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Il connut deux succès internationaux dans sa carrière : son "Madonna" (extrait de la revue "Küsse um Mitternacht", 1924) devenu en 1926 aux USA "When day is done" [Quand le jour est fini] par la grâce du parolier BG De Sylva, et "Wenn die Elisabeth" (1930), extraite de "Die Wunder-Bar", qui devint en France ce "Nudist bar" (qui n'était nudiste qu'en français), et qui furent deux tubes mondiaux enregistrés par une quantité d'orchestres.
On connait de lui cinq autres pièces : "Der Prinz von Derby" (1930), "Der Traumexpress" (1931) "Essig und Öl" (1932), "Pech muss man haben" (1933) et "Bei Kerzenlicht" (1937).
Comme beaucoup de ses confrères allemands et autrichiens, il quitta l'Allemagne pour les Etats-Unis en 1938.
Il avait auparavant, en 1931, réussi à faire monter sur scène à Broadway son "Wunder-Bar". L'oeuvre eut un succès moyen au théâtre, mais elle marquait le retour d'Al Jolson à la scène, et celui-ci obtint en 1934 qu'on en produise une version filmée. Le style musical de Katscher ayant cependant été jugé par les tout puissants producteurs d'Hollywood insuffisamment américain, la musique en fut quasi-totalement réécrite : 8 chansons originales de Harry Warren, et "La Blonde Elisabeth" uniquement utilisée en fond sonore.
En 1938, il connut la même mésaventure une seconde fois. Son "Bei Kerzenlicht" ("By Candlelight") devint la comédie musicale de Cole Porter "You never know". Il n'y fut cité que comme librettiste, ce qu'il n'était pas, et comme compositeur du morceau-titre, qui fut le seul conservé de la partition originale...
Il produisit encore quelques chansons intercalées dans les comédies musicales de Broadway, mais son décès prématuré l'empêcha de faire, comme d'autres émigrés, une carrière dans la musique de films.
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