Articles de presse
Candide
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04/08/1927 |
Ce que Maurice Yvain pense de l'opérette. Article par A. Benz. |
Candide
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25/08/1927 |
Réponse... [à l'article de Maurice Yvain paru le 04.08.1927]. Article par Benoît-Léon Deutsch. |
Excelsior
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12/06/1928 |
Le théâtre français en Hongrie. Article. |
Candide
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28/06/1928 |
On demande des artistes... pour l'opérette. . |
Candide
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16/01/1930 |
Réflexions sur l'opérette. Article par Maurice Yvain. |
Candide
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16/06/1932 |
Confidences de Maurice Yvain. par Nino Frank. |
Comoedia
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01/03/1933 |
"L'Elue", projet avorté (1933). Article. |
Comoedia
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08/03/1933 |
Un mouvement protestataire : des compositeurs fondent un groupe pour que la SACEM se décide à étudier des questions urgentes. Article par Yvon Novy. |
(suite)
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Comoedia
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29/01/1934 |
"Pif et Paf", projet avorté (Yvain-Clouzot, 1934). Brève. |
Candide
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04/07/1935 |
Ce qu'il faut pour chanter l'opérette. par Maurice Yvain. |
Vedettes
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04/01/1941 |
"Quand je pense à l'année prochaine", chanson inédite. Article. |
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Fils d'un musicien (trompette à l'Opéra Comique), il apprend la musique en dilettante et débute très jeune comme pianiste accompagnateur dans divers cabarets, théâtres et casinos. Vers 1910, il entre dans l'orchestre du Casino de Monte-Carlo dirigé par Louis Ganne. En 1911, il entreprend ses trois ans de service militaire, qui se poursuivent jusqu'en 1919 pour raison de guerre...
Il retrouve Paris livré au jazz, et tout en reprenant ses activités de musicien d'orchestre commence à composer quelques chansons, dont la première à avoir du succès, "Dansez-vous le fox trot ?" date de 1919. Il retrouve Maurice Chevalier qu'il avait connu pendant son service militaire, et par lui est introduit auprès de Willemetz et de Mistinguett. Ses chansons des années 1920-1921 connaissent tout de suite un immense succès : Mon homme, J'en ai marre, En douce, La java, La belote... Fin 1920, il compose le premier ensemble qui deviendra sa marque de fabrique : le "Trio des épiciers" (revue "On peut monter", Gaité Rochechouart, 18 décembre 1920), un triomphe sur la simple répétition pendant un quart d'heure de la phrase "Les épiciers sont très polis" ! A tel point que le numéro fut repris en 1921 au Casino de Paris et en 1923 à la Comédie Française ! Salabert, Willemetz et Gustave Quinson (alors directeur de plusieurs théâtres) pressentent un nouveau Christiné et le poussent dans l'opérette. C'est en 1922 "Ta bouche", qui sera suivie de 20 autres jusqu'en 1942, avec l'étonnante particularité de n'être pour la plupart pas écrites par Albert Willemetz ni représentées au Théâtre des Bouffes Parisiens, deux des conditions essentielles du succès à l'époque.
Ajoutons à la liste "Le Guéridon Empire" (Comédie des Champs Elysées, 16 février 1936), sur un texte de Rip, qui n'est pas tout à fait une comédie musicale, mais pas non plus une revue, pour laquelle il écrivit quelques chansons en compagnie de Claude Pingault.
Parallèlement, tout au long des années 20, il compose beaucoup de chansons, et dans les années 30 de musiques de films. A la fin des années 30 et au début de la guerre, apparaît sur la scène un certain Jean Sautreuil (voir à ce nom) qu'il aurait, d'après plusieurs biographes, utilisé comme pseudonyme. Mais en réalité, Jean Sautreuil (1895-1944) existe bien et, s'il collabora souvent avec Maurice Yvain au cinéma, il travailla aussi avec d'autres, comme Joseph Szulc pour "Le Coffre-fort vivant" ou Michel Emer pour "Billie et son équipe".
Pendant la guerre, il écrira de nombreuses musiques de films (comme en 1941 celle du "Duel", unique film réalisé par Pierre Fresnay, dont la partition sera largement réutilisée dans le ballet "Blanche Neige") et en 1942 une comédie musicale dont aucun souvenir n'est resté, "Son Excellence", pourtant sa première collaboration avec Louis Poterat. On lui attribue en revanche souvent, à tort, une prétendue comédie musicale intitulée "Monseigneur" à la même époque, vraisemblablement par confusion entre les deux titres, "Monseigneur" étant une pièce sans musique.
Après la guerre, il composera encore "Chanson Gitane" (1946) et "Le Corsaire Noir" (1958) mais dans les deux cas on est loin de la comédie musicale des années 20. Il écrira aussi des mélodies néoclassiques (dont certaines interprétées aux Concerts Colonne) et un grand ballet pour l'Opéra, "Blanche-Neige" (1951), dont plusieurs thèmes sont issus de ses musiques de film de 1941-42.
Son activité essentielle sera surtout officielle, comme elle avait déjà commencé à l'être dès le milieu des années 30 : responsabilités à la radio, à la SACEM, à la SACD, critiques, comités, etc.
Côté vie privée, Maurice Yvain, quoique sans héritier connu, fut marié 5 fois - il changeait d'épouse environ tous les 10 ans ! : Jeanne Colombeyron (1914-1920), Ana Maria Lina Ruiz Y Miyarès (ex-Dranem, 1924-1931), Gabrielle Ristori (1934-1947), Marina Hotine (1947-1959), Hélène Achour (1959-1965). Les numéros 3 et 4 furent ses interprètes.
Maurice Yvain étant sans héritier, sa veuve Hélène Achour céda à son décès ses droits d'auteur pour fonder le "Prix Maurice Yvain" de la SACD en 1976.
Enregistrements après 1945,
disques et radio, documents
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Je chante la nuit (Maurice Yvain / Henri-Georges Clouzot) par Yvonne Printemps
Une des chansons de Maurice Yvain et Henri-Georges Clouzot écrites entre 1935 et 1941
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1940 |
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Blanche-Neige : Un ballet de Maurice Yvain (1951)
Enregistrement original intégral de la partition piano
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1999 |
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Chanson gitane : L'avant-dernière oeuvre de Maurice Yvain (1946)
Enregistrement original intégral de la partition chant-piano
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2020 |
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Le Corsaire noir : La dernière oeuvre de Maurice Yvain (1958) : reprise à l'Opéra de Marseille (1976)
Analyse et enregistrement public intégral
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1976 |
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