Accueil     Présentation     Liens     Remerciements     Bibliographie     Actualité du site     Contact  
  Oeuvres     Auteurs     Compositeurs     Interprètes     Techniciens     Editeurs     Théâtres     Chronologie     Documents     SACD    
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

Les Amants légitimes. Air détaché : Emmanuel

 

 

 

 

Coll. "Images musicales"

Les Amants légitimes. Air détaché : Valse du revenez-y

 

 

 

 

Coll. "Images musicales"

Amants légitimes. Encart publicitaire

 

Extr. de : Le Matin, 05.12.1924
 

 

 

BNF Gallica

Amants légitimes. Louisa de Mornand, Urban, Germaine Risse, Yvette Guilbert, Pizani

 

Photo Waléry
Extr. de : Comoedia, 09.12.1924
 

 

 

BNF Gallica

Amants légitimes. Yvette Guilbert

 

Caricature
Extr. de : Comoedia, 09.12.1924
 

 

 

BNF Gallica

Amants légitimes. Gildès, Germaine Risse, Yvette Guilbert, Pizani, Henry Defreyn, Harry James

 

Photo Waléry
Extr. de : Comoedia, 09.12.1924
 

 

 

BNF Gallica

Amants légitimes. Pizani

 

Dessin Julien Pavil (1897-1952)
Extr. de : Comoedia, 09.12.1924
 

 

 

BNF Gallica

Les Amants légitimes. Air détaché : Emmanuel

 

Dessin Pascal Bastia
 

 

 

BNF Gallica

 

Les Amants légitimes

  comédie musicale en 3 actes
Texte BASTIA (Jean) (Livret)
Musique MALET (Fernand)
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 56 jours
Etoile 08/12/1924 - 01/02/1925 56 Création
Distribution à la création
Mme GUILBERT (Yvette)
Mme RISSE (Germaine)
M. DEFREYN (Henry) Paul de Puyssec
M. URBAN (André)
M. GILDÈS (Anthony)
M. PIZANI (Robert)
M. JAMES (Harry)
Mme MORNAND (Louisa de)
Mme DUMEY (Josy)

D'après la pièce homonyme d'Ambroise Janvier et Marcel Ballot (Théâtre du Gymnase, 10 février 1893). La musique est composée pour l'essentiel d'airs anciens tirés du folklore français.

L'Histoire
Résumé de la pièce

× Paul de Puyssec a épousé Huguette Baudouin. Ils s’adorent et seraient heureux si Paul n’était un prodigue, et la mère d’Huguette une femme prudente. Sachant très bien quel serait le sort de la dot de sa fille si Paul en avait la disposition, elle a fait établir par son notaire un contrat des plus sévères.

Le jeune ménage, insouciant, commence par emprunter aux uns et aux autres. Il en arrive vite à recourir aux usuriers. L’un d’eux leur suggère un jour une solution toute simple en apparence : qu’ils divorcent ; Huguette reprendra sa fortune, dont elle pourra, dès lors, jouir à sa guise. Et cela n’empêchera en aucune façon Paul et Huguette de s’aimer. Ils pourront même se remarier sous un autre régime.

Paul feindra donc de prendre une maîtresse. Mais c’est un jeu dangereux. Il y prendrait goût volontiers. Voilà tout le bonheur du ménage en péril. Tout s’arrangera cependant. Paul et Huguette resteront mariés et tendrement unis.

[Extrait du "Figaro", 9 décembre 1924]

Paul de Puyssec est — son nom l'indique — un dissipateur, fils de dissipateur. Ruiné, il a épousé une jeune fille ravissante pourvue d'une dot presque aussi belle, ce qui fait qu'il passe son temps à avoir sa femme dans les bras, et sa belle-mère sur le dos. (Vous voyez d’ici le tableau, chanterait Pâris à Chalcas).

Car cette belle-mère — Mme Beaudoin — est une admirable femme d’affaires : son origine, sa richesse, son culte de la noblesse permettent de la comparer à M. Poirier, mais elle ne veut pas que la comparaison soit poussée jusqu’au fruit savoureux de cet arbuste. Elle a donc prudemment soumis son gendre au régime dotal et à celui des écrevisses ; l’un, pour le rendre économe ; l’autre, pour qu'il la rende grand’mère, ce qui est la corde sensible de cette sympathique autoritaire.

