Les Bleus de l'amour. Air détaché (chant seul)
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Les Bleus de l'amour. Air détaché (chant seul)
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Les Bleus de l'amour. Air détaché (chant seul) : Mais l'amour c'est autre chose, version film
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Les Bleus de l'amour. Partition complète
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Les Bleus de l'amour. Représentation à Monte-Carlo
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Photo Enrietti
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Extr. de : La Rampe, 10.01.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Germaine Charley, Flore Mally, Henry Defreyn
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Photo
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Extr. de : Le Petit Parisien, 26.03.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Encart publicitaire
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Dessin
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Extr. de : L'Intransigeant, 16.04.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Encart publicitaire
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Dessin
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Extr. de : Le Figaro, 30.04.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Romain Coolus
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 24.03.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Germaine Charley
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 26.03.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Ketty Kelly
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Comoedia, 26.03.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Ketty Kelly
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Photo Gilbert René
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Extr. de : Comoedia, 26.03.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Germaine Charley et Henry Defreyn
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Photo Gilbert René
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Extr. de : Excelsior, 26.03.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Le Théâtre et la mode
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Dessin Pigeat
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Extr. de : Excelsior, 30.03.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Germaine Charley
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Journal amusant, 11.04.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Le Chien Jupiter
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Dessin Julien Pavil (1897-1952)
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Extr. de : Excelsior, 11.04.1926 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Encart publicitaire, version filmée
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Photo
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Extr. de : L'Echo de Paris, 22.01.1933 |
BNF Gallica |
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Les Bleus de l'amour. Scènes du film
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Photo
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Extr. de : Ciné Magazine, 01.01.1933 |
Coll. Cinémathèque française |
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Les Bleus de l'amour
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comédie musicale en 3 actes |
Représentations
Création mondiale (VO) |
Monte Carlo (Monaco) |
Théâtre Garnier |
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14/11/1925 |
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 132 jours |
Avenue |
24/03/1926 - 24/05/1926 |
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62 |
Création |
Apollo |
25/05/1926 - 15/06/1926 |
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22 |
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Montrouge |
24/09/1926 - 30/09/1926 |
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7 |
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Ternes |
01/10/1926 - 07/10/1926 |
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7 |
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Moncey |
08/10/1926 - 14/10/1926 |
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7 |
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Nouveau Théâtre |
16/10/1926 - 21/10/1926 |
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6 |
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Gobelins |
16/09/1927 - 22/09/1927 |
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7 |
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Grenelle |
23/09/1927 - 29/09/1927 |
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7 |
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Montrouge |
17/04/1931 - 23/04/1931 |
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7 |
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Distribution à la création
Programme
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1926 Avenue
Coll. Jacques Gana |
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D'après la pièce de Romain COOLUS (Athénée, 1910). Les partitions éditées en 1933 (par Salabert) sont des airs additionnels pour la version filmée. Lyrics de Léo LELIEVRE et Jacques ARDOT. La distribution indiquée est celle de Paris. Pour l'anecdote, l'orchestre de la création à Monte-Carlo était dirigé par un certain Scotto : il ne s'agissait pas de Vincent, dont les connaissances musicales étaient plus que limitées, mais de Marc-César Scotto (1888-1960, aucun lien de parenté avec l'autre !), chef permanent à Monte-Carlo, qui à ce titre dirigea la plupart des ballets de Diaghilev.
L'Histoire
Résumé de la pièce
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ACTE I Gaspard, Bertrand et Emmeline sont cousins germains. La comtesse de Simières, leur tante commune, a décidé de marier Emmeline â Bertrand. Celui-ci est un garçon un peu rustaud et plus occupé de chiens et de chasse que d'amour. Gaspard, par contre, est un bon vivant, panier percé. Il s’est marié au cours d’un voyage en Amérique, mais il est revenu des Etats-Unis sans en ramener sa femme. Nous voyons arriver Gaspard, qui ne vient dans le château de sa tante que lorsqu’il a besoin d’argent. La comtesse de Simières désirant « dégourdir » Bertrand avant son mariage avec Emmeline, demande â son neveu Gaspard d’amener au château une jeune femme accueillante. Ce sera une jeune artiste de l’Odéon, Mimi, qui jouera ce rôle en passant aux yeux de tous pour la femme d’Herbot, ami de Gaspard.
ACTE II Le Président Brunin voudrait marier son fils, Alfred, avec Emmeline. Mais cet Alfred s’éprend de la jolie Mimi qu’il prend pour la femme d’Herbot, et lui propose de l’enlever. Emmeline, agacée par les manières protectrices de Gaspard à son égard, décide, en un coup de tête, d’accepter la proposition du Président et d’épouser Alfred. Désespoir de celui-ci. Stupeur de la comtesse. Désespoir et colère de Gaspard.
ACTE III Voici donc Emmeline fiancée à Alfred. Après une scène de dépit amoureux entre Gaspard et Emmeline, nous apprenons que Bertrand a décidé de partir pour Paris où il mènera enfin joyeuse vie. Coup de théâtre. Alfred et Mimi ont disparu ! Mimi a été enlevée par Alfred. Alors Gaspard confesse à la comtesse de Simières, son amour pour Emmeline, amour qu’il croit désespéré, parce qu’Emmeline ne l’aime pas : « C’est bien pis, dit la tante, je crois qu’Emmeline t’aime ! il faut donc t’en aller, puisque tu es déjà marié en Amérique ». Gaspard lui avoue qu’il n’en est rien. Ce pseudo-mariage était un subterfuge pour obtenir de l’argent. Emmeline, qui a entendu la fin de la conversation, arrive pour accorder sa main à Gaspard.
[Extrait du programme original]
La comtesse Luce de Simières, plus familièrement tante Lulu, est une maîtresse femme et une femme charmante, mûre et fraîche, douée de bon sens et de bon cœur. Elle est veuve, sans enfants, mais flanquée d’une nièce et de deux neveux qu’elle adore, La nièce, Emmeline de Phalènes, sort du couvent, et elle a toutes les grâces et toutes les fraîches malices d’une jouvencelle de dix-huit ans, qui est par-dessus le marché Tourangelle, comme la muse préférée de Paul Fort. L’un des neveux, Gaspard de Phalènes, est un mauvais sujet, délicieux bien entendu, et qui grignote à Paris, en bruyante compagnie, une part, du patrimoine familial. L’autre. Bertrand de Simières, est un ourson qui a pour compagnons sa pipe, son chien et les arbres de la forêt, et qui, malgré ses vingt-cinq ans, tel le Nicodème de là populaire chanson, mais avec plus de sérénité, est encore coquebin.
Tante Lulu a. décidé que le domaine de Simières, dont elle est douairière, ne devait pas passer en des mains étrangères. Aussi prémédite-t-elle de marier ensemble les deux cousins, Emmeline et Bertrand. Ils y consentent, en bons copains, et en toute naïveté. Mais la comtesse se désole du coquebinage du fiancé. Elle ne pense point qu’un mari aussi inexpérimenté puisse faire le bonheur d’une jeune épousée. Vainement, elle tâche à le convaincre de se déniaiser, il secoue les épaules et reste dans sa peau d’ourson.
Quelqu’un va trouver une solution, le charmant et léger Gaspard qui vient voir sa tante en auto, pour lui emprunter trente mille francs. Qu’on envoie Bertrand à Paris, et il en reviendra transformé. Mais comment lui faire quitter son chien, sa pipe et sa forêt ? Gaspard a une idée. Avec lui sont venus deux amis, Herbot et une jolie comédienne de I’Odéon, Mimi Bertin. Celle-ci sera présentée à tous les hôtes du château comme l’épouse légitime de celui-là. En tout bien, tout honneur, elle aguichera Bertrand qui, en l’espoir de rencontrer et mieux connaître d’autres jeunes femmes et d'un tel attrait capiteux, se précipitera dans le train en partance pour Paris.
Ça ne prend pas du tout. Aux avances de la pseudo-Mme Herbot. Bertrand répond, sur un air de java, par des couplets d'une adorable et fantasque fantaisie : « Allumez ma pipe », et quand, mi-syncopée, elle dégrafe son corsage et laisse entrevoir sa gorge, c’est un autre qui profite d’une si suave occasion, Alfred Brunin, le fils de l'austère président à la Cour qui le veut garder pur de tout contact féminin jusqu’au mariage alors qu’au contraire de Bertrand, Alfred n’a pas le moins du monde la vocation de la chasteté.
Entretremps, Gaspard a rencontré sa cousine Emmeline, les bras chargés de fleurs et lui a fait des compliments sincères, gracieux, dont nous devinons qu’ils naissent d'un trouble du cœur, encore ignoré. Mais il conseille à la jeune fille d’épouser Bertrand. C'est la sagesse. Elle s'encolère, furieuse, sans le comprendre, qu’il ne soit pas jaloux. Non, elle ne veut pas de Bertrand. Elle prendra plutôt le voile, ou le premier fiancé venu, Alfred, par exemple, pour qui le Président l'a demandée en mariage à la comtesse. Mais où est Alfred ? Un télégramme arrive. Il s’est enfui avec Mimi Bertin, crue Mme Herbot, et il va l’épouser. Cette nouvelle fait sourire Emmeline, ce qui dorme à penser à tante Lulu que sa nièce tenait fort peu au personnage et ne le prenait que par dépit. Quel mystère. Mais cet Alfred, si bien élevé, qui aurait cru cela de lui ! Et ce second acte se termine par un ensemble désopilant, où chacun fait sa partie du plus cocasse jazz-band.
Cependant, Bertrand, a été fort piqué d'être dédaigné. Par revanche, il courtise les soubrettes et décrète qu'il veut partir pour Paris sur-le-champ. "Bon, ça", acquiesce tante Lulu qui rêve de réaccorder Emmeline et Bertrand. Donc, Gaspard va se charger de diriger son cousin dans la grande ville. Il refuse, il ne veut plus s'en aller, même il rend à l’intendant grincheux Bigorne, le chèque que, sur l’ordre de la comtesse, il avait dû lui signer. Et avec sa cousine Emmeline, il a une scène orageuse. Quand on se dispute si fort, on s'aime. Mais le moment n’est pas venu encore de se l'avouer. Enfin, Gaspard se décide à partir pour Paris, puisqu’Emmeline le hait à tel point. Avant de s’en aller, il ouvre son cœur à cette fine mouche de tante Lulu, et Emmeline ne manque point d'écouter derrière un arbre, la confession de son cousin II ne reste aux deux jeunes gens qu’à se tendre la main, et à échanger leur cœur, bénis par la joie de la bonne comtesse. Moralité : les Bleus de l’Amour doivent avoir beaucoup perdu de leur azur pour devenir aptes aux mariages heureux.
[Extrait de "La Presse", 26 mars 1926]
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Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Choumine,
1926
Partition complète (216 p.) |
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A Paris |
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Ah ! Ah ! Mon Dieu ! Qu'est c'que donc qu'ça |
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Je peux l'avouer tout bas |
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La Rumba au château |
1933 |
Les Adieux au chien |
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Loin de Paris |
1933 |
Ma p'tite pipe |
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Mais l'amour c'est autre chose |
1933 |
Plus c'est banal |
|
Pour plaire à la femme |
1933 |
Que pensez-vous des femmes ? |
1933 |
Tante Lulu, j'ai de la peine |
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Livret (186 p.) |
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Enregistrements originaux ECMF
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Enregistrement intégral d'après la partition
complète chant-piano originale (Enrgt. 2011) |
Version filmée, TV, vidéo
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Version filmée (1933)
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1933 |
(Sortie le 21 janvier 1933).
Avec : Fernand Charpin (Bigorne), Nina Myral (la comtesse), Janine Crispin (Emmeline), Roger Bourdin (Bertrand), Pierre Juvenet (le président), Lyne Clevers (la femme de chambre), Léon Courtois, Jean Dunot (le chauffeur), Jeannette Ferney (Mimi), Vivian Grey (Marjorie), René Lestelly (Gérard), Guy Parzy (Alfred), Charles Redgie (Herbert)
Réalisation Jean de Marguenat. Scénario adapté par les auteurs. |
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Enregistrements 78T/mn
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