La Dame en rose. Air détaché : Valse de la dame en rose (27 x 35 cm)
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Dessin Roger de Valerio (1886-1951)
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Coll. Jacques Gana |
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La Dame en rose. "The Pink Lady", partition originale anglaise, 1912
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Dessin
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NLA |
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La Dame en rose. Air détaché : Le Saskatchewan
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Dessin Roger de Valerio (1886-1951)
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Coll. "Images musicales" |
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La Dame en rose. Air détaché : Valse, partition originale anglaise
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Coll. "Images musicales" |
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La Dame en rose.
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : La Rampe, 14.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose. M Vilbert (M. Cornailles)
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Caricature Max Pinchon
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Extr. de : La Scène, 01.07.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose. Les Soupeuses
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 01.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose.
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 01.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose. Représentation
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 01.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose.
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Caricature Tor
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Extr. de : Comoedia, 01.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose.
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Caricature Max Pinchon
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Extr. de : Comoedia, 01.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose.
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Caricature Max Pinchon
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Extr. de : Comoedia, 01.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose. Le Satyre malgré lui (Vilbert) ne donne pas l'impression de s'ennuyer
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : La Rampe, 14.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose. Lucette Darbelle
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : La Rampe, 14.05.1921 |
BNF Gallica |
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La Dame en rose
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(trad. de The Pink Lady)
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Opérette en 3 actes |
Représentations
Création mondiale (VO) |
New York (USA) |
New Amsterdam Theater |
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13/03/1911 |
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 65 jours |
Bouffes Parisiens |
30/04/1921 - 03/06/1921 |
P |
35 |
Création |
Nouveautés |
04/06/1921 - 03/07/1921 |
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30 |
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Distribution à la création
Programme
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1921 Bouffes Parisiens
Coll. Jacques Gana |
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1924 Célestins, Lyon (reprise)
Coll. Th. des Célestins |
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D'après la farce "Le Satyre" de Georges BERR et Marcel GUILLEMAUD (Palais-Royal, 04.12.1907) La partition complète de la version française avait déjà été publiée en 1916 aux éditions S. Chapelier, les répétitions de la pièce avaient débuté en mars 1916 au Palais-Royal pour une création en avril. Elle fut annulée sans explications. La pièce fut représentée aux "Bouffes Parisiens" en avril 1921, pour remplacer "Phi-Phi", jouée sans interruption depuis deux ans et demi ! Le succès étant moyen, dès le 4 juin "Phi-Phi" revenait sur scène, en attendant la création de "Dédé" des mêmes auteurs, en octobre.
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Un satyre a choisi la forêt de Compiègne comme théâtre de ses exploits et aucune jeune femme ne peut s'y aventurer sans aussitôt devenir la proie du sinistre inconnu. Sa dernière victime est justement l'accorte Baptistïne Pochet, femme de l'aubergiste Pochet, propriétaire de l'auberge du Pied-de-Biche. qui ne voit dans l'aventure de sa femme qu'un prétexte à une tapageuse réclame. L'agent de la sûreté Bénévol a été dépêché de Paris pour suivre l'affaire et il s'installe à cet effet à l'auberge où sa présence n'a pas l'air de déplaire a Baptistine. Bientôt se présente Raymonde Garidel accompagnée de son ami Maurice d'Uzac et de son cousin Verdouzier et qui, poussée par d'Uzac, vient s'assurer si son mari Lucien Garidel n'est pas à l'auberge en joyeuse société. Les soupçons de Raymonde, que dans un but personnel d'Uzac se plaît à exciter, ne sont que trop justifiés et son mari a retenu à l'auberge un cabinet à l'intention de la belle Odette d'Espanonville, mannequin célèbre d'un couturier à la mode et qui a été surnommée la "Dame en Rose" en raison de la couleur persistante de ses costumes. Pour masquer ses fredaines, Garidel a imaginé un ami intime, du nom de Cornailles, que des intérêts communs l'obligent à voir très souvent. Aussi, quand il aperçoit sa femme, le premier nom qui lui vient à l'esprit pour expliquer sa présence à Compiègne est celui de Cornailles. Et Raymonde lui demandant de lui présenter son ami, Garidel réplique aussitôt que la chose est impossible, car Cornailles est un satyre qu'une femme ne peut approcher. Seulement Raymonde insiste de telle façon qu'il est bien obligé de lui promettre de la faire déjeuner avec Cornailles. Et il se rend à la gare pour éviter qu'Odette n'arrive jusqu'à l'auberge et en méditant sur le moyen providentiel qui lui permettra de découvrir un Cornailles à présenter à sa femme. La malchance veut qu'Odette arrive avant