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Son pseudonyme est issu de la latinisation ("fornax") puis de l'inversion de son véritable patronyme afin de lui donner un petit air russe !
D'abord avocat, puis chroniqueur de presse, il écrit presque par hasard en 1888 les couplets du "Fiacre". Découvert par Polin, la chanson est reprise dès 1890 par Yvette Guilbert, laquelle va devenir l'interprète quasi-exclusive de Léon Xanrof. Tout en poursuivant (comme d'autres, dont Albert Willemetz) une carrière de haut fonctionnaire, il se lance à son tour dans le cabaret, en particulier chez Aristide Bruant. Dès 1892, il se consacre entièrement à son oeuvre multiforme : poésie, chanson, théâtre...
Son premier titre de gloire (et le plus grand) dans l'opérette est l'adaptation française de "Rêve de Valse" d'Oscar Straus en 1910. Le plus original est "Du coeur aux lèvres" en 1919, composition de William Salabert.
Enfin, Léon Xanrof est également passé à la postérité dans les années 30 pour une invention très courante aujourd'hui : la valise à roulettes !
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