Les Auteurs
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GERBIDON (Marcel)
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Naissance : Genève,
26/09/1868 |
Décès : Paris, 30/10/1933 (65 ans) |
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M. Gerbidon
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Photo Delphi
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Extr. de : Programme original de "Flossie" (Bouffes Parisiens, 1929) |
Coll. Jacques Gana |
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M. Gerbidon
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Photo Waléry
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Extr. de : Programme original de "Un Soir de réveillon" (Bouffes Parisiens, 1932) |
Coll. Jacques Gana |
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Marcel Gerbidon
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Photo Henri Manuel
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Extr. de : Comoedia, 31.10.1933 |
BNF Gallica |
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Articles de presse
Comoedia
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31/10/1933 |
Le théâtre en deuil : Marcel Gerbidon est mort. Nécrologie par Armory. |
(suite)
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Excelsior
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31/10/1933 |
Mort de M. Marcel Gerbidon. Nécrologie. |
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Notice nécrologique dans "L'Illustration", novembre 1933 : Marcel Gerbidon, qui vient de mourir subitement, le 30 octobre, à soixante-cinq ans, était un des représentants les plus appréciés de la comédie dite parisienne et boulevardière. Une longue et fidèle collaboration avec M. Paul Armont lui avait valu ses plus retentissants succès : la Tontine, le Coq en pâte, l'Ecole des cocottes, Souris d'hôtel, un Chien qui rapporte, Alain, sa mère et sa maîtresse, Jeunes filles de palace, Coiffeur pour darnes, Ducky, l'Amoureuse Aventure, le Club des loufoques, une Petite Femme sans importance, le Monsieur de Cléopâtre, l'Enlèvement, Fleurs de luxe, qui firent les beaux soirs du théâtre Antoine. de l'Athénée, du théâtre Michel, de Femina, du Palais-Royal, de la Potinière, des Nouveautés, de la Michodière, des Capucines, du Théâtre de Paris, du théâtre de la Madeleine ou du Daunou. Il avait aussi collaboré avec M. Pierre Veber, avec qui il donna une Affaire d'or à la Renaissance, et écrit plusieurs livrets d'opérettes dont les plus connus sont Flossie et un Soir de réveillon. Le cinéma, d'ailleurs, a popularisé beaucoup de ces aimables ouvrages, dont le tour, parfois vaudevillesque, s'allie toujours à une fine observation des caractères et des mœurs. Marcel Gerbidon était, depuis 1927, président du cercle des Escholiers, qu'il animait de sa vitalité. Ce petit bomme à la chevelure argentée, à l'œil pétillant de malice derrière son lorgnon était aussi spirituel qu'affable, et il ne laisse que des sympathies dans tous les milieux du théâtre et des lettres.
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