à l'auberge et y demande son amant. Raymonde, en entendant le nom de son mari, ne doute plus de son infidélité et déclare aussitôt à Verdouzier qu'elle le choisit pour assouvir sa vengeance. L'arrangement ne sourit que médiocrement à Verdouzier, aussi quand Raymonde, à qui son mari a déclaré qu'Odette n'était autre que Mme Cornailles, le prie d'aller chercher cette femme, s'empresse-t-il de prévenir la "Dame en Rose" du mensonge de Garidel. Bonne fille, Odette rentre dans le jeu et se présente à Raymonde comme la femme de l'antiquaire Cornailles dont elle indique l'adresse à Paris. Aussitôt Raymonde décide de filer à Paris s'assurer de l'identité de Cornailles et Bénévol, qui a surpris la conversation y file également pour l'arrêter comme le satyre de la forêt de Compiègne. Devinant que son salut dépend de Cornailles, Garidel fait l'impossible pour arriver le premier chez l'antiquaire. Il est assez heureux pour devancer sa femme et, après avoir expliqué à Cornailles l'usage inconsidéré qu'il a fait de son nom, il le supplie de le sauver de la catastrophe qui le menace en avouant que c'est bien Mme Cornailles qui a déjeuné au Pied-de-Biche. Odette achète de nombreux bibelots et, pour lever les derniers scrupules de l'antiquaire, Garidel lui offre une tabatière unique qui forme le complément d'une collection rare, et dont quelques minutes avant il ignorait totalement l'existence. Aussi quand Raymonde se présente est-elle toute heureuse d'apprendre que c'était bien la femme de l'antiquaire qui avait déjeuné avec son mari et elle se retirerait satisfaite si d'Uzac, qui a aperçu Odette ne la mettait en garde contre une mystification nouvelle. Pour jouer son rôle complètement, Cornailles lui fait une déclaration et, comme tout bon satyre, cherche à l'embrasser sur les lèvres. Tout pourrait se passer assez bien si Mme Cornailles ne surprenait son mari au moment où il se trouve le plus entreprenant. Furieuse elle court chez un médecin et oblige le pauvre Cornailles à prendre douche sur douche et à avaler calmant sur calmant. Le pauvre antiquaire ne sait que faire pour expliquer sa bonne foi et il consent à tout ce qu'ordonne sa femme. Mais il a encore la malchance d'apprendre que sa fille s'est enfuie avec son employé et de plus de se voir appréhendé par Bénévol et emmené au commissariat comme le satyre de la forêt de Compiègne. Tous les baisers que son rôle de satyre l'ont obligé à partager largement ont réveillé chez Cornailles des sens que sa vie au milieu des antiquités, avait totalement atrophiés. Aussi à peine relâché du poste, où il a pu démontrer son innocence, se rend-il au restaurant du Grand Dauphin où il sait que Garidel offre une fête somptueuse à joyeuse société. Mme Cornailles l'a suivi et se fait donner un cabinet particulier pour le surveiller, voisin de celui qu'occupent Raymonde, d'Uzac et Verdouzier venus pour constater l'inconduite de Garidel. Un peu gris Cornailles s'attaque à des femmes qui ont chacune leur cavalier et, en fin de compte, ouvre la porte du cabinet occupé par Mme Cornailles. La vue île sa femme le remet aussitôt d'aplomb et il en informe Garidel qui se livrant au même petit jeu, aperçoit Raymonde. Il accuse sa femme d'avoir un amant et celle-ci le rassure, mais en lui donnant cinq minutes pour rompre avec la "Dame en Rose", sans quoi ses suppositions se changeront immédiatement en certitudes. Odette a toul entendu et, en bonne fille, lui rend sa liberté pour assurer son bonheur. Quant à Cornailles il a donné à sa femme de telles marques d'amour dans le cabinet que l'absolution est venue toute seule. Il déclare renoncer au rôle de satyre, en même temps que Garidel jure à sa chère Raymonde de lui rester fidèle pour la vie.
[Extrait du programme - Lyon, Célestins, 1924]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Salabert,
1921
Partition complète (220 p.) |
1916 |
Charmante !... |
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Elle ne le sait pas |
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Le Dernier de Paris |
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Le Saskatchewan |
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Le Satyre |
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Les Suiveurs |
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Valse de la Dame en rose |
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Livret (156 p.) |
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Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
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WGN Radio, émission "Chicago Theater of the Air", 29 octobre 1949
Sélection |
1949 |
Carl Kroenke, David Polari, Earl Willkie, Everett Clark, Hope Summers, Ivan Caryll (composer), Jack LaFrandre (adaptor), Lee Bennett (announcer), Marion Claire (producer, narrator), Muriel Bremner, Norman Gottschalk, Robert McCormick, Robert Trendler (conductor), Ruth Slater, Sondra Gair, Virginia Haskins. |
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Emission "The Railroad hour", 8 mai 1950
Sélection |
1950 |
Gordon McRae et al., Orch. Carmen Dragon. |
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Emission "The Railroad hour", 14 juin 1954
Sélection |
1954 |
Gordon McRae et al., Orch. Carmen Dragon. |
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Fantaisie sélection sur les motifs de l'opérette , 1911, d'après l'arrgt Salabert de 1916 par le Tivoli Band, dir. Eric Mathot |
2017 |
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Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
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Charmante / DEFREYN (Henry) (chant)
PATHE Sap 2028 (1921)
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Valse du baiser / DEFREYN (Henry) (chant)
PATHE Sap 2028 (1921)
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Par des interprètes
n'ayant pas participé à la création
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Le Saskatchewan / HALET (Laurent) (orchestre)
PATHE Sap 6525 (1921)
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Valse du baiser / JUDIC (Simone) (chant)
PATHE Sap 4003 (1921)
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