de Mme Ducros à Bougival. Lotte est dans le cerisier et un livreur, le facteur et le jardinier la courtisent en l'aidant à descendre de l'arbre. Ses soeurs arrivent avec Hégésippe, leur chaperon, et trois officiers de marine dont elles sont tombées amoureuses. Voilà qui ne plaît pas à Mme Ducros...

ACTE 2

Dans les coulisses des Folies-Bocagères. Hégésippe, régisseur général, a proposé aux trois jeunes filles de se produire en petite tenue pour trouver un mari. Dans la salle se trouvent Lotte, Mme Ducros et son frère, le Commandant Le Quérec qui vient voir son amie, Miss Tapsy, chanteuse et cocotte...

ACTE 3

Le pont supérieur de l'Espadon. Le cuirassé du Commandant Le Quérec est le théâtre des retrouvailles. Entrent les trois jeunes filles et les trois officiers, Lord Cheston et Miss Tapsy ainsi que la tante et son frère. Et si Madame Ducros repart seule, gageons que l'homme providentiel ne tardera pas à apparaître.

Les personnages

Lulu
Sarah Lelouch - Fort Boyard

Lulu aime en secret un officier de marine. Pas farouche, elle attend le moment propice pour déclarer sa flamme et l'annoncer à sa chère tante. Dire que, pour y arriver, se retrouver nue sur la scène d'un théâtre parisien est commode serait mentir. Mais quand on aime... "c'est pas comme quand on n'aime pas !" se plaît- elle à dire. Et philosophe en plus...

Lilette
Eglantine Eméyé - Savoir plus sciences

Sans doute la plus espiègle des soeurs, Lilette n'hésite pas à mentir à sa tante pour dissimuler les vraies raisons de son retard... Mais sa qualité principale reste le romantisme. Et pour préserver toutes les chances de laisser s'approcher l'objet de son amour, un officier de marine, elle use de tous ses charmes, quitte à faire croire à Hégésippe qu'elle en est éprise.

Lola
Valérie Maurice - Le Point Route

La soeur frondeuse n'a pas sa langue dans sa poche. Mais quand il s'agit de faire la belle devant l'officier de marine pour qui bat son coeur... elle se dérobe. Pas très portée sur la religion et les arguments spirituels d'Hégésippe, Lola est en revanche beaucoup plus portée sur la chose. Au point d'aimer fumer en cachette des cigarettes à bouts roses !...

Lotte
Marie-Ange Nardi - Le millionnaire - Tout vu, tout lu

Elle ne rêve pas de Paris, comme ses soeurs. Cendrillon d'opérette, elle leur reproche de la tenir à l'écart de leurs petits secrets et de la considérer juste pour repriser leurs robes, elle préfère arroser les salades et nourrir les poules à Bougival. Son espoir secret : se faire aimer d'Hégésippe. Nue sur la scène des Folies-Bocagères, elle trouve enfin sa voie, elle sera artiste de music-hall !

Madame Ducros
Catherine Ceylac - Thé ou café

Mariée à 18 ans et aussitôt veuve, Mme Ducros a écarté les prétendants au profit du rêve de sa vie : acquérir un petit bureau de tabac. Elle a recu en legs ses quatre nièces à la mort de leurs parents et elle ne comprend pas le désir de trois d'entre elles de vouloir séduire les garcons. Pour parfaire leur éducation, elle demande l'aide d'Hégésippe, un ancien séminariste. Mais voilà qu'Hégésippe a engagé Lulu, Lola et Lilette aux Folies-Bocagères pour un spectacle de danse dénudé...

Hégésippe
David Martin - Le Loto

Ancien séminariste, Hégésippe, dit "le sacristain", mène une double vie. Officiellement professeur à l'Ecole Berlitz le soir, il est en fait régisseur général aux Folies-Bocagères. Mandaté par Mme Ducros pour donner des "lecons de choses" à ses nièces, il les entraîne en ce lieu de stupre dans le but de leur trouver un mari. Et quoi de mieux que de se présenter au public toute nue ?

Les Officiers Maurice, Marcel et Jacques
Laurent Romejko (Maurice) - Des chiffres et des lettres - Météo
Yoann Sover (Marcel) - KD2A
Olivier Minne (Jacques) - Fort Boyard - La cible

Ils sont tous les trois officiers de marine sur le cuirassé du Commandant Le Quérec et tous les trois sont épris d'une nièce de Mme Ducros. Entrés ensemble au "Borda" et sortis idem, ils sont comme les doigts de la main, ils ne se quittent pas, surtout quand il s'agit de courtiser les filles.

