La Belle histoire. Marcelle Denya
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Caricature Roger Duval
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Extr. de : Le Figaro, 29.04.1934 |
BNF Gallica |
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La Belle histoire. Thérèse Dorny
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Caricature Roger Duval
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Extr. de : Le Figaro, 29.04.1934 |
BNF Gallica |
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La Belle histoire. Morton, Devère
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Le Matin, 01.05.1934 |
BNF Gallica |
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La Belle histoire. Thérèse Dorny, Morton, Devère
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Caricature Georges Bastia (1904-1980)
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Extr. de : Comoedia, 27.04.1934 |
BNF Gallica |
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La Belle histoire.
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Photo Lipnitzki
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Extr. de : Paris Soir, 04.05.1934 |
BNF Gallica |
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La Belle histoire. Manuscrit de la partition d'orchestre, n° 3 (Entrée de Spartagas)
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Dessin Maurice Yvain
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Internet |
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La Belle histoire
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opérette bouffe en 3 actes et 12 tableaux |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 26 jours |
Madeleine |
26/04/1934 - 21/05/1934 |
P |
26 |
Création |
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Distribution à la création
Programme
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1934 Madeleine
Coll. Jacques Gana |
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L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Il était une fois un pays heureux.
Les pays heureux n’ont pas d’histoire ; celui-ci n’avait pas de géographie, c’était un pays anonyme.
Parmi les habitants de cette nation tranquille, Lison, la bergère du moulin, se faisait remarquer par son goût des choses de l’amour, jusqu’au jour où un tendre sentiment naquit dans son cœur pour le fils de son patron : M. Jean.
Le même jour, sa sœur Adolphine faisait la connaissance d’un personnage extraordinaire, Spartakas, intendant du roi ; celui-ci faisait annoncer pour le lendemain le passage de son souverain, Sosthène Ier, qui venait faire sa cure à Eau Douce.
Le même jour — il est des jours prédestinés — le meunier Sans Souci mourait laissant un testament pour départager ses trois fils : il laissait à l’aîné le moulin, au cadet l’âne ; le troisième fils héritait de Lison, la tendre amie aux beaux yeux bleus cernés.
C’est alors que...
[d'après le programme original]
Je sais bien que le plus immoral des conteurs, ce bon Charles Perrault, est le parrain de ce livret qui s’abrite sous les virantes ailes du moulin de Sans-Souci. Mais ce n’est point d’un chat sorcier qu'hérite cette fois le fils du meunier : c’est d’une bergère légère, oh ! combien, délices de tous et de chacun, qui se chargera de faire la fortune du joli et paresseux garçon qu'elle aime en secret. La sorcellerie, en l’espèce, est confiée à la sœur de Lison, Adolphine, singulière créature que les cartes inspirent et qu’entretiennent les araignées. Elle affuble Jean le meunier du titre de marquis de Carabas, Lison d’une robe à la Marlène Dietrich, et lance le couple à la conquête de la fortune.
Voici le marquis et sa belle installés à Eaux-Douces, où le roi Sosthène Ier, en compagnie de la princesse sa fille et de son intendant, Spartakas, soigne ses rhumatismes : souverain très moderne, qui ne voyage qu’en trotinette et ignore les préjugés. Il ignore également l’origine et le but des cadeaux dont le comble certain marquis de Carabas : un peu de méfiance lui apprendrait que Lison la bergère, dans un discret bocage, rançonne chaque jour les loups qu’elle y attire ; et que ce butin lui est transmis par Carabas, désireux d’épouser la petite princesse. S’il les trouve même aux bras l’un de l’autre, le roi peut-il se fâcher, lui qui, ayant à son tour joué au loup avec Lison, en a accepté cadeaux en nature et en espèces ? Seule arrive à le courroucer l’imposture soudain dévoilée; n’était la crainte du scandale, il eût fait mourir les coupables !
Au royaume de l’aventure, tout comme ailleurs, plus que le devoir l’amour et l’intérêt mènent les hommes ; la belle histoire sera vécue par la petite princesse et son garçon meunier que l’amour, sinon la fortune, unira ; et le roi se consolera en épousant, comme il sied, la bergère.
[Extrait de "Comoedia", 27 avril 1934]
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Critiques et articles de presse
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