Oeuvres		1313 j.
Quand on est trois	1925	275 J.
L' Homme qui vendit son âme au diable	1926	46 J.
Lulu	1927	241 J.
L' Eau à la bouche	1928	88 J.
Louis XIV	1929	158 J.
Tip-Toes	1929	41 J.
Ma petite amie	1937	75 J.
Une Femme par jour !	1943	389 J.

Articles de presse

Excelsior

08/06/1929

"La Fille à papa", projet avorté (juin 1929). Brève.

Fils de Pierre Veber, alors célèbre auteur et revuiste, il débute auprès de son père, avant de prendre son envol en solitaire pour les premières oeuvres de Georges Van Parys et Philippe Parès.

Ses premiers livrets passent, même pour l'époque, les limites de la vulgarité. Serge Veber appliquait à la lettre la recette Willemetz (un livret pas trop intéressant pour que l'apparition des chansons ne gêne pas le déroulement de l'action, et une histoire fondée à 100% sur le sexe !), mais sans les qualités d'écriture du maître, ni même celles d'André Barde, qui faisaient bien souvent passer une sauce un peu trop épicée.

Plus tard, l'expérience aidant, Serge Veber arrivera à un équilibre plus raisonnable. "Ma petite amie", puis "Une femme par jour" avec Van Parys ou "Il faut marier maman" avec Guy Lafarge, en témoignent.

Finalement, ce fut le librettiste le plus important de la fin du genre, entre 1937 et 1958, à peu près le seul qui maintint l'esprit de la comédie musicale des années 20, par ses collaborations avec Guy Lafarge, Henri Betti, Bruno Coquatrix...

Il était également scénariste de cinéma, et auteur d'un grand nombre de chansons qui émaillaient les premiers films parlants (sur des musiques de Van Parys, Moretti, Sylviano...), ainsi que l'adaptateur de nombreuses chansons de films germaniques.

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