Les matelots
Laurent Luyat - JO - Paris Dakar - Roland Garros
Thierry Beccaro - Motus
Guy Lecluyse - Motus
Yves Carra - C'est au programme
Pierre Galibert - Les Z'amours - La cible

Les marins du Cuirassé l'Espadon sont bien contents d'astiquer l'entrepont... Mais ils commencent à se lasser de ne manger à bord qu'une alternance de fayots et de haricots. Malgré tout ca, pour eux, le plus beau métier du monde c'est bien d'être matelot !

Le commandant Le Quérec
Patrice Laffont - Opérations spéciales

Frère de Mme Ducros, Anatole Le Quérec est un militaire très introduit dans la haute société et jusqu'à l'Elysée. Lors des escales de son cuirassé au Havre, il part à Paris rejoindre Miss Tapsy, chanteuse aux Folies-Bocagères. Il l'aime tant qu'il l'aide même financièrement.

Patara
TEX - Les Z'amours

Marin aguerri, un peu benêt et fier d'être Marseillais, ce qui n'a aucun rapport, le plus fidèle assistant de Le Quérec est toujours prêt à rendre service.

Le factionnaire
Michel Drucker - Vivement dimanche - Vivement dimanche prochain

Aux ordres de Le Quérec, le factionnaire est... en faction. Et on ne monte pas à bord sans y avoir été convié officiellement ! Quitte à rembarrer la famille du Commandant venue sans crier gare.

Le jardinier
Laurent Broomhead - Savoir plus santé

Il aurait rêvé mieux, mais il se console d'être à Bougival tant cette Mme Ducros est une " brave" femme... Et ces quatre jeunes filles si charmantes ! Des roses qu'il aimerait plus souvent arroser !

Le livreur
Philippe Lefait - Des mots de minuit

Le livreur des Galeries Lafayette goûte aux joies simples de son métier : livrer des dessous féminins. Et quand celle qui le recoit n'en porte pas, quel émoi !

Le facteur
Nelson Monfort - Service des Sports - JO - Roland Garros

Voilà un homme qui ne manque ni d'aplomb ni de conseils ! Si Mme Ducros montrait un peu ses jambes, son dossier au Ministère des finances avancerait !

Le Directeur des Folies-Bocagères
Jérôme Bonaldi - Savoir plus sciences

Cet homme est pragmatique : girls dans les loges, champagne au frais pour le spectateur fortuné qui voudrait faire plus ample connaissance avec ses artistes.

L'auteur des Folies-Bocagères
Jean-Pierre Coffe - Vivement dimanche - Vivement dimanche prochain

Sans son génie, la revue n'attirerait pas les foules ! Ce n'est pas l'avis du Directeur, d'où homériques prises de bec.

Miss Tapsy
Nathalie Rihouet - Météo

Pas très anglaise la meneuse de revue des Folies-Bocagères, issue de la Creuse ! Elle a ses exigences : champagne dans sa loge et ne pas être dérangée, même par son amant qui pourtant l'entretient.

La reine des crevettes
Sophie Davant - C'est au programme - Téléthon

" C'est nous qui sommes les cre-cre, les crevettes !". Cet air fait la joie des spectateurs et leur reine, meneuse de revue scintillante, a fort à faire pour que son banc de crevettes reste dans le rythme !

Une femme nue
Valérie Payet - Loto

Si la revue n'a pas de femme nue, à quoi bon venir s'encanailler aux Folies- Bocagères. Dans sa loge, du champagne pour un éventuel... admirateur.

Le compère
Rachid Arhab - J'ai rendez-vous avec vous

Il est l'homme qui donne le ton de la Revue des Folies-Bocagères. Face au public des Folies, il est censé faire les annonces des numéros qui se succèdent... Mais encore faudrait-il qu'il sache qui passe !...

Le poète
Philippe Geluck - Vivement dimanche prochain

Lui, c'est la nourriture spirituelle. Quel régal d'entendre une aussi jolie voix. Sauf qu'ici, le poète ne parle pas...

Le régisseur
Bertrand Renard - Des chiffres et des Lettres

Il dépend du régisseur général, M. Hégésippe. Il court partout, au point d'oublier parfois après quoi il court... Ce qui le ralentit forcément !

Lord Cheston
Pierre Bellemare

Que voilà un homme bien organisé ! A Paris, son scénario est très au point : mater les demoiselles dans les revues légères, compter sur son secrétaire pour savoir où retrouver la belle et demander sa main à qui de droit...

