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Les Surprises d'une nuit d'amour. Air détaché : La Valse d'une nuit d'amour

 

Dessin Clérice frères
 

 

 

Coll. "Images musicales"

Les Surprises d'une nuit d'amour. Air détaché : Le Fidjidji (aux Iles Fidji)

 

Dessin H. Gray
 

 

 

Coll. "Images musicales"

Les Surprises d'une nuit d'amour.

 

Photo
Extr. de : Comoedia, 30.04.1920
 

 

 

BNF Gallica

Les Surprises d'une nuit d'amour. Eugène Joullot

 

Photo
Extr. de : Comoedia, 19.05.1922
 

 

 

BNF Gallica

Les Surprises d'une nuit d'amour. Air détaché (chant seul) : La Valse d'une nuit d'amour

 

Photo Clérice frères
 

 

 

Internet

 

Les Surprises d'une nuit d'amour

  vaudeville-opérette en 3 actes
Texte JOULLOT (Eugène) (Livret)
Musique GOUBLIER (Gustave)
Représentations
Création Orléans Olympia   25/04/1919
Représentations à Paris jusqu'en 1944 134 jours
Cluny 29/04/1920 - 06/07/1920 P 69 Création
Moncey 17/03/1922 - 24/03/1922 8
Moncey 25/03/1922 - 30/03/1922 6
Ternes 19/05/1922 - 08/06/1922 21
Gaîté Rochechouart 02/05/1925 - 17/05/1925 P 16
Montparnasse 13/11/1925 - 19/11/1925 7
Gobelins 20/11/1925 - 26/11/1925 7
Distribution à la création
Mme ALVAR (Andrée) Solange, demoiselle des PTT
Mme GUITTY (Madeleine) Frédégonde Cressonnois
Mme MONTHAL (Clary) La Massière
Mme DRAWIS (Yvonne) Bounette, petite Montmartroise
M. DEVALDE (Jean) Paul Cressonnois, jeune artiste peintre
M. MARS BISO Babouche, receveur des postes
M. AVRIL (Carlos) Cupidon, petit télégraphiste
M. CARLE (H.) Briquet, ancien militaire
Mme MOREL (Yette)

chorégraphie STILSON
costumes WELDY (Max)
décors ROLLE (Georges)
direction musicale SOUVÊTRE (René)
mise en scène MAUREL (A.)

Programme
1920 Cluny
Coll. Jacques Gana
1925 Gaîté Rochechouart (reprise)
Coll. Jacques Gana
L'Histoire
Résumé de la pièce

× Premier Acte. — LE BUREAU DE POSTE 247 bis

Le premier acte se passe dans un bureau de poste à Paris. Une jolie postière, Solange, flirte par l’intermédiaire de la poste restante avec un jeune artiste peintre, Paul Cressonnois. Paul est sous la tutelle de sa terrible tante Frédégonde, qui ne lui permet de peindre que des natures mortes ; mais, malgré la rigidité apparente de ses mœurs, l'austère Frédégonde flirte elle-même, grâce aux petites annonces d'un journal, avec le jeune télégraphiste Cupidon.

Dans le même bureau de poste, une délurée montmartroise. Bonnette, donne rendez-vous au naïf provincial Briquet, en même temps qu elle entretient d’aimables relations avec un vieux beau, qu’elle ne connaît que sous le prénom d’Ernest. Cet Ernest n’est autre que le receveur du bureau de poste qui, pour concilier ses plaisirs avec les exigences de son emploi de fonctionnaire, a trouvé le moyen ingénieux de faire la fête sous une personnalité d’emprunt, après six heures, le rigide fonctionnaire Babouche se transforme, à l’aide d'une perruque et d’une fausse barbe, et devient le fêtard Ernest bien connu du Paris qui s’amuse ; cette vie en partie double amène naturellement les situations les plus imprévues.

