Le Mariage de Pyramidon. Air détaché : Le Petit revenez-y (27 x 35 cm)
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Dessin R. Laroche
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Coll. Jacques Gana |
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Le Mariage de Pyramidon. Lisette de Beer
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Dessin Bib
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Extr. de : La Rampe, 18.02.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon. Encart publicitaire
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Extr. de : Le Matin, 05.02.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon. Victor Larbey
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 06.02.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon. Le décor du 2e acte
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 08.02.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon. Germaine Andrey
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 08.02.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon.
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 08.02.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon.
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 08.02.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon.
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 15.03.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon.
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 15.03.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon.
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 15.03.1923 |
BNF Gallica |
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Le Mariage de Pyramidon
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opérette-bouffe égyptienne à grand spectacle en 3 actes |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 62 jours |
Folies Dramatiques |
07/02/1923 - 09/04/1923 |
P |
62 |
Création |
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Distribution à la création
Programme
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1923 Folies Dramatiques
Coll. Jacques Gana |
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Les "Ploque et Trique" auteurs du livret restent anonymes même sur les registres de la SACD. On peut simplement rappeler que le nom vient sans doute de "Plick et Plock", deux lutins malicieux créés en 1894 par Christophe (l'auteur du Sapeur Camember), lui même sans doute inspiré par le "Plick et Plock" d'Eugène Sue, son premier roman (1831). Par ailleurs, le pseudonyme "Plick et Plock" a été utilisé dans les années 20 pour plusieurs romans vaguement licencieux par Georges Simenon, alors débutant... D'autre part, le "Pyramidon" du titre, qui s'explique parce que l'histoire se déroule dans l'antiquité égyptienne, était à l'époque le nom d'un analgésique très répandu. Rappelons enfin que cette pièce fut créée en pleine égyptomanie (dont joua beaucoup la publicité du théâtre), puisqu'on avait découvert juste 3 mois plus tôt la tombe de Toutankhamon (4 novembre 1922).
L'Histoire
Résumé de la pièce
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L’action se déroule, devant et dedans la demeure d’un certain Ramsépois, embaumeur national. Son fils, Pyramidon, est fiancé à la jolie Kapahosé, de qui la mère est l’ardente Tanouatamanou, propriétaire des Nouvelles Galeries de Louqsor. Mais le mariage ne peut avoir lieu, que si Pyramidon passe brillamment les épreuves d'amour exigées par la loi et obtient le brevet subséquent. Les examinatrices, la belle Isis et la belle Pétauroun, prêtresses du culte d’Eros s’emploient inutilement à dégeler Pyramidon. Il reste coi. C’est qu’il.est amoureux, idéalement, d'une momie. Dépitée, Kapahosé s’en laisse conter par l'entreprenant Méphèse, conter jusqu’à ce que tous deux n'aient plus rien à se dire. Si bien que quand Pyramidon s’est enfin laissé convaincre par la belle Isis, sa fiancée a perdu sa virginale ceinture. Qu’importe. Au lieu d'un mariage, il y en aura deux. Pyramidon convolera avec Isis et Kapahosé avec Méphèse.
[Extrait de "La Presse", 8 février 1923]
L’action se passe dans la basse Egypte, dans les temps les plus reculés. A cette époque — de funestes épidémies ayant décimé la population — le Pharaon régnant a décrété qu’aucun jeune Egyptien ne pourrait contracter mariage sans avoir préalablement obtenu un BREVET D’AMOUR prouvant ses capacités conjugales. Il est, effet, devenu de toute nécessité que les ménages égyptiens ne restent point sans descendants. C’est pourquoi dans chaque ville, des fonctionnaires — « Dames expertes et assermentées » nommées par le Gouvernement, sont chargées d’examiner les qualités amoureuses des candidats au mariage et de leur délivrer s’ils en sont dignes, le fameux brevet ! La loi est formelle : sans brevet, pas de mariage. Or, à Lappherté-sur-Nil l’honorable sarcophagiste , Ramsépoi, embaumeur officiel, fournisseur de la Cour, va faire faillite. Pour sauver sa maison de la ruine, il est parvenu à fiancer son dadais de fils, Pyramidon, qui se pique d’être poète, avec la riche demoiselle Kapahosé, fille de dame Tanouatamanou, propriétaire des « Nouvelles Galeries », sous les arcades de Louqsor. La dot de la vierge Kapahosé permettra de payer le lourd passif de la maison Ramsépoi. La pièce commence le jour même des noces. Me Legosiris, le tabellion de Lappherté-sur-Nil, va célébrer le