Une Crevette - Une Charleston - Une Girl
Isabelle Martinet - La météo - Télématin
Christelle Ballestrero - C'est au programme
Béatrice Benoît-Gonin - Télématin
Sylvie Adigard - Télématin

Les filles qui sont aux Folies ne chôment pas. Elles enchaînent les numéros. Avec ces crevettes-là, ca saute, ca danse, ca virevolte... et ca finit bien sûr en un bouquet final étincelant !

La femme au homard
Ness - Top of the pops

Numéro parmi les plus prisés des Folies- Bocagères. Mais la femme au homard pâtit de la jalousie de ses consoeurs : qui a volé le homard ?...

Les Scapini
André Bouchet - Fort Boyard
Alain Prévost - Fort Boyard

Ils font les belles heures de la revue des Folies-Bocagères et une grande carrière internationale va leur sourire. Mais que font-ils vraiment ? Mystère..

Et pour la première fois sur scène
Globule ou Tapsy's Dog

Mise en scène
Francis Perrin

Formé au Conservatoire supérieur d'Art dramatique de Paris - trois premiers prix de comédie -, Francis Perrin n'est pas seulement comédien mais aussi metteur en scène. Après avoir brûlé les planches en 2005 avec Monique Chaumette dans Tantine et moi, il triomphe actuellement à l'affiche du Théâtre Saint-Georges dans Numéro complémentaire, met en scène Ce soir ou jamais au Théâtre du Gymnase et fête ses 40 ans de carrière.

Assistante mise en scène
Gersende Michel

Après trois ans sur les bancs des Cours Simon, elle fonde sa compagnie de théâtre avec laquelle elle joue et met en scène, principalement au Festival d'Avignon des textes d'auteurs vivants. Elle assiste depuis trois ans Jean-Luc Tardieu. Après avoir assisté Francis Perrin dans le Fil à la Patte, Gersende nous chaperonne avec patience, écoute et talent.

Direction vocale
Direction artistique/casting
Jean-Francois Varlet

Auteur, compositeur, interprète, chef de chant et metteur en scène, Jean-Francois Varlet a assuré la direction artistique du Fil à la patte en 2005 et il en a signé la musique. Là, il a choisi et réuni l'équipe artistique, supervisé la création musicale, assumé la direction vocale de l'enregistrement des voix, le casting.

Création des costumes
Jean-Daniel Vuillermoz

Il exprime son art dans tous les genres, théâtre, cinéma, télévision, opéra. César du Meilleur Costume en 2001 pour Saint-Cyr de Patricia Mazuy, il a dernièrement signé les costumes de Jacquou le Croquant de Laurent Boutonnat au cinéma et de Mademoiselle Julie de Strinberg au Théâtre Marigny.

Création des costumes
Stéfanie Jarr

César du Meilleur Décorateur en 2002 avec La petite boutique au coin de la rue, elle a signé les décors du Fil à la patte en 2005 et a imaginé les trois décors de l'opérette.

Création de la Lumière
Thierry Rollin

Créateur des lumières des émissions Campus - Questions ouvertes - Trafic Musique - les élections présidentielles France 2 - Questions pour un champion mais aussi du Maillon Faible, Combien ca coûte, Star Académy ou encore la Ferme... le voici éclairant avec le soin qui le caractérise de drôles d'animaux, les animateurs de France 2.

Chorégraphie
Marie-Christine Maillet

Comédienne, chanteuse, danseuse, productrice et manageuse. Elle a fait partie de la troupe des ballets du Châtelet et de Mogador, du Casino de Paris et du Paradis Latin. Chorégraphe de nombreuses émissions de télé, elle a une vraie expérience du coaching auprès des non professionnels de la danse et prodigue aussi ses conseils à de nombreuses vedettes de variété.

La musique
Gilles Since/Yann Ollivo

C'est Yann Ollivo qui a signé les arrangements de la musique de l'opérette jouée par " Sortie d'Artistes", un ensemble dont les disques reprennent plusieurs tubes d'Albert Willemetz. Ce groupe dirigé par Gilles Since redonne brillamment vie à la partition de Raoul Moretti.

Chef de chant
Nathalie Dupuy

Chanteuse, comédienne, metteur en scène, elle intervient au Studio des Variétés comme coach des chanteurs et intègre un temps L'Ecole Richard Cross. En 2004, elle assure le coaching vocal de Ben (chanteur du groupe Kyo) et des artistes de comédies musicales : Autant en emporte le vent de Gérard Presgurvic, Le Roi Soleil de Dove Attia et Albert Cohen depuis Septembre 2005 au Palais des Sports à Paris.

