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Nom francisé du hongrois Eisemann Mihály (à la mode hongroise, qui met le nom avant le prénom), compositeur prolifique d'opérettes, dont très peu sont sorties de Hongrie, à l'inverse des autres hongrois de l'époque qui ont fait une carrière internationale : Lehar, Kalmann, Romberg, Abraham, Lajtai, Szirmai.... Sa seule oeuvre représentée en France est ce "Rien qu'un baiser" ("Egy csók és más semmi") créé aux Bouffes Parisiens à une époque où la comédie musicale était en sévère perte de vitesse, et après plusieurs échecs successifs d'oeuvres françaises du maître des lieux, Albert Willemetz. C'est une partition très mince, selon la mode de la fin des années 30, agréable mais sans grande personnalité.
Une autre pièce de lui était déjà connue en France, "Zsákbamacska" (1931), à travers le film "Quadrille d'amour", interprété par Danielle Darrieux (1935) qui en était l'adaptation.
On lui doit une trentaine d'oeuvres entre 1929 et 1965 (5 pour la seule année 1940 !), parmi lesquelles "Miss Amerika" (1929, seulement homonyme de la pièce de Walter Bromme), "Alvinczi huszárok" (1930), "Zsákba macskaé (1932), "Egy csók és más semmi" (1933, notre "Rien qu'un baiser"), "Vadvirág" (1934), "Cirkusz csillaga" (1934) "Én és a kisöcsém" (1934), "Tokaji aszú" (1940), "Fekete Péter" (1943), "Bástyasétány 77" (1958)...
Aujourd'hui, Mihaly Eisemann est encore un compositeur très connu en Hongrie, et c'est finalement sans doute celui qui est le plus joué : cinq de ses oeuvres ont été montées sur scène depuis 2000.
Un site internet lui est dédié : http://www.eisemannmihaly.hu
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