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L' Homme qui vendit son âme au diable. Couverture du roman original de Pierre Veber

 

 

 

 

Internet

L' Homme qui vendit son âme au diable.

 

Photo Henri Manuel
Extr. de : Comoedia, 18.03.1926
 

 

 

BNF Gallica

L' Homme qui vendit son âme au diable. Maquette de costume

 

Dessin Jenny Carré
Extr. de : Comoedia, 18.03.1926
 

 

 

BNF Gallica

L' Homme qui vendit son âme au diable. 4e tableau : la banque Bienvenue

 

Photo
Extr. de : Comoedia, 18.03.1926
 

 

 

BNF Gallica

L' Homme qui vendit son âme au diable. Costume dessiné par Jenny Carré pour la Gaîté Lyrique (1926)

 

Dessin Jenny Carré
 

 

 

Coll. Jacques Gana

L' Homme qui vendit son âme au diable. Costume dessiné par Jenny Carré pour la Gaîté Lyrique (1926)

 

Dessin Jenny Carré
 

 

 

Coll. Jacques Gana

L' Homme qui vendit son âme au diable. Costume dessiné par Jenny Carré pour la Gaîté Lyrique (1926)

 

Dessin Jenny Carré
 

 

 

Coll. Jacques Gana

L' Homme qui vendit son âme au diable. Costume dessiné par Jenny Carré pour la Gaîté Lyrique (1926)

 

Dessin Jenny Carré
 

 

 

Coll. Jacques Gana

L' Homme qui vendit son âme au diable. Costume dessiné par Jenny Carré pour la Gaîté Lyrique (1926)

 

Dessin Jenny Carré
 

 

 

Coll. Jacques Gana

 

L' Homme qui vendit son âme au diable

  opérette en 4 actes et 5 tableaux
Texte VEBER (Pierre) (Livret)
VEBER (Serge) (Livret et Lyrics)
Musique NOUGUÈS (Jean)
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 46 jours
Gaîté Lyrique 16/03/1926 - 30/04/1926 46 Création
Distribution à la création
M. CHARMAT (Claude) Martial
M. JULLIEN (Henry) Le Diable
M. DÉTOURS Le caissier Tambouille
Mme DHAMARYS (Louise) Lola
Mme PARRY (Maud) Marguerite
Mme MORLET (Jane) Madame Mère
M. GERARDY (Julien) Robert
Mme BERNÈS (R.) La Soubrette
M. DUGÈS (R.) Un garçon de café / Le Percepteur
Mme CAPRY (Aline) Danseuse

chorégraphie STICHEL (Mme)
costumes DELAHAYE (Andrée)
costumes (maquettes) CARRÉ (Jenny)
décors NUMA
décors CHAZOT
direction musicale CLEMANDH (Jules)
mise en scène STRÉLISKI (Maurice)

Programme
1926 Gaîté Lyrique
Coll. Jacques Gana

d'après le roman de Pierre Veber (1918). Un film muet de Pierre Caron en avait déjà été tiré en 1920, et un autre parlant en fut tiré en 1943 (avec une musique de Henri Goublier fils), les deux sans rapport avec cette version musicale.

L'Histoire
Résumé de la pièce

× Acte Premier. — Dans un café, en face de la Bourse, le banquier Martial Bienvenu apprend à son caissier Tambouille que, venant de faire faillite, il va se tuer, Mais auparavant, se méprenant sur les sentiments de Mlle Lola, sa dactylo, il la fiance à son fondé de pouvoir Robert, après avoir fait ses adieux à sa maîtresse, Marguerite. Or, tout en écrivant son testament, Martial regrette tout haut de ne pas vivre au Moyen Age, sans quoi il aurait vendu son âme au Diable. Un consommateur, à la table à côté, lui dit « Je l’achète... » C'est le Diable lui-même !.. Martial lui vend son âme un million par jour sous la condition expresse qu’il devra dépenser ce million chaque jour, avant minuit.

Acte Deuxième. — Nous sommes au Mexique où Martial est venu dilapider son argent. Le soir d’une fête splendide, le Diable vient apprendre à Martial qu’il lui reste une heure pour dépenser les 250.000 francs qui subsistent de son million du jour. Martial a tout acheté. Il ne sait plus que faire, à chaque instant le Diable vient contrecarrer ses projets, et ce n’est que quelques secondes avant minuit que Lola, qui a rompu son mariage avec Robert, tire son patron des griffes de Satan.