Coaching vocal
Laurent Mercou

Professeur de chant, coach voix et scène, chef de choeur, depuis plus de 15 ans, il pratique le chant et la scène, en France et à l'étranger, quintet a cappella, comédie musicale, revue, choeurs télé, choeurs scène et création d'un tour de chant personnel. Il enseigne actuellement au Studio des Variétés et intervient auprès d'artistes très divers, francais et étrangers.

Réalisation
Richard Valverde

Habitué des captations en direct avec des émissions lourdes comme La cérémonie d'ouverture des championnats du monde d'athlétisme, en mondiovision (2003) ou encore le Téléthon, Richard réalise aussi beaucoup de spectacles vivants comme Elie Semoun au grand Rex (2006), Au secours ! Muriel Robin au grand Rex (2005), Jamel 100% Debbouze au Zénith de Paris (2004), Henri Salvador au Palais des Congrès (2004).

L'histoire de la pièce

Cette pièce est un classique de l’opérette. Ecrite en 1925, elle n’a plus été jouée depuis 1941. Ainsi, France 2 fait revivre une part de notre patrimoine que jeunes et moins jeunes n’ont jamais vue.

Dans cette opérette se retrouvent des chansons qui furent des tubes comme « Raymonde le montre à tout le monde » « Est-ce que je te demande si ta grandmère fait du vélo ? » ou encore « Quand on n’en a pas, on s’en passe ! » On y trouve le premier numéro de charleston dansé et joué sur une scène française. Lors de sa création en 1925, le rôle du Commandant Le Quérec est tenu par le père de Jean Gabin ! Un pilier de la troupe des Bouffes-Parisiens. C’est ce que l’on appelait alors, dans la terminologie ancienne du théâtre, une « rondeur ». Il interprète toujours des rôles de vieux, parfois vicieux, ou des personnages d’autorité, de préférence comiques. Son fils, Jean, viendra rejoindre la troupe des Bouffes en 1928 après des débuts dans la Revue de Mistinguett.

Trois jeunes filles nues marque les débuts de Jean Sablon (il joue l’un des officiers). Ce crooner-chanteur de charme des années 30 et 40, puis d’après-guerre, fut le premier à user du micro pour ses récitals.

Pour l'anecdote, la Nonciature Apostolique avait interdit aux Bouffes-Parisiens d'afficher un titre aussi pornographique. Willemetz trouva la parade en rebaptisant la pièce : Trois jeunes filles n... ! . Ce n... intrigua et émoustilla tellement les Parisiens que la salle fut comble dès la première. Grâce à ce subterfuge, alors que les opérettes sont initialement programmées pour au moins trois mois, ici, ce furent trois ans d'un succès franc et massif. La Nonciature s'en mord encore les doigts.

Quant au mot "lyrics" prononcé par le personnage de l'Auteur à l'Acte 2, il a été créé par Albert Willemetz en 1918. Emprunté à la langue américaine, il exprime le principe nouveau d'écriture de la chanson, où désormais le texte s'écrit une fois la musique composée et s'adapte souplement aux rythmes jazz qui déferlent alors sur l'Europe des Années folles. Depuis, le mot "lyrics" est utilisé par tous les gens du métier de la musique.

Les auteurs

Albert Willemetz (1887 - 1964)

Albert Willemetz, dès son plus jeune âge attiré par le théâtre, mène d'abord une double carrière de fonctionnaire - il fut entre autres secrétaire de Clémenceau au Ministère de l'Intérieur - et d'auteur dramatique. Ami d'enfance de Guitry, tous deux co-écrivent des revues à succès durant la Grande Guerre avant que son opérette bouffe Phi-phi (12 nov.1918 - musique de Christiné) ne fasse de Willemetz le réformateur d'un genre moribond, qu'il revigore de jazz et de vers cocasses et libertins.

Dès lors, Willemetz devient un auteur à succès, dont les triomphes figurent au panthéon de l'opérette francaise : Dédé, Là-haut, Ta Bouche, Passionnément, Coup de Roulis, Soir de Réveillon, Toi c'est moi, Trois Valses... Protéiforme, Willemetz prête sa plume tant à la revue (celles de Mistinguett et de Chevalier) qu'au cinéma ou au théâtre parlé. Patron des Bouffes- Parisiens depuis 1930, il abandonne sa charge en 1946 pour se consacrer à la SACEM dont il pilotera la destinée dix ans durant. Prolixe et infatigable, le "dernier grand Parisien" décédé en 1964 a laissé au public plus de trois mille chansons en héritage - des chansons (Mon Homme, Félicie, Dans la vie faut pas s'en faire...) qui désormais appartiennent à tout un chacun.

