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Une nuit au Louvre. Partition complète (24 x 32 cm)

 

Dessin Roger de Valerio (1886-1951)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

Une nuit au Louvre. Air détaché : Des ailes

 

Dessin Roger de Valerio (1886-1951)
 

 

 

Coll. Claude Albisson

Une nuit au Louvre. Le Théâtre et la mode

 

Dessin Pigeat
Extr. de : Excelsior, 23.10.1928
 

 

 

BNF Gallica

 

Une Nuit au Louvre

  opérette en 3 actes
Texte DUVERNOIS (Henri) (Livret)
DORIN (René) (Lyrics)
Musique URGEL (Louis)
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 68 jours
Bouffes Parisiens 13/10/1928 - 19/12/1928 P 68 Création
Distribution à la création
M. KOVAL (René) Fred Follewell
M. ROZE (Edmond) Ferdinand
M. DEFREYN (Henry) André Bouchard
M. GABIN Mr Scravougnat
M. LORRAIN (Charles) Ernest
Mme FAVART (Edmée) Bijoute
Mme DIVRAC (Renée) Raymonde
Mme TEXIER (Simone) Eugénie
Mme LAUVRAY (Gilberte) Lady Angerstein

chorégraphie RICAUX (M.)
direction musicale BERVILY (Edouard)
mise en scène ROZE (Edmond)

Programme
1928 Bouffes Parisiens
Coll. Jacques Gana
L'Histoire
Résumé de la pièce

× Le programme original contient hélas deux pages complètement blanches là où aurait du se trouver l'analyse de la pièce ! Heureusement, Comoedia publia une analyse fort détaillée :

Dans une boîte de Montparnasse, dont les clients oublient régulièrement de payer leurs repas, ou laissent au patron des tableaux cubistes en guise de billets de banque, une jeune fille — Bijoute — attend le jeune sculpteur René Bouchard. Il est joli garçon, il est « à la page » : quand il sculpte un corps de femme, il remplace les jambes par des tuyaux de poêle et les seins par des roulements à billes. Il a donc du génie. Par exemple, on se demande comment, avec une telle conception de l’académie féminine, il peut encore désirer une jolie fille.

Il est vrai qu’il s’intéresse beaucoup plus au linge qu’à la chair, au contenant qu’au contenu. Que lui importe l’ivresse pourvu qu’il ait le flacon et que celui-ci soit joli et bien présenté !

Or, le flacon de ses rêves, ce n’est pas Bijoute — charmante, intelligente, mais simplement vêtue — c'est Raymonde, délicieuse petite dinde que l’industriel Scravougnat couvre de fourrures, de robes, de dentelles, de diamants et de perles... à faire pâlir celles qui lui sortent de la bouche.

Malgré la complicité de Ferdinand, « bohème » de ses amis, Bijoute ne peut empêcher que René Bouchard et Raymonde ne se rencontrent. Raymonde voudrait que le jeune homme passât toute la journée avec elle, mais René, subitement embarrassé, lui raconte qu’il ne peut l’accompagner : il est obligé de passer la journée au Musée du Louvre.

Bijoute et Raymonde flairent un mensonge. Elles se rendent au Louvre où René Bouchard, pour équilibrer son maigre budget, fait le cicerone pour l’agence Cook et montre les tableaux aux visiteurs étrangers. Ferdinand, qui vient au musée non pour les toiles de maîtres mais pour la bouche de chaleur, accepte de remplacer le gardien-chef Ernest, afin que celui-ci puisse courir chez sa petite amie. Les quatre personnages, auxquels s’est joint un Américain démuni d’argent — tout arrive ! — décident de passer la nuit au Louvre et d’y festoyer de saucisson, de gruyère et de vin blanc.

Dans la nuit, les tableaux, pendant le sommeil de nos héros, semblent s’animer. Cauchemar ou réalité ? Les danseuses de Degas, Mme Récamier, le fifre de Manet, la baigneuse d’Ingres, la jeune fille de Le Nain, la négresse de l’Olympia de Manet, s’amusent comme de petits fous ou se livrent aux pires débauches. Mais voici que d’une toile est descendue Bijoute telle que l’a peinte en 1932 René Bouchard, aujourd’hui membre de l’Institut et grand’croix de la Légion d’honneur. Ils se sont aimés ; elle l’a inspiré ; elle lui a donné du talent en lui rendant le goût de la femme normale. Quant à Raymonde, elle s’est réveillée, le matin qui a suivi cette fameuse nuit, dans les bras du jeune Américain qui lui a avoué que sa pauvreté n’était qu’une comédie et qu’il était riche à milliards de dollars. Nous nous disions bien qu’un Américain pauvre, c’était un peu invraisemblable.

[Extrait de "Comoedia", 15 octobre 1928]

Critiques et articles de presse
L'Illustration Critique.
Le Figaro 13/10/1928 Avant-première.
Comoedia 13/10/1928 Article.
Comoedia 14/10/1928 Article.
Le Gaulois 14/10/1928 Article par Louis Schneider / Renée Bonheur.
Le Figaro 15/10/1928 Critique par PB Gheusi.
Comoedia 15/10/1928 Article.
Comoedia 15/10/1928 Article.
L'Echo de Paris 15/10/1928 Critique par Franc-Nohain .
Candide 18/10/1928 Critique par Emile Vuillermoz.
Le Ménestrel 19/10/1928 Critique par Paul Bertrand.
La Semaine de Paris 19/10/1928 Critique par Henri Bourrelier.
Journal amusant 21/10/1928 Critique par René Nazelles.
Excelsior 23/10/1928 Le Théâtre et la mode. Article par Marcy Ducray.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Salabert, 1928

Partition complète (111 p.)
Ballade à la lune
Des ailes
La vie n'est faite que de moments
Plaisirs modernes
Tout dépend du point de vue
Livret (106 p.) 1929


Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
La Vie n'est faite que de moments / KOVAL (René) (chant)
COLUMBIA D 19149 (1928)
Tout dépend du point de vue / ROZE (Edmond) (chant)
COLUMBIA D 19149 (1928)

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