Le Septième ciel. Air détaché : Il m'a vue nue, version reprise par Mistinguett fin 1926.
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Photo Pierre Apers
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Coll. "Images musicales" |
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Le Septième ciel. Encart publicitaire
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Extr. de : Le Matin, 13.11.1926 |
BNF Gallica |
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Le Septième ciel. Encart publicitaire
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Extr. de : Le Matin, 15.11.1926 |
BNF Gallica |
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Le Septième ciel.
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 21.11.1926 |
BNF Gallica |
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Le Septième ciel.
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 21.11.1926 |
BNF Gallica |
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Le Septième ciel. Le Théâtre et la mode
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Dessin Pigeat
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Extr. de : Excelsior, 23.11.1926 |
BNF Gallica |
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Le Septième ciel. Rip
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Caricature Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Journal amusant, 05.12.1926 |
BNF Gallica |
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Le Septième ciel. Georgé
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Caricature Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Journal amusant, 05.12.1926 |
BNF Gallica |
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Le Septième ciel
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folie-opérette à grand spectacle en 3 actes et 6 tableaux |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 47 jours |
Avenue |
17/11/1926 - 02/01/1927 |
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47 |
Création |
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Distribution à la création
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C'est de cette pièce, oubliée de tous les historiens, qu'est issue la célèbre chanson de Mistinguett "Il m'a vue nue" (elle était chantée dans la pièce par Maud Loty). Mistinguett l'enregistra fin 1926, presqu'en même temps que les représentations.
Le spectacle était complété d'un récital du chanteur espagnol Cristi, raison sans doute pour laquelle Modesto Romero figure au générique.
L'Histoire
Résumé de la pièce
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Un jeune homme de vingt ans, cent fois millionnaire, Robert, a invité dans son château, situé au bord de la mer, plusieurs couples irréguliers à couler des jours encombres par les mille folies des distractions à la mode. Ce charmant Robert, on ne sait d'où il vient. Il a surgi tout a coup, l’année précédente, dans le monde où l’on s'agite et son nom pseudo-noble ne se trouve pas dans le Gotha. Signe particulier : malgré les brûlantes sollicitations dont il est enveloppé, son cœur et le reste sont absolument réfractaires à l'amour.
il y a, à cela, une raison primordiale, celle-ci que Robert est une jeune fille nommée réellement Charlotte. Ayant hérité d'un oncle d’Amérique, pour éviter les coureurs de dot, Charlotte, qui était dactylo rue du Sentier, a résolu de changer, en apparence, de sexe, afin d’étudier les hommes. Elle est bien dégoûtée. Ces choses, nous les apprenons d’une conversation de Robert-Charlotte avec une ancienne camarade, la blonde Jacqueline, qu’il ou elle a fait venir pour lui servir de secrétaire et de confidente. Entre autres, Robert a adopté le « fada », faux idiot porte-bonheur du village, qui n'est autre que l’ancien amant ruiné de Jacqueline, et qui a adopté cette situation sociale afin de trouver gîte et couvert toujours prêts.
Robert-Charlotte a conservé une gentille âme de midinette romanesque et s'attendrit avec pudeur sur une récente aventure. Comme elle se baignait (ici le féminin est de rigueur) sans voiles, au clair de lune, dans la mer, un homme l'a aperçue du haut d'un bas rocher. [chanson « Il m'a vue nue »]. Il l'a poursuivie, ne l'a pas rejointe. Telle miss Helyett, Charlotte ne veut épouser que celui qui, par les yeux, a déjà pris connaissance des charmes les plus secrets dont elle est gratifiée. De plus, l'inconnu dédie à son inconnue des vers langoureux que Charlotte va dénicher dans un creux de rocher.
Et voilà qu'un désespéré se jette à l’eau pour se suicider. Robert l'en retire. Bien sûr, il ne peut s’agir que d'un désespoir d’amour dont Charlotte est la cause. L’homme s'appelle Bordigue, il est vulgaire, ivrogne, intolérable d'indiscrétion et de mauvaise tenue. N’importe. Robert l'a installé dans son château, et attribue tous les excès du malheureux à des troubles cérébraux. Une épreuve le guérira, lui rendra l'amour et la raison. Les poèmes mystérieux dédiés a la baigneuse nocturne vont être récités devant lui par Jacqueline, au cours d'une soirée artistique. Il les reconnaîtra, reviendra à lui. La scène est pleine d’entrain et de bel humour, Bordigue, et pour cause, ne reconnaît rien du tout. Par contre, Armand, l’un des « fêtards » qui entourent Robert, qui cache son âme véritable et qui a écrit les vers, se demande si Jacqueline n'est pas la jolie inconnue. Pourtant, elle est blonde et l'autre était brune. Cruelle énigme !
Entêtée, Charlotte-Robert essaye d’un autre moyen. Elle fait boire un narcotique a Bordigue en lui faisant accroire que c'est du poison et qu’il en va mourir. L'ivrogne consent à ce second suicide. Endormi et costumé, on le transporte dans une île appartenant à Robert. A son réveil, on lui persuadera qu'il est au purgatoire et toute la compagnie jouera des rôles concordant à cette invention. Cependant Armand, parti du château avant l’organisation du jeu, débarque quand même dans l’ile. Il se confie à Jacqueline qui tient aussi le fil menant au dénouement. Elle enverra Robert, vêtu en Charlotte, dans quelque proche bosquet où l’attendra Armand, et, en récompense, pourra épouser le Fada, doté par Robert, et redevenu intelligent ou à peu près.
[Extrait de "La Presse", 22 novembre 1926]
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Critiques et articles de presse
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Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
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Il m'a vue nue / LIEBEL (Emma) (chant)
() - Coll. David Silvestre
Ed. anglaise VICTOR V5509 |
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Il m'a vue nue / MISTINGUETT (chant)
PATHE PA 2096 (1942) - Coll. Jacques Gana
acc. orch. dir. Pierre Chagnon |
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