Ses collaborateurs sont nombreux. Des auteurs : Sacha Guitry, Lucien Boyer, Cami, de Flers, Mirande, Mouezy-Eon, René Pujol, Rip, Saint-Granier, Tristan Bernard... Des compositeurs : Messager, Honegger, Yvain, Borel-Clerc, Bourtayre, Christiné, Irving Berlin, Werner-Richard Heymann, Mireille, Moretti, Oberfeld, Sigmund Romberg, Vincent Scotto, Moyses Simons, Joseph Szulc, Tiarko Richepin, Van Parys... Il écrit sur-mesure des chansons qui collent à la peau des interprètes et concourt à leur succés : Arletty, Joséphine Baker, Lucien Baroux, Marie Bizet, Victor Boucher, Maurice Chevalier, Dranem, Fernandel, Jacqueline Francell, les Fréres Jacques, Jean Gabin, Henri Garat, Meg Lemonnier, Luis Mariano, Georges Milton, Mistinguett, Yvonne Printemps, Colette Renard, Léo Ferré et tant d'autres...

Yves Mirande (1876 - 1957)

Auteur de pièces à succés (Le Chasseur de chez Maxim's, Pour vivre heureux, Mon coeur balance...), Yves Mirande est aussi un réalisateur de talent. Il adapte ses oeuvres pour le grand écran (Trois jeunes filles nues, en 1929, dont il ne reste plus trace) et signe de nombreux films réunissant les grands noms de l'époque comme Elvire Popesco, Jules Berry, Pierre Brasseur ou Gaby Morlay. En tant que dialoguiste et/ou scénariste, il commence par un film muet, en 1909, La tournée des Grands Ducs. Puis il réalise La Merveilleuse Journée tirée de sa pièce en 1932, Messieurs les ronds de cuir en 1937, Paris-New York en 1940. Son dernier scénario sera pour C'est la vie parisienne en 1953, avec Noêl Roquevert et Raymond Bussiéres. Il signe aussi des opérettes parmi les plus appréciées de leur époque, avec la complicité d'Albert Willemetz ou Gustave Quinson et, pour la musique, de Maurice Yvain ou Raoul Moretti. Ta bouche, Là-haut, Trois jeunes filles nues sont d'énormes succès. Des succès qui, par leur originalité, leur folie, leur bonne humeur ont su traverser le temps.

Le compositeur

Raoul Moretti (1893 - 1954)

Il naît à Marseille en 1893 et après de solides études au Conservatoire marseillais, écrit sa première chanson, La petite dactylo. La suivante, Tu me plais, va au lendemain de l'Armistice, conquérir Paris.

Pianiste - "tapeur", Moretti excelle à inventer de jolies mélodies sur des rythmes de danse, du fox-trot au shimmy, en passant par le tango, la valse, le boston, puis les rythmes latinos sur lesquels se trémousse la France des années trente. Chez l'éditeur Francis Salabert, il croise Albert Willemetz qui, séduit par son talent mélodique et sa capacité à capturer " l'air du temps", lui offre alors sa chance avec En Chemyse, opérette bouffe et libertine. Ce formidable éclat de rire lui vaut d'autres commandes : Troublez-moi - écrite sur mesure pour Dranem en 1924 - et surtout Trois Jeunes Filles nues (1925), gigantesque succès qui lance le charleston et fait la fortune des dancings.

En 1927, le pays fredonne Les Artichauts et La Fille du Bédouin, deux ineffables "scies" tirées de sa nouvelle opérette à succès, Comte Obligado. Avec la naissance du cinéma parlant, Moretti est appelé par le 7e art. Il compose de nombreuses "partitions d'écran", des chansons de film, telle Sous les toits de Paris -du film éponyme de René Clair (1929) -, Il est Charmant, opérette filmée d'Albert Willemetz, avec Henri Garat, le french lover à la mode en 1931, ou Simone est comme ca (1932), comédie avec chansons, qui deviendra une opérette aux Bouffes en 1936. A la scène, les succès s'enchaînent : Rosy (1930), Six Filles à marier (1931), Un Soir de Réveillon (1933), Les Soeurs Hortensia (1934), Les Joies du Capitole (1935), "opérette romaine à couplets gaulois", honorable succès dans lequel flamboient Michel Simon et Arletty.