Frédégonde a enfin obtenu un rendez-vous du jeune Cupidon, pour passer avec lui une première nuit d’amour ; elle donne, par téléphone, à son neveu, comme prétexte, qu'elle est retenue par un comité de dames patronnesses. Paul est heureux de cette aubaine imprévue qui lui permettra, à lui aussi, de passer sa première nuit d'amour avec sa bien-aimée Solange.

Deuxième Acte. — AU TABARIN-SKATING

Les deux couples vont passer leur « Nuit d’amour » au Skating du bal Tabarin où Bounette se trouve être barmaid.

Cupidon et Solange s’y rencontrent avec leur receveur Babouche qu'ils ne peuvent reconnaître en la personne du fêtard Ernest. Les complications les plus imprévues se précipitent : Cupidon se déguise à l’aide d’un uniforme de professeur de skating, pour échapper aux poursuites de l'ardente Frédégonde. Il est obligé d’inculquer à Briquet les premières notions de patinage à roulettes, bien qu il manque lui-même d aplomb et des connaissances techniques les plus élémentaires ; c’est une scène inénarrable et de la plus haute fantaisie.

Frédégonde, pour ne pas être reconnue par son neveu, dans ce lieu de plaisir, se trouve obligée de prendre la place de la barmaid et sert à la clientèle des mélanges de liqueurs aussi variés que baroques.

Bounette, sur le point d’être confondue entre ses deux soupirants, Babouche et Briquet, également bernés par elle, prend le parti de s’évanouir pour éviter une explication embarrassante. On veut lui donner un cordial pour la ranimer et Frédégonde, dans son inexpérience, lui fait boire le contenu d’un flacon de narcotique, apporté par Babouche pour calmer une rage de dents.

Cet acte est un chassé-croisé continuel de personnages qui se fuient, se rencontrent dans les situations les plus abracadabrantes, tandis que passent de gracieuses patineuses, apportant le charme de leurs évolutions dans cette intrigue d’une irrésistible gaîté.

Troisième Acte. — L’ACADÉMIE CRESSONNOIS

Le troisième acte se passe dans l’atelier de peinture de Paul.

Briquet qui, par suite de certains indices, croit que Bounette est la fille de Frédégonde, a transporté la jeune fille, toujours endormie, au domicile pseudo-maternel et l’a couchée dans le propre lit de Paul.

Paul, de son côté, légèrement éméché, a amené Solange dans son atelier ; le voilà obligé de cacher les deux femmes aux terribles investigations de tante Frédégonde, laquelle est très ennuyée de son côté, par la présence de Cupidon venu apporter un pneumatique.

Babouche arrive à la recherche de ses employés qui, pour se dérober à lui, prennent sur des socles la place de modèles en plâtre commandés par Frédégonde.

Mais une révélation inattendue de Briquet dévoile tous les mystères de la nuit d’amour et, comme chacun a quelque chose à se reprocher, on se pardonne mutuellement.

[Extrait du programme original]

Critiques et articles de presse
Comoedia 30/04/1920 Critique par Marius Boisson.
La Presse 30/04/1920 Article par Jane Catulle-Mendès.
L'Intransigeant 03/05/1920 Article par René Bizet.
Le Figaro 04/05/1920 Article par Antoine Banès.
Le Ménestrel 07/05/1920 Critique par Pierre d'Ouvray.
Comoedia 19/05/1922 Reprise au Th. des Ternes (mai 1922). Avant-première par Louis Handler.
Comoedia 29/05/1922 Reprise au Th. des Ternes (mai 1922). Critique par Armory.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Edition Universelle, 1920

Partition complète (171 p.) 1921
Aux Iles Fidji
Couplet de la Montmartroise
Couplet des lettres d'amour
La Valse d'une nuit d'amour
La Valse d'une nuit d'amour (piano seul)
Le Fidjiji
Les Yeux de la femme
Rondeau de l'inconnue
Valse du patinage


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