Acte Troisième. — 1er tableau ; Dans un bouge de San Angelo, Martial complote avec les bandits de l’endroit de faire cambrioler la succursale de sa propre banque, Lola, sous un déguisement, favorise ce complot qui devra réussir, malgré le Diable.
2e tableau : Dans les sous-sols de la Banque Bienvenu, au milieu des coffres-forts, Tambouille est de garde. Il voit en rêve, les valeurs s’échapper des coffres, mais ce rêve devient réalité, les cambrioleurs, parvenant à emporter les millions de la Banque. Le Diable arrive encore trop tard.

Acte Quatrième. — Tambouille au retour du Mexique, a épousé la mère de Marguerite, et tient avec elle une pension de famille dans une péniche au bord de l’eau, à Vernon. Martial à qui le vol de la Banque a donné quelques semaines de répit, s’y croit en sûreté et y séjourne avec Lola. Mais Satan n’a pas lâché sa proie. Il fait revenir Marguerite pour qu’elle essaye de reprendre Martial. Lola intervient, chasse Marguerite, apprend à son patron qu’elle connaît son secret et lui avoue qu’elle l’aime. Et ce sera encore une fois la femme, grâce à son amour, qui trouvera le moyen de rouler définitivement le Diable. Le pacte sera déchiré. Martial épousera Lola.

[Extrait du programme original]

Le jeune banquier Martial vient de se ruiner. Le suicide est inévitable. Il s’y prépara en dictant son testament à sa charmante dactylo Lola et en faisant acheter un revolver par son fidèle garçon de bureau Tambouille. Déjà, son brave petit employé Robert, le pleure a chaudes larmes. Puis il envoie tous ses créanciers au diable. Aussitôt, le diable apparaît, modernisé, sous les apparences d’un personnage vêtu d’un complet à carreaux, et tous deux font un marché. Le diable servira à Martial un million de rentes par jour, sous condition que le tout soit dépensé quotidiennement en achats, les dons étant exclus. Si Martial se laisse aller à quelque générosité, il mourra tout de suite, et son âme ira droit en enfer.

Les créanciers remboursés, Martial part, entreprend de beaux voyages, avec pour compagnons sa maîtresse, Marguerite, la mère de celle-ci, la douce Lola, le fidèle Tambouille et le petit Robert, ils arrivent au Mexique où Martial donne des fêtes somptueuses et où il achète tout ce qui est à vendre, terrains, bijoux, etc. car il n’est point aisé de dilapider un million par jour et le diable est à l'affût. Martial, encombré de titres et d’actions en vient à organiser lui-même un cambriolage de ses coffres-forts pour y faire de la place, ce qui donne lieu, dans un original décor de marbre et de fer forgé, à un enchanteur ballet. La danse des valeurs est tout à fait réussie. Notre 3% surtout, voltige à ravir, et il y a là de quoi consoler tous ceux qui en sont porteurs.

On revient en France, non sans quelques avatars. Mme Mère a épousé Tambouille, Marguerite a pris Robert pour amant. Martial est triste, non de l’abandon de sa maîtresse, mais du vide de son cœur. Il n'a pas deviné l’amour que Lola lui porte depuis longtemps. Pourtant elle laisse échapper son secret, et ils sont heureux. Du moins le seraient-ils, sans l’écrasant souci du million quotidien à dépenser, qui empoisonne leur vie, le diable continuant à ne pas faire grâce d’un centime. Mais la tendre Lola trouve un débouché inattendu pour cette masse d'argent. Elle l’engage dans de bonnes œuvres sociales. Ainsi le diable est joué, ne pouvant rien trouver à redire contre cette commandite régulière. Les jeunes époux connaîtront donc un bonheur sans nuages.

[Extrait de "La Presse", 21 mars 1926]

Critiques et articles de presse
Le Figaro 18/03/1926 Critique par Robert Cardinne Petit.
Le Gaulois 18/03/1926 Article par Louis Schneider.
Excelsior 18/03/1926 Critique par Emile Vuillermoz.
Comoedia 18/03/1926 Critique par Pierre Maudru / Albert du Meylin.
(suite)
Le Matin 19/03/1926 Critique par Jean Prudhomme.
L'Echo de Paris 20/03/1926 Critique par Franc-Nohain .
La Presse 21/03/1926 Article par Jane Catulle-Mendès.
Le Ménestrel 26/03/1926 Critique par Pierre d'Ouvray.
Lyrica 01/04/1926 Critique par Jean Bourbon.
Journal amusant 04/04/1926 Critique.


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