La Drôle de Guerre voit Moretti émigrer à Bordeaux, ou il crée Destination Inconnue, avec Reda Caire - un succès tel qu'on prévoit de le transférer à Paris. Hélas, l'entrée des Allemands dans la Capitale empêche le projet d'aboutir. Ecrivant ca et là pendant l'Occupation - dont les chansons de Viviane Romance pour la Vénus Aveugle d'Abel Gance - sa carrière patine après la Libération. Willemetz lui commande pourtant quelques musiques nouvelles pour la Revue des Bouffes-Parisiens de 1947, et l'opéra de Marseille une opérette à grand spectacle - hélas peu inspirée - intitulée Monsieur Colibri (1946). Mais le fox-trot et la rumba ont fait place à Saint Germain des Près et Francis Lopez... la musique de Moretti n'est plus à la mode. Malade et désargenté, il meurt en 1954, sans avoir renoué avec le succès qui fut le sien avant l'Occupation.

Trois jeunes filles nues... les dessous

UN DOCUMENTAIRE DE 52 MINUTES

Réalisé par Stéphane Gillot et diffusé en 2e partie de soirée, il plonge le téléspectateur dans les préparatifs de la pièce.

Intentions de réalisation

Ce film suit les 36 animateurs/journalistes. En répétition, chez eux, sur leur lieu de travail, sur scène, lors des séances de coaching vocal (projeter la voix, apprendre les chansons), des séances de studio, des cours avec la chorégraphe… Il capte leurs joies, leur découragement, leurs doutes et leurs angoisses, la tension qui monte au fur et à mesure que le jour de la représentation se précise. Il suit les premières filées en costumes, les dernières mises au point avec le metteur en scène et le réalisateur.

Il pénètre dans les ateliers de construction des décors et de confection des costumes et rend ainsi compte du fabuleux travail des gens de théâtre et de la réalité de ces métiers de l’ombre sans lesquels le spectacle ne pourrait avoir lieu.

Il raconte l’histoire de tous ceux qui ont participé pendant deux mois à l’élaboration de ce programme. Les premiers essais, quand les animateurs découvrent leur rôle, la lecture au studio de répétition, les premières répétitions et la difficulté d’approcher son personnage et de retenir son texte, puis les scènes qui prennent vie devant Francis Perrin…

Enfin, le grand jour. La représentation devant 900 spectateurs. Pas question de se tromper, le tournage est dans les conditions du direct ! La caméra longe les murs du théâtre tendus de tissu rouge, passe entre les techniciens, les responsables de la chaîne et de la production, entre dans les loges. Chacun se donne mutuellement du courage. La rumeur de la salle se fait insistante… les trois coups, le rideau qui se lève… Il n’y a plus qu’à jouer !

Pendant la représentation, le film suit les changements de tenues, les réactions des acteurs et des spectateurs. Les téléspectateurs seront ainsi les voyeurs autorisés d’une expérience hors du commun.

Les personnages du documentaire

Le metteur en scène (Francis Perrin), son assistante (Gersende Michel), le producteur (Olivier Minne), le directeur artistique (Jean-François Varlet), les 36 animateurs, Nathalie Dupuy (la coach vocal), Marie-Christine Maillet (la chorégraphe), Stéfanie Jarre (la décoratrice), Jean-Daniel Vuillermoz (le costumier) etc.

Le dispositif

Grâce à une caméra DV de petite taille, sans cesse en mouvement, la présence du réalisateur et de l’ingénieur son, toujours prompts à capter les moments de vie les plus forts, se fait à peine sentir… Tournée en 16/9, l’image est traitée avec une texture type cinéma pour une belle fluidité.

Le réalisateur

Stéphane Gillot a signé de nombreuses réalisations (sujets de Star à domicile, C’est pour toi), des documentaires (Des filles en or, L’illettrisme en France pour France 5) ou L’écho des coulisses (sur Paris Première l’envers du décor de spectacles). Son expérience de terrain lui a permis d’acquérir un sens très pointu de la psychologie humaine dans des situations de stress ou d’émotions fortes.

Il est le seul cadreur/réalisateur à s’immiscer au coeur des répétitions et des loges lors de la représentation, ce qui crée un climat de confiance et d’intimité entre lui, le metteur en scène et les animateurs.

Galerie de photos

 
 

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