Les Bijoux indiscrets.
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Caricature Tor
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Extr. de : Comoedia, 16.09.1921 |
BNF Gallica |
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Les Bijoux indiscrets. Deuxième acte
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Photo
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Extr. de : Comoedia, 16.09.1921 |
BNF Gallica |
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Les Bijoux indiscrets.
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Caricature Tor
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Extr. de : Comoedia, 16.09.1921 |
BNF Gallica |
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Les Bijoux indiscrets.
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Caricature Tor
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Extr. de : Comoedia, 16.09.1921 |
BNF Gallica |
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Les Bijoux indiscrets. Lucette Darbelle
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : La Rampe, 01.10.1921 |
BNF Gallica |
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Les Bijoux indiscrets. M. Rollin
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Photo
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Extr. de : La Rampe, 01.10.1921 |
BNF Gallica |
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Les Bijoux indiscrets
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revue-opérette très légère en 2 actes et 4 tableaux |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 110 jours |
Marjal |
15/09/1921 - 02/01/1922 |
P |
110 |
Création |
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Distribution à la création
Programme
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1921 Marjal
Coll. Jacques Gana |
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d'après Denis Diderot.
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Le radjah Mangogul s’ennuie, suivant ainsi l'exemple de tous les puissants de la Terre. Il possède une favorite, Mayadivi et un ami Tika-Sahib. Vous devinez sans peine ce qui doit arriver : le puissant seigneur serait bientôt ridicule aux yeux de tous si son maréchal de la cour, le nommé Brouboubou, ne s’efforçait de garder pour son seul bénéfice, la vertu de la concubine du Maître. Un fakir - lequel a l’esprit de la cheminée - donne au radjah une bague magique qui lui permettra de connaître la vérité sur la vie... intime, si j’ose dire, de toutes les femmes de son royaume.
Il suffit que le potentat place le chaton de la bague dans la direction de la quelconque dame pour que celle-ci confesse - par le canal d’une voix mystérieuse, profonde, insoupçonnée - ses peccadilles amoureuses. Toutes les femmes subissent les effets de ce rayon vraiment X et s’égayent confuses, par les couloirs du palais...
Mais c’est le tour de la favorite Mayadivi à laquelle Tika-Sahib, vient de faire sur un divan, dans la chambre même du radjah endormi, un long doigt de cour... Fort heureusement elle s’empare de l'anneau et, avec une duplicité bien féminine, pousse Brouboubou, plus amoureux que jamais, à précipiter dans la mer le bijou malencontreux...
On apporte le souper du Maître, et, dans un turbot, un maquereau ou une barbue - je ne sais plus très exactement, on retrouve la bague magique dont le chaton se dirige sur l’épouse morganatique coupable - en paroles et menus gestes seulement. La bouche... insoupçonnée répète les paroles enflammées que Mayadivi prononça, ce pendant que Tika Sahib la serrait de très près et ces paroles, dont le sens est double, ravissent d’aise ce brave Mangogul qui donne l’ordre à Brouboubou de se couper sur le champ sa propre tête de maréchal poméranien en retrait d’emploi.
Le radjah sera, un peu plus tard, un cocu magnifique...
[Extrait de "Comoedia", 16 septembre 1921]
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Critiques et articles de presse
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