×
On ne devrait jamais mentir. Hector, pour ne pas avoir suivi ce sage précepte, est entraîné dans des aventures... inédites.
Hector est gérant d’une grande fabrique de parfums dont le directeur a créé, à Marseille, une maison de beauté pour y faire connaître ses produits. Hector s’est imposé une façade de moralité intransigeante qui lui a valu le poste qu’il occupe, la considération du monde et son prochain
mariage avec Claire, la fille de son patron. Mais Claire lui préfère Armand, jeune armateur charmant,
Hector, derrière son masque d’austérité, n’est qu’un noceur enragé qui, pour pouvoir aller faire la noce à Paris, a eu une trouvaille ingénieuse : il s’est inventé une nièce orpheline qu’il dit élever à Paris, ce qui lui permet de faire croire qu’il y va tous les mois pour voir cette nièce, lorsqu’au contraire il passe son temps dans les boîtes de nuit.
Tout irait pour le mieux du monde pour Hector si... Non... je m’en voudrais de vous conter l’histoire, ce serait gâcher votre plaisir en vous enlevant la surprise. Sachez seulement qu’à la suite d’incidents cocasses et imprévus Hector part pour les Antipodes, qu’il échoue dans une île déserte — qui n’est pas déserte du tout — mais où les femmes vivent avec le minimum de vêtements, que nous le retrouvons ensuite dans un bar spécial de Marseille, qu’il y chante : « C’est un amour », la java de Jean Lenoir, qu’il entraîne dans ses aventures, outre M. Cottin, son patron, flanqué de sa fille Claire, et du jeune Armand, l’amoureux de sa fille, mais encore la délicieuse Lulu, l’amusante Jenny, un groupe de jeunes filles peu vêtues, et la truculente Comtesse de Sainte-Barbe.
Henry Mass, l’auteur de cette opérette, a déjà à son actif nombre de succès tels : Le Chemin de Buenos-Aires, Au Bagne, Gustin le Marseillais, etc... Il a su trouver une formule nouvelle d’opérette moderne qu’il intitule « Opérette Nudiste », réunissant dans un même spectacle une pièce extrêmement drôle d’un genre très léger, des artistes de premier plan, une musique délicieuse et de beaux mannequins qui nous charment par l’harmonie de leur nudité.
[Extrait du programme original]