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Acte I. — Saladec, pacha très moderne et surtout très prodigue, est à bout de ressources ; son harem, ses femmes, son eunuque gardien du sérail, sont devenus pour lui une charge trop lourde. De plus, il est amoureux d’une jeune Parisienne (Arlette) qu’il a rencontrée dans une de ses sorties nocturnes et à qui il a caché sa personnalité. Il se confie à Citron, son eunuque, qui de son côté flirte avec une femme du pacha (Orangeade).
Sulimah, favorite de Saladec, fait introduire clandestinement dans le harem un touriste qui n’est autre qu’un grand imprésario parisien, M. Million. Celui-ci, surpris par l’arrivée soudaine du pacha, met son portefeuille à la disposition du harem. Moyennant la forte somme, Saladec consent à s’expatrier avec toute sa smalah. A Paris il retrouvera Arlette.
acte II. — Tout le harem est engagé par l’impresario Million pour se produire dans une Revue du Select-Palace. Saladec de plus en plus amoureux d’Arlette, qu’il veut épouser à l’européenne, doit d’abord se libérer de toutes ses femmes Dans cette tâche difficile, il est aidé par Citron qui est devenu le régisseur de la troupe. Les Sultanes ont produit un grand effet parmi les habitués du Music-Hall ; aussi les demandes de mariage affluent-elles à la grande joie de Saladec.
Citron aussi veut se marier avec Orangeade. Tête du pacha explications de l’eunuque. Sulimah, vedette de la troupe, est devenue la favorite de Million.
acte III. — Les jolies Sultanes n’ont trouvé à Paris que des maris éphémères ; aussi retombent-elles sur les bras de Saladec qu’elles surprennent en flagrant délit de fiançailles. Arlette, médusée, apprend alors que son fiancé est déjà plusieurs fois marié ; elle l’éconduite Mais Million arrange tout. Obligé par un oncle à héritage de faire une fin, ce coureur incorrigible se mariera, mais... avec toutes les femmes du pacha car il prendra le harem à sa charge en se faisant musulman. Cela permet à Arlette d’éprouver Saladec qu’elle n’a jamais cessé d’aimer.
[Extrait du programme original, reprise au th. Cluny, 1928]
