Le Million du Bouif. Partition complète (24 x 32 cm)
|
Coll. Jacques Gana |
|
Le Million du Bouif. Tramel dans le film "Le Crime du Bouif" (André Berthomieu, 1932), affiche du film
|
|
|
Le Million du Bouif. Air détaché : La Parisienne a de l'allure
|
Dessin Roger de Valerio (1886-1951)
|
Coll. "Images musicales" |
|
Le Million du Bouif. Air détaché : J'pousse ma voiture
|
Dessin Roger de Valerio (1886-1951)
|
Internet |
|
Le Million du Bouif.
|
Caricature
|
Extr. de : Comoedia, 30.04.1924 |
BNF Gallica |
|
Le Million du Bouif.
|
Dessin Julien Pavil (1897-1952)
|
Extr. de : Comoedia, 30.04.1924 |
BNF Gallica |
|
Le Million du Bouif.
|
Dessin Julien Pavil (1897-1952)
|
Extr. de : Comoedia, 30.04.1924 |
BNF Gallica |
|
|
|
Le Million du Bouif
|
|
opérette en 3 actes |
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 |
| 86 jours |
Folies Dramatiques |
26/04/1924 - 15/06/1924 |
|
51 |
Création |
Cluny |
15/05/1925 - 28/05/1925 |
|
14 |
|
Montrouge |
29/05/1925 - 04/06/1925 |
|
7 |
|
Ternes |
05/06/1925 - 18/06/1925 |
|
14 |
|
|
Distribution à la création
Programme
|
1925 Célestins, Lyon (reprise)
Coll. Th. des Célestins |
|
|
Le personnage du "Bouif" fit l'objet d'une série de romans. Le succès du Bouif fut tel qu'il y eut diverses déclinaisons (adaptations de romans ou oeuvres originales), au théâtre et au cinéma. Le personnage inaugura même une mode qui eut du succès à la télévision bien des années plus tard, le "crossover", qui consiste à mêler occasionnellement les personnages de deux séries à succès : il y avait en effet à la même époque un autre personnage à série, le "Curé" de Clément Vautel ("Mon curé chez les riches", etc.) : Clément Vautel et Georges de la Fouchardière écrivirent à 4 mains un "Le Bouif chez mon curé", qui fut créé au Palais Royal en 1929 !
"Le million du Bouif" qui nous occupe semble être une oeuvre originale, même si l'argument ressemble beaucoup à celui de "La Fille du Bouif", pièce en 1 acte écrite par La Fouchardière et René Bussy en 1923, adaptée au cinéma par René Bussy en 1931. Dans le film, le rôle d'Estelle était tenu par Loulou Hégoburu.
Au même moment que ce "Million", le Bouif faisait en mai 1924 l'objet d'une seconde adaptation théâtrale, à l'Eldorado : "La Résurrection du Bouif", sous la plume d'André Mouézy-Eon.
Cette pièce fut également la dernière composée par Edouard Mathé, qui avait connu l'année précédente le plus grand succès de sa carrière avec "Les Linottes", d'après Courteline.
L'Histoire
Résumé de la pièce
×
Le 1er acte représente un bureau de tabac à Paris, avenue de Saint-Ouen. Le patron, M. Jules, secondé par Mlle Rose (marchande de tabac), a pour clients de nombreux parieurs auxquels il refile des tuyaux pour les courses. Mme Bicard, marchande des quatre saisons, interrompt l'échange des pronostics en venant chercher sa Mlle Charlotte et son mari, le Bouif (elle est sans nouvelle d'eux depuis plusieurs jours). On ne peut la renseigner. Mais à peine est-elle sortie, que paraît une élégante jeune femme : Estelle des Arpètes, qui n'est autre que Charlotte Bicard. Poursuivie par les assiduités du jeune Paul Dubois, qu'elle décourage à son cœur défendant, elle est rejointe par le baron Isaac, possesseur d'une écurie de courses, et qui la comble de bienfaits sans en avoir reçu la moindre récompense. Le Bouif parait ; fait une scène à sa fille, au baron et à Paul. Déguisé en garçon de café, ce dernier est reconnu par le baron : Paul est en effet son neveu, auquel il devra, à sa prochaine majorité, rendre des comptes de tutelle. Bicard conseillé par sa fille, joue deux chevaux en martingalant ; martingale avec laquelle il gagne quatre cent mille francs. Joie du Bouif, de sa femme, de Mlle Rose et de M. Jules qui décident de faire tous quatre un voyage d'agrément. Les 2e et 3e actes se déroulent dans une Principauté imaginaire dont les jeux assurent la prospérité. Mais un certain De la Bicardière - qui n'est autre que Bicard, dit le Bouif, ayant, la veille, fait sauter la banque et empoché un million, la Principauté, dont les affaires allaient mal, se trouve, du coup, ruinée. Comment rembourser le commanditaire, qui, le jour même, doit réclamer des comptes ?... Il arrive en effet : C'est le baron Isaac, accompagné d'Estelle, que Paul poursuit toujours. Une danseuse balkanique, Anna Korett, en mission amoureuse et diplomatique, complique la situation. Quant au chef du protocole et au chef de la police, ils décident, pour payer lsaac, de s'emparer du million acquis au jeu par le Bouif. Ce dernier déjoue leurs plans. A la satisfaction de tous, il gardera son million et, Paul, l'amour d'Estelle redevenue Charlotte Bicard.
[Extrait du programme - Lyon, Célestins, 1925]
|
Critiques et articles de presse
Editions imprimées
(chant-piano sauf mention contraire)
Editeur : Salabert,
1924
Partition complète (171 p.) |
|
Ca s'fait pas |
|
Ces trucs-là n'arrivent qu'à moi |
|
J'm'appelle Anna Korett |
|
J'pousse ma voiture |
|
Je suis l'bouif |
|
La Parisienne a de l'allure |
|
N't'en fais pas, Papa |
|
Son caprice me fait injure |
|
Enregistrements originaux ECMF
|
Enregistrement intégral d'après la partition
complète chant-piano originale (Enrgt. 2004) |
Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
Diffusions radio RDF/RTF/ORTF
08/08/1950 |
Avec : Ville (Paul), Rey (Gaston), Moryn (Gilbert), Payen (Paul), Collart (Claudine), Page (Renée), Chellet (Germaine), Ristori (Gabrielle) - Dir. Bervily (Edouard) |
09/06/1956 |
Avec : Duvaleix, Tirmont (Dominique), Despuech (Henri), Burnier (Robert), Lenoty (René), Liot (Raymond), Dachary (Lina), Doizy (Marie-Louise), Boulangeot (Huguette), Brédy (Rosine) - Dir. orch. radio Lille |
|
|
|