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Plus jeune que les grands auteurs du genre des années 20, Casimir Oberfeld est arrivé trop tard dans la comédie musicale pour y avoir connu de grands succès (le plus marquant étant le premier, "La Pouponnière").
Outre ses quelques pièces, c'est surtout le compositeur d'innombrables chansons de films (60 films entre 1930 et 1940 !), dont presque toutes les chansons de Fernandel (qui se partageait essentiellement entre lui et Roger Dumas, le compositeur d'"Ignace") et celles des premiers films parlants de Milton, la série des "Bouboule".
Il reste surtout connu pour des airs faciles et entraînants, mais sa veine mélodique pouvait être plus riche que cela, comme on le remarquera particulièrement dans "La Pouponnière" et "Coeurs en rodage", et même dans "La Margoton du Bataillon".
Après les pièces indiquées ici, il participa à l'opérette "A l'Escale du bonheur", co-composée avec Henri Martinet, sur un livret de Marc Cab, Emile Audiffred et Raymond Vinci, créée au Capitole de Marseille en 1940, avec Albert Préjean et René Dary. Je n'ai pas créé de fiche, n'ayant aucune information sur cette oeuvre (hormis une partition aux éditions marseillaises Cidale). Par ailleurs, paradoxe frappant pour un compositeur juif mort en déportation, Casimir Oberfeld est l'auteur caché de "Maréchal nous voilà", hymne de la collaboration, dont le thème est un plagiat éhonté de l'air principal de "La margoton du Bataillon" (voir à ce titre les enregistrement sonores originaux).
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