Paul n’entend pas de cette oreille. Il fait des dettes (il faut bien faire quelque chose !) ; il passe à sa femme les caprices les plus coûteux et il ne sort de ses bras que pour tomber dans les mains d’usuriers. Mme Beaudoin vient interrompre à point nommé le concert quotidien des créanciers ; elle leur prouve qu’ils ne seront jamais payés. Mais l'un d’eux, un certain Letourteau, ne se laisse pas démonter par cette femme en qui il devine un adversaire à sa taille ; il rachète à bas prix toutes les créances, relève le défi de Mme Beaudoin et engage le match.

Son plan est simple. Il conseille aux deux époux le divorce, mais un divorce blanc. Ainsi le régime dotal disparaîtra ; la jeune femme recouvrera la libre disposition de sa dot ; elle la dissipera avec son mari ou en mettra les restes à l’abri ; puis, l’argent fondu à la chaleur de leurs ébats communs, ils se remarieront au nez et à la barbe (si j’ose dire !) de la prévoyante Mme Beaudoin, qui n’avait pourtant pas prévu ce coup-là.

Or, il se trouve que, sous l’influence d’un dépit passager, Paul a ressenti pour son ancienne maîtresse Fanny Langlois un « revenez-y. », un « reprenez-en », un « regoûtez-à-ça », etc. ; il avait préparé à l’intention de Fannoche une lettre qu'il fait passer pour un imaginaire billet doux aux yeux d’Huguette, sa femme. Celle-ci feint d’éprouver à son tour un « sortez-d’ici-monsieur », un « je-retourne-chez-ma-mère », etc., etc. Les deux complices se disputent fictivement sous les yeux de leurs parents qui, eux, se disputent réellement.

Paul retrouve son ancien appartement, resté vacant (ce simple détail suffît à nous prouver que la pièce fut écrite il y a bien longtemps). Il y reçoit en cachette sa femme, et tous deux savourent les délices d’un légitime adultère. Malheureusement, les parents découvrent la supercherie. Le plan de Letourteau est déjoué et lorsque Fannoche, compromise par la procédure du divorce, est ramenée chez Paul par son seigneur et maître Desmoutiers, furieux d'avoir été berné, Huguette est persuadée que son Paul l’a bel et bien trompée, mais les parents, dupés une première fois, ne veulent plus croire à la brouille, vraie cette fois, de leurs enfants.

Ils finiront par en reconnaître la sincérité, car ils verront Huguette, de colère , accepter sous leurs yeux la déclaration d'amour que lui fait Desmoutiers, et constateront, de facto, l'authenticité des gifles dont Paul, fou de jalousie, gratifie l’infortuné prétendant. Après s’être rendus chez le juge pour lui démontrer l’inutilité du divorce, ils doivent y retourner pour lui en prouver la nécessité. Mais lorsqu’ils reviendront, après avoir fait prononcer ce divorce, les epoux se seront définitivement réconciliés. Ainsi, la combinaison Letourteau réussit : Mme Beaudoin, vaincue, se résoudra pourtant à doter une deuxième fois sa fille pourvu que celle-ci la dote, à son tour, d’un petit-fils, ce à quoi les conjoints, qui sont devenus des« disjoints », s’engagent avec empressement.

[Extrait de "Comoedia", 9 décembre 1924]

Critiques et articles de presse
Comoedia 22/07/1924 Mme Yvette Guilbert va jouer la comédie musicale. Article par Paul Nivoix.
Le Matin 05/12/1924 Encart publicitaire.
Le Figaro 07/12/1924 Article.
Le Figaro 09/12/1924 Critique par Maxime Girard.
Le Gaulois 09/12/1924 Article par Maxime Girard.
Comoedia 09/12/1924 Critique par Pierre Maudru / Armory / Albert du Meylin.
Excelsior 10/12/1924 Critique par Emile Vuillermoz.
L'Echo de Paris 10/12/1924 Critique par Paul Gordeaux.
Le Figaro 16/12/1924 Encart publicitaire.
Le Ménestrel 19/12/1924 Critique par Pierre d'Ouvray.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Labbé, 1925

Emmanuel
Le Paradis
Les Petits cadeaux font les bons amis
Les Yeux d'Herbivore
Valse du "Revenez-y"

Enregistrements originaux ECMF


 / 
Emmanuel
Partition de référence : Air détaché chant et piano
2020


Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre
Emmanuel / URBAN (André) (chant)
PATHE Sap 2098 (1925)
Les Petits cadeaux / URBAN (André) (chant)
PATHE Sap 2098 (1925)

Site conçu et réalisé par Jacques GANA - Illustrations et enregistrements sonores © leurs éditeurs et ayants droit respectifs