mariage. Hélas, Pyramidon, le matin même, à l’examen de la dame experte Pétamoun, s’est montré d’une nullité telle qu’il n’a point obtenu son brevet. Ramsépoi s’est d’abord arraché les cheveux de désespoir, puis il a réfléchi... et, au fond de sa boutique, il a rédigé un faux brevet d’amour portant la signature de la dame Pétamoun. Or, Méphese, premier pleureur de la maison Ramsépoi, qui aime en secret la vierge Kapahosé, s’est aperçu de la ruse. Et il a décidé, pour apaiser les souffrances de son cœur jaloux, d’empêcher le mariage. Il s’empresse d’aller prévenir la Belle Ibis, principale dame experte et assermentée de Lappherté-sur-Nil que Ramsépoi a commis un faux. Dame Tanouatamanou, sa fille Kapahosé, et tous les gens de la noce arrivent. On distribue les fastueux cadeaux offerts par chacun d’eux. Puis Maître Légosiris lit lie contrat des noces. A sa demande, Ramsépoi lui remet solennellement le brevet d’amour de son fils Pyramidon. Me Légosiris va déclarer conclu le mariage de la vierge Kapahosé avec le fils de l’embaumeur. Mais la Belle Ibis fait irruption et clame : « C’est un faux ! » Scandale affreux ! Le mariage va être rompu. Sur l’insistance de tous, le notaire se laisse toucher. On recommencera l’épreuve, le jour même, après le festin des noces et les divertissements multiples préparés pour ta circonstance. Alors Pyramidon connaît de multiples épreuves. Tous se liguent pour l’exhorter à se montrer vaillant et à enlever d’assaut le fameux brevet. Mais Pyramidon cache en son cœur un gros secret. Jusqu’alors, il ne l’a livré à quiconque. Pyramidon est poète. Il hait les femmes de chair ; il aime un rêve millénaire. Son amante est de tout repos. C’est une momie, la dame Putiphar, vieille de plus d’un siècle et laissée pour compte jadis dans un placard de la boutique de son aïeul, le grand-père Sabakon, actuellement âgé de 213 ans. Après une nouvelle tentative de Ramsépoi pour tromper les autorités sur les capacités amoureuses de son fils, Me Légosiris décide afin d’en avoir le cœur net, de faire procéder publiquement, par la Belle Ibis à l’examen théorique des facultés matrimoniales du jeune Pyramidon. Au cours de cet examen, la Belle Ibis — qui est singulièrement troublée par les allures étranges de ce poétique jeune homme — surprend le secret de Pyramidon. Elle annonce à tous qu’elle s’engage à « breveter » le fils de l’Embaumeur avant le premier sablier du matin. Pour séduire Pyramidon, la Belle Ibis a résolu de prendre place dans le sarcophage de cette chère momie, l’amante éthérée du fils de l’Embaumeur. Le soir venu, au moment de l’épreuve, elle feint de se réveiller d’une profonde léthargie et elle entraîne Pyramidon qui croit rêver dans une chambre propice. Le fils de l’Embaumeur se montre impétueux. Il obtient brillamment son brevet. Il va donc pouvoir se marier. Mais pendant le temps qu’a duré l’épreuve de Pyramidon, la vierge Kapahosé, lasse d’attendre, s’est fait enlever par Méphèse ! Qu’importe ! Pyramidon épousera la Belle Ibis qui décide incontinent de vendre sa charge de Dame experte. Tls sont tous deux bien faits pour se comprendre. Comme la Belle Ibis est riche, Ramsépoi sauvera tout de même sa boutique de la plus sombre faillite.
[Extrait du programme original]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Maillochon,
1923
J'aime mieux ma momie, ô gué |
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La Jolie caresse |
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La Valse des amants |
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Le Petit revenez-y |
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Les Corvées du mariage |
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Air de Kapahosé 1er acte (in "Paris qui chante" 1708, 01.05.1923) |
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La Jolie caresse (in "Album Maillochon piano seul" n° 3) |
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La Valse des amants (in "Album Maillochon piano seul" n° 3) |
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Les Corvées du mariage (in "Album Maillochon piano seul" n° 3) |
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Enregistrements originaux ECMF
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J'aime mieux ma momie, ô gué
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2020 |
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La Jolie caresse
Partition de référence : Version piano seul in "Album Maillochon piano seul" n° 3
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2000 |
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La Valse des amants
Partition de référence : Version piano seul in "Album Maillochon piano seul" n° 3
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2000 |
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Le Petit revenez-y
Partition de référence : Air détaché chant et piano
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2005 |
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Les Corvées du mariage
Partition de référence : Version piano seul in "Album Maillochon piano seul" n° 3
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2000 |
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Air de Kapahosé 1er acte
Partition de référence : "Paris qui chante" 1708, 01.05.1923